Commentaire de français
Commentaire de texte : Commentaire de français. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Abigael Lrt • 7 Février 2016 • Commentaire de texte • 928 Mots (4 Pages) • 1 255 Vues
Commentaire de français
Le naturalisme est un mouvement littéraire qui cherche à introduire dans les romans la méthode des sciences humaines et sociales. Le naturalisme est la suite logique du réalisme, il s'intéresse plus précisément aux classes sociales défavorisées ( paysans, ouvriers, prostituées…),Émile Zola est un naturaliste. Celui-ci est né en 1840 à Paris et mort en 1902 dans sa ville natale. En 1876, il devient le chef de file des naturaliste. En 1867, son livre Thérèse Raquin est publié. Zola meurt asphyxié, cette mort serait accidentelle mais vu le nombre d'ennemi qu'a pu se faire Zola la thèse de l'assassinat ne fut pas écarter. Ici nous allons étudier plus précisément le chapitre XIII du livre Thérèse Raquin, dans ce chapitre Laurent se retrouve à la morgue face au corps de Camille, celui-ci ne put détacher son regard de sa victime, car rappelons que Laurent est le meurtrier de Camille. Dans ce chapitre il y a une description du corps de Camille.
Comment le corps de Camille est-il perçu par Laurent ?
A travers le texte, le corps de Camille est décrit tel un tableau, cette comparaison fait référence au meurtrier de Camille, Laurent qui est peintre. En effet Zola affirme cette interprétation « toutes les lignes horribles, toutes les couleurs sales du tableau qu'il avait sous les yeux ». La description du corps de Camille se fait de la tête au pied mais ce qui retient l'intention de Laurent est le visage. La description est tellement bien détaillée qu'on pourrait croire que celle-ci a été faite par un médecin, ceci renvoie au naturalisme. Le vocabulaire descriptif utilisé est péjoratif car Zola commente le corps de Camille en disant que celui-ci est « ignoble ». Tout comme la tête qui est « maigre, osseuse, légèrement tuméfiée », il y a aussi les lèvres qui sont « tordues, tirées vers un coin de la bouche », la tête est comme défiguré. Certains éléments indiquent que le corps de Camille se décompose, les couleurs font partis de ces éléments « une teinte jaunâtre et boueuse », « le globe blafard des yeux »,ainsi que « la langue noirâtre », puis « la poitrine verdâtre », et « lambeaux d'un rouge sombre ». Il y a aussi d'autres éléments comme « le corps semblait un tas de chairs dissoutes ; il avait souffert horriblement », et « on sentait que les bras ne tenaient plus, les clavicules perçaient la peau des épaules », puis « les côtes faisaient des bandes noires ; le flanc gauche, crevé, ouvert, se creusait au milieu de lambeaux d'un rouge sombre. Tout le torse pourrissait. Les jambes […] plaquées de taches immondes. Les pieds tombaient. » ainsi que « Il n'avait pas encore vu un noyé si épouvantable ». Le corps de Camille est décrit par un lexique repoussant et répugnant. Dans le texte il y a l'utilisation d'une antithèse, la blancheur des dents s'oppose à la noirceur du reste. Il y a une sorte de métaphore pour dire que le tableau peint par Laurent est épouvantable « voilà ce que j'en ai fait. Il est horrible ».
Pour approfondir dans l'analyse du texte nous allons maintenant nous pencher sur Laurent. Le premier paragraphe du texte explique ce que vis Laurent, celui-ci est écœuré, « il rêvait des cadavres qu'il avait vus le matin » mais il éprouve aussi de la souffrance « Cette souffrance, ce dégoût de chaque jour qu'il s'imposait, finit par le troubler ».
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