Conclusion sur le classicisme

irs. Les nobles deviennent des courtisans (= celui qui fait partie de la cour d'un roi, d'un prince, etc.) et sont privés de leur pouvoir politique.

LE CONTEXTE RELIGIEUX

La foi est vivante, mais il ya de nombreuses controverses religieuses opposant principalement les jésuites et les jansénistes :-

- Pour les jésuites, l'homme est libre de faire son salut (accession à la vie éternelle) obtenir la grâce de Dieu par ses actes.

- Les jansénistes sont les partisans de Jansénius pensent que seule la grâce, accordée par Dieu, peut sauver l'homme. Les jansénistes furent condamnés et leur couvent Port-Royal fut détruit sur ordre du roi en 1711 à cause de la répression du jansénistes imposer par la monarchie absolue.

de L'édit de Nantes accordait depuis 1598 la liberté de culte des protestants. Sa révocation (annulation) entraîne des persécutions et la fuite de nombreux protestants à l'étranger.

Contexte intellectuel

En 1634, Richelieu fonde l'Académie française, chargée d’ établir les règles du bon usage de la langue française. Louis XIV poursuit l'organisation de la vie intellectuelle en fondant d'autres académies. Il pensionne de nombreux artistes. Les arts assurent le rayonnement du pouvoir royal.

Les caractéristiques

Le culte (honneur) des Anciens : les tragédies classiques sont le plus souvent tirées de la mythologie grecque ou de l’Antiquité historique. Ce culte apparaît également avec l’établissement des règles classiques, exposées par Boileau dans l’Art poétique (1679) et directement inspirées par Horace et Aristote. On peut également rappeler que la majorité des Fables de La Fontaine sont adaptées de leurs équivalent des antiques, et que même un auteur comique, Molière, s’est inspiré de Plaute.

La définition de tous les genres littéraires : c’est à l’époque classique que l’on sépare la littérature en genres (le théâtre , la comédie, le drame, la tragédie, la nouvelle et le roman). D’ autres genres se développent liés à la religion, comme les sermons (Bossuet ) , ou à la vie mondaine comme les maximes ( La Rochefoucauld).

L’âge classique aime les règles c’est pour cela on trouve des règles dans tous les genres littéraires. Mais la réflexion essentielle porte sur le théâtre : il ya la règle des trois unités (unité d’ action, unité de temps et unité de lieu) qui impose que l’ action doit être simple pour que l’ attention du spectateur ne se disperse pas, qu’elle doit se dérouler en vingt-quatre heures et dans un même lieu. Aussi, on trouve la règle qui la bienséance qui est l’ensemble des principes moraux, religieux, littéraires auxquels une œuvre doit se conformer pour ne pas les idées et les goûts du public. En plus, il ya la règle du vraisemblable qui nécessite que l’action doit paraître vraie sans l’ être réellement.

Une certaine vision de la réalité : les classiques, obéissant à Aristote, veulent avant toute chose instruire leurs lecteurs. Or, pour instruire, il faut décrire la vérité. C’est pourquoi le classicisme s’attache à exposer la complexité de la vie psychologique et à analyser sans complaisance les comportement des hommes.

Cependant la réalité est idéalisée, simplifiée pour plaire et frapper les esprits. Donc, « Plaire et instruire » était l'un des buts de la littérature classique.

Pour les Classiques, tout auteur est un moraliste. Il peut vouloir révéler une vérité pour corriger la société.

Thèmes privilégiés

Chaque mouvement littéraire voit naître des normes et des modèles particuliers qui correspondent à la pensée et aux idéaux de l'époque.

Les auteures qui appartiennent au classicisme écrivent autour des thèmes de l’ homme face au destin ou à la société ; la psychologie des passions (l’amour, la gloire).

Aussi au XVIIe siècle, on trouve l’ idéal héroïque où les héros sont capables de maîtriser leur destin et leurs passions. En plus, la figure de l'honnête homme domine. Etre un honnête homme, c'est correspondre à des caractéristiques bien particulières et très précises, dont aucune ne doit être transgressée.

Auteurs et œuvres majeurs

Corneille ,Le Cid (1636), Horace (1640),Cinna (1642).

Racine, Andromaque (1667), Iphigénie (1674), Phèdre (1667).

Molière, Le Misanthrope (1666), Le Bourgeois gentilhomme (1670).

La Fontaine, Fables (1668-1694).

Boileau, Art poétique (1674).

Pascal, Pensées (1670).

La Bruyère, Les Caractères (1696).

Madame de Sévigné, Lettres (1648-1696).

Madame de Lafayette, La princesse de Clèves (1678).

L’art classique

Un art royal