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Corpus de français

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Par   •  30 Janvier 2019  •  Dissertation  •  1 453 Mots (6 Pages)  •  617 Vues

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Français CORPUS : 

  • PAGES : 137,138 et 139
  • En quoi ces textes font-ils la satire des genres littéraires ?

  • Définition de satire : La satire est liée au mélange des genres littéraires, il s'agit souvent d'1 petit texte en vers, mais il peut intégrer des éléments narratifs ou argumentatifs qui contribuent à sa diversité.

METHODOLOGIE :

 https://www.etudes-litteraires.com/bac-francais/question-corpus.php

[pic 1]

TEXTE 6 p.137 : Molière, L’École des maris (1661)

L'école des maris confronte Magnanarelle à son frère Ariste au sujet de la mode.

Dans le premier paragraphe, Sganarelle questionne son frère au sujet de comment doit-il se vêtir, bien sûr ces questions ne sont qu,'une simple façon de critiquer ce dernier au sujet de la mode. Il parle des caractères efféminés des tenues de son frère, pour lui ces tenues sont démodées et inconfortables. Il sait que son frère serait heureux de le voir vêtu de la sorte mais il ne veut pas porter ces « sottises » (L.24).

Dans le second paragraphe, Ariste répond à son frère, lui veut suivre les codes, pour être bien vu, il ne veut pas choqué, il s'habille comme les autres « un peu comme pour se fondre dans la masse », il ne veut pas « se voir seul contre tous » (L.38).

  • La façon dont Sganarelle énonce ces arguments est progressive : il commence par une mise au point au sujet de la mode, pour lui la mode est une règle à respecter, on relève la phrase : «  Et ce n'est pas pour moi que je dois me vêtir ! » (L.2).

Ensuite, il se moque de son frère et parle de son vieil âge qui fait de lui une personne décalée ( démodée), on peut aussi comprendre qu'il ne