Commentaire dirigé Grillpazer König Ottokars Glück und Ende
Commentaire de texte : Commentaire dirigé Grillpazer König Ottokars Glück und Ende. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar PvdL97 • 6 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 5 020 Mots (21 Pages) • 679 Vues
CM Echanges Interculturels Pauline van der Laan
Einzelinterpretation Grillparzer König Ottokars Glück und Ende, 4. Aufzug, S.79 – S.83
Au début, Grillparzer voulait écrire une tragédie sur Napoléon mais il craignait la censure. C’est pour cette raison qu’il a choisit Primislaus Ottokar pour son œuvre car il ressemblait à Napoléon à ses yeux. Primislaus est comme Napoléon une personne historique qui a vraiment vécu au XIIIe siècle et qui a été le roi des bohémiens tout comme le personnage dans la tragédie. Mais même quand son œuvre était fini en 1823 il n’a pas été autorisé tout suite, à cause d’une représentation défavorable de Kunigunde, qui représentait Marie-Louise d’Autriche, et de quelques peuples de la monarchie d’Habsbourg, notamment les Bohémiens et les Hongrois. Deux ans plus tard, en 1825, la pièce a été joué pour la premier fois au Burgtheater de Vienne. En choisissant le personnage historique de Ottokar, Grillparzer a réussi à écrire sur plus de 20 ans d’histoire de 1260 jusqu’à 1283 tout en respectant la biographie de Napoléon. Dans le personnage de Ottokar se cache alors Napoléon et sa carrière.
Dans cette analyse de la tragédie König Ottokars Glück und Ende nous allons nous concentrer sur l’acte 4 de la page 79 (« Benesch von Diedcz … ») jusqu’à la page 83 (« Er hüllt sich in seinen Mantel und zieht sich zurück »).
I Ordnen Sie diesen Abschnitt in den Handlungsverlauf des Dramas ein!
La scène se trouve au début de l’acte 4 où Ottokar a perdu presque tout son pouvoir et son honneur. Dans l’acte précédente, il a été à genoux devant le nouvel empereur de l’Allemagne Rudolf d’Habsbourg. Cette nouvelle est en train de se propager dans l’acte 4. Au début de cet acte, on trouve Milota et Füllstein qui discutent de la situation d’Ottokar. Ils informent le lecteur et le spectateur qu’on n’a pas vu le roi depuis un bon moment car après ce qu’il s’est passé, Ottokar a préféré de se cacher quelque part. Après que les deux sont partis de la scène, Ottokar apparait sur scène mais contrairement au premier acte, il n’entre pas dans son château mais il s’assoit seulement devant cela. En plus, il ne porte pas d’armure ou son manteau de roi mais manteau foncé et un béret noir avec lequel il cache son visage (p. 79 V. 2022). Après quelque mot échangé entre Ottokar et un valet, le maire de de Prague et quelqu’un du peuple entrent sur scène et parlent encore un fois d’Ottokar qui a été à genoux devant l’empereur de l’Allemagne sans savoir que Ottokar peut les entendre. Mais une fois que les deux ont remarqué que la personne assis sur les escaliers est Ottokar, ils partent le plus vite possible. Même si Ottokar les a entendu parler mal de lui, il n’a rien dit ou fait pour marquer son autorité ce qui souligne sa perte de pouvoir et honneur. Au premier acte il n’aurait jamais autorisé qu’on parler ainsi de lui quand il est à côté. Ensuit Benesch von Diedcz et sa fille Berta entrent sur scène. Depuis qu’Ottokar s’est marié avec Kunigunde au lieu de se marier avec Berta, cette-dernière ne parle plus. Son père essaye en vain de la faire parler de nouveau. Quand le maire entend les deux, il veut les faire taire avant que Benesch parle mal du roi qui est toujours assit avant son château. Mais quand il leur dit qu’Ottokar y est assit Berta commence à jeter du sable sur lui ce qui montre qu’elle est énervée et ne sait pas très bien gérer ses sentiments. Avant qu’elle puisse faire quoi que ce soit d’autre, Kunigunde et Zawisch entrent en scène et Kunigunde renvoie tout le monde pour qu’elle puisse être seule avec Zawisch. Ce qui suit est le monologue de Kunigunde qui a empêche d’abord la publication de cette tragédie parce qu’une femme ne devrait pas critiquer son marie ouvertement et comme elle le fait. Dans son monologue elle reprend des idées et des sujets concernant Ottokar comme la métaphore de des échecs. En plus elle se montre très arrogantes comme le faisait son maire jusqu’à présent. Elle se croit aussi supérieure à lui et elle n’a plus peur de son marie ce qu’il montre encore une fois sa perte du pouvoir et d’autorité. Ottokar s’approche de Zawisch et sa femme qui s’en vont du château pour rejoindre Rudolf et son armée. Mais à la demande d’Ottokar Zawisch revient pour un court moment pendant lequel Ottokar le traite de traître. À la fin de ce passage, Ottokar se cache encore une fois dans l’ombre pour qu’il reste inaperçu. Par suite de ce passage, Ottokar doit quitter l’Autriche et libérer ses prisonniers mais il enferme le vieux Merenberg dans une tour car il pense que c’est un traître, lui aussi. Un valet de l’empereur vient lui apporter une lettre qu’il déchire et rompt ainsi avec Rudolf. Ottokar ordonne d’écrire des lettres à plusieurs souverains pour leurs demander des soldats pour un armée qu’il veut former. Il veut battre ainsi Rudolf et regagner son territoire qu’il a du donner à ce-dernier.
