Commentaire Le Deuxième Sexe De Simone De Beauvoir

es mots de liaison, plus précisément des connecteurs logiques, tels que : 'tandis que' (ligne 5) ; 'c'est à dire' (ligne 6) ; 'mais' (ligne 9) ; 'que si' (ligne 11) ; 'Précisément parce que' (ligne 16) ; 'par conséquent' (ligne 21) ; 'même' (ligne 23) ; 'par la même' (ligne 28) ; 'dès que' (ligne 29) ; 'inversement' (ligne 33) ; 'à moins que' (ligne 34) , permettent d'accentuer l'aspect argumentatif du texte.

Simone de Beauvoir use des traits caractéristiques de l'essai pour permettre « l'oeil de l'observatrice ». Elle se pose ainsi en juge externe ayant des remarques objectives. Dans un premier temps le vocabulaire ne cesse d'évoquer la nature humaine de l'homme et de la femme, on peut relever pour exemples : 'homme', 'humain', 'mâle', 'viril', 'femme', 'féminité', 'sexué', 'individu', 'humanité', 'femelle', 'égale du mâle', tout cela dans les primières lignes du texte, comme pour éradiquer les préjugés du lecteur et par ailleurs remettre les sexes à leur rang de variante au sein d'une espèce. Compte tenu de cela, le titre de l'essai Le Deuxième Sexe est assez explicite et choquant pour faire le point sur le situation.

En parallèle, sont évoqués les privilèges dont jouissent les hommes par rapport aux femmes. En cela l'auteur explique que les hommes, du fait de leur nature virile de mâle, peuvent satisfère la réussite de leurs projets de vie en société sans être obligés de respecter des règles ou codes de bonne conduite. Au contraire, la femme est contrainte, explique l'auteur, de se soumettre à son rôle attendu de femme, soit un objet de désir sans grandes ambitions, autrement dit la femme doit se placer en situation d'infériorité par rapport à l'homme de façon à ne pas en être la proie. L'homme est trop fier pour s'incliner devant la gente féminine ! Toute ces idées font appel au champ lexical de la réussite sociale, on relèrera : 'privilège', 'vocation', 'destinée', 'réussite sociale ou spirituelle', 'prestige viril', 'sujet souverain', 'femme de tête', 'canon', car c'est là le fond du propos de Simone de Beauvoir : la réussite sociale, qui est plus facile pour l'homme : cela constitue une injustice.

Les constats dréssés par Simone de Beauvoir concernant l'inégalité homme-femme laissent place à la mise en lumière de la cause féministe. Simone DE BEAUVOIR s'attache à faire comprendre

dans la seconde partie du texte que l'adhésion à la mode n'est pas un critère à partir duquel il est possible de critiquer l'esprit des femmes (d'en conclure que la conformité d'une femme est synonyme d'aucun libre arbitre de la part de cette dernière), car suivre la mode est la matérialisation de l'attirance humaine envers le sexe opposé. Se conformer pour plaire est humain. Ainsi le lexique se rapportant à la mode est légion, on peut citer : 'code établi' ; 'conforme' ; 'règle commune' ; 'coutumes et les modes' ; 'peindre la figure et vernir les ongles', il semble par ailleurs que l'auteur soit en contradiction farouche avec les hommes qui se permettent de conseiller les femmes sur leur manière de se présenter « ce dernier conseil est absurde » (ligne 15).

De plus, les notions de combat et de colère ressorte du ressenti global de la lecture, signe que la frustration des femmes impreingne le lecteur, cela passe par un lexique accès sur ces deux notions, on peut citer 'conflit', 'mutiler', 'se négliger', 'neutralité impossible', 'attitude négative', 'mépris des conventions', 'défit', 'proie', 'mysogyne', à n'en pas douter la prise de parti de Simone de Beauvoir penche pour la cause féministe.

Enfin, l'auteur rapporte des cas de marginales qui