Commentaire de fable- La colombe au collier
Commentaire de texte : Commentaire de fable- La colombe au collier. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar nabilzok • 2 Avril 2016 • Commentaire de texte • 374 Mots (2 Pages) • 1 390 Vues
La structure de la fable
Tout d’abord, il s‘agit dans l’introduction d’un dialogue entre le roi Dicelem et son philosophe Burduben. Ce recueil d’apologues aurait été destiné à l’éducation morale des princes, mais son audience fut plus large. Considéré comme un modèle de style et apprécié pour ses illustrations, il remporta un immense succès auprès d’un public de lettrés.
On remarque ici la présence de paroles rapportées avec l emploie du passe simple pour retranscrire les paroles « répondit a la ligne 7 du chapeau » « répondit » l.1 «aperçu» l.10 « répandit » l.18 ainsi que l’imparfait de description pour décrire la scène « avait » l.6 « cachait » l.9 « se tenait » l.9
Ensuite arrive le début de la fable, consacrée à l’amitié et la solidarité qui lient plusieurs animaux entre eux, cette parabole montre comment, en unissant leurs efforts, ils font face à l’homme, leur ennemi commun et échappent ainsi aux pièges qu'il leur tend. Vêtu d’une courte tunique rouge et armé d’une massue, l’homme, embusqué derrière l’arbre, se précipite vers elles, comme l’indique le mouvement de ses jambes Pris au piège, un vol de colombes, grâce aux judicieux conseils de leur souveraine, la colombe au collier, arriva à s'envoler et à faire ronger les mailles du filet par un rat de ses connaissances.
Encadrée par les deux arbustes habituels, la scène campe les colombes, peintes en bleu et en doré, prisonnières du filet à mailles rouges. Rien ne différencie la colombe au collier de ses congénères. Le rat, sorti de son terrier, s'apprête à ronger les mailles et à les délivrer du piège. Le corbeau plus gros que le rat, perché sur une branche, regarde la scène avec intérêt.
Comme dans toutes les fables, les animaux sont utilisés pour représenter différents membres de l’Etat.
Ceux-ci sont utilises pour dénoncer les vices de la société. Ici, Ibn Al Muqaffah, utilise le corbeau, le rat, les colombes. Le corbeau représente le peuple rusé. Le chasseur représente l’état, avare et possessif.
Ainsi, la structure formelle et logique est sous la forme de l’exemplum et se fonde sur une métonymie généralisatrice, tirant un enseignement de portée générale à partir d’un cas particulier.
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