L’acte 4 sert donc d’abord à marque la perte du pouvoir du roi Ottokar à la suite de sa génuflexion devant l’empereur Rudolf. Cette nouvelle commence à circuler très vite dans son territoire ce qui mène aussi à une perte d’autorité qui est marqué par tous les personnages au début de cet acte car tout le monde parle très ouvertement de lui et se moque de lui parfois sans avoir à craindre la moindre punition venant de la part d’Ottokar. Mais Ottokar ne serait pas Ottokar s’il n’arrivait pas à prendre à nouveau la situation en main. Il n’accepte pas son sort et veut combattre Rudolf pour retrouver sa gloire perdue. Cette décision d’Ottokar donne aussi un indice au lecteur concernant la fin de la tragédie quand il déchire d’abord la lettre de Rudolf et quand il annonce ensuit de vouloir recruter des soldats pour son armée. La scène montre aussi l’arrogance d’Ottokar qui ne peut pas accepter la défaite et de perdre son pouvoir.
II Untersuchen Sie die Struktur und die Entwicklung der Szene
La scène du vers 2060 au vers 2202 se laisse partager en 7 parties. La première se trouve au début de la scène jusqu’au vers 2072 dans laquelle Benesch essaye de faire parler de nouveau sa fille Berta qui apparemment n’a plus parlé depuis qu’Ottokar s’est marié avec Kunigunde. En la faisant sortir de leur maison « Du mußt einmal ins Freie ! […] / Die dumpfe Stubenluft ist ungesund. » (V. 2062/2063) son père essaye de la faire penser à autre chose qu’à son chagrin et de la faire parler ainsi. Il regrette les jours où elle a encore parler et préfère maintenant même qu’elle parle en délire (v. 2069) que de ne plus l’entendre du tout (v. 2070).
Le deuxième paragraphe (v. 2073-2094) montre la réaction de Benesch et Berta envers le roi. Au début, le maire ordonne à Benesch de se taire « Still ! » (v. 2073) parce que le roi Ottokar est assied sur les escaliers. Benesch et Berta le voient ensuite et il commence à se plaindre des actes d’Ottokar qui ont blessé sa fille. Ottokar est donc ici l’incarnation du mal ce qui est montré par l’adjectif « böse » (v. 2076) et le substantif « Leid » (v. 2079). Au contraire, Berta est uniquement un « armes Kind » (v. 2077) et donc une victime facile. Puis, c’est Berta qui montre ce qu’elle pense du roi en jetant du sable dans sa direction (« Berta hebt eine Handvoll Erde auf und wirft damit, wie Kinder pflegen, gerade vor sich hin, ohne zu treffen »). Berta est dans ce paratexte comparé à des enfants ce qui montre sa vulnérabilité mais aussi la méchanceté d’Ottokar qui n’a pas de scrupule de blesser aussi des enfants. Son père l’encourage à laisser paraître sa colère et espère même qu’elle lui jette des couteaux (v. 2081). Et pour la première fois dans la tragédie quelqu’un avoue ouvertement qu’il n’a plus peur d’Ottokar ce que marque le changement de sa position. Maintenant ce n’est plus lui dont on a peur mais on se moque de lui.
Le troisième paragraphe est le monologue de Kunigunde (v. 2093-2168). Dans ce monologue, qui consiste d’abord de critiquer encore une fois Ottokar, on peut trouver encore plusieurs sous-parties. Dans la première sous-partie (v. 2093-2118), elle s’adresse directement à Ottokar qu’elle semble avoir aperçu auparavant. Même si cette partie contient aussi de la critique à Ottokar cela est cachée sous les réussites qu’elle lui rappelle. Elle est heureuse qu’elle soit enfin seul pour parler ouvertement de ce qu’elle pense vraiment de son marie Ottokar à Zawisch (v. 2095). Mais dès que la première réplique elle laisse paraître qu’Ottokar n’a pas été à la hauteur et qu’il l’a déshonoré (v. 2095). On peut également comprendre le mot « Schande » (v. 2095) comme une adresse directement à son marie qui est présent sur scène mais en arrière-plan. Il est donc l’objet de la honte et ne plus le grand roi qu’il a été au début de la pièce. Elle lui rappelle ensuite sa gloire et sa grandeur car elle lui nomme « großer König » (v. 2096), « der Stolze, Übermächt’ge / dem sonst die Welt zu klein für seine Größe » (v. 2098-2099). Mais cet état n’a pas duré longtemps car « Da sitzt er wie ein Bettler vor der Tür » (v. 2100). Puis, elle le compare aussi à Caesar avec le vers « Der Mann der Kränze trug, als wären’s Kränze » (v. 2102) qui portait des gerbes au lieu des couronnes. Cela fait aussi allusion à la statue de Napoléon sur la place Vendôme où il est représenté comme Caesar. Elle reprend aussi la métaphore des échecs quand elle dit « Das Leben Tausender in seiner Hand / Es hinsetzt’, wie zum fröhlich leichten Brettspiel » (v. 2105-2106). Mais maintenant il n’est plus ce qu’il était avant et il est même le contraire de ce qu’il était au début de la tragédie. Dans le deuxième paragraphe du monologue de Kunigunde du vers 2119 au vers 2132, elle parle de son amour pour quelqu’un d’autre : « Was kümmert’s ihn, ob sie vielleicht schon längst / Nach einem anderen hingewandt den Blick ? » (v. 2125-2126). Elle parle aussi de Margerethe qui a été la femme d’Ottokar avant qu’il l’ait épousée. Celle-ci est caractérisée comme « Königin des Jammerns » (v. 2123) ce qui montre que Kunigunde ne pense pas bien d’elle. En plus elle critique Ottokar avec cette réplique également car elle dit : « Die Königin des Jammerns stand ihm wohl ! » (v. 2123). Elle est donc convaincue qu’elle est trop bien pour son marie. Elle met encore une fois en avant qu’Ottokar a pris ce qu’il voulait sans faire attention aux autres et leurs souhaits : « Was kümmert’s ihn ! » (v. 2131). Dans le troisième paragraphe Kunigunde se plaint qu’elle n’a pas pu influencer Ottokar dans ses décisions quelconques. En outre, elle n’est pas d’accord qu’elle n’est plus un être libre comme avant (v. 2133). Elle revient aussi sur le fait qu’Ottokar est assied comme un pauvre homme sur les escaliers de son propre château (v. 2136). Ensuit, dans le quatrième paragraphe du vers 2141 au vers 2154, Kunigunde accuse Ottokar d’être devenu faible et de ne pas avoir tenu compte de ses intentions. Tout de même il a seulement tenu des beaux discours dans lesquels il a tout imaginé et promis (v. 2145-2147). Il était donc bavarde aux yeux de Kunigunde et rien de plus. On peut dire aussi qu’elle désir de revenir en arrière pour pouvoir revivre les moments où Ottokar parlait encore ainsi. Mais elle critique par ailleurs aussi qu’Ottokar a donné les régions de l’Autriche sans se battre à Rudolf. Elle critique donc ici qu’il a été faible et qu’il n’a pas tenu son propos de ne jamais abandonner ce pays. A ses yeux, Ottokar s’est trahi lui-même. Dans le dernier paragraphe du monologue du vers 2155 au vers 2168 elle compare Ottokar à un « Maultier » (v. 2155). Dans cette comparaison, Ottokar semble être le mulet et Rudolf le loup. Comme dans le paragraphe précédent elle critique qu’Ottokar à souvent tenu des beaux discours mais pas tenu tous ses promesses. En plus, il a souvent menacé les autres souverains dans leurs absences mais dès que ces-derniers était près de lui Ottokar s’est donné gentils avec eux. Mais elle édulcore la comparaison d’Ottokar avec le mulet par l’adverbe « fast » (v. 2161) quand elle dit que « So fast hat dieser König auch getan ! » (v. 2161). Même si elle reconnait que dans l’armée d’Ottokar il y avait des soldats venant de presque tout le monde, elle utilise cette concession ensuite pour le tourner contre lui et revenir sur la comparaison. Elle lui reproche « Doch als des Streites ernste Stunde kam / Da fehlte Herz für so viel rüst’ge Arme » (v. 2167-2168). Elle n’accepte donc pas le fait qu’Ottokar s’est rendu aussi facilement aux revendications de Rudolf et qu’il a été à genou devant ce dernier. Mais dans la dernière réplique de son monologue elle prend la décision de se joindre à son ennemi, c’est-à-dire à Rudolf et son armée (v. 2168) parce qu’elle a reconnu qu’Ottokar va perdre tout ce qu’il lui reste. Avant qu’elle soit capturée, maltraitée ou même tuée par l’ennemi elle préfère de se rendre à eux elle-même. A la fin, elle n’est pas mieux qu’Ottokar car même si elle n’est pas à genoux devant Rudolf elle est quand même faible et se joint à ce-dernier par crainte de perdre complètement. Ainsi elle a toujours la possibilité de regagner du pouvoir.
Après le monologue du vers 2169 au verse 2178, Zawisch répond à la revendication de Kunigunde avec stupeur. Mais Kunigunde lui montre par plusieurs questions qu’il ne se mettait jamais à genoux devant quelqu’un : « In meinem Leben ! » (v. 2173). Il est donc clair aussi que Zawisch pense mal d’Ottokar.
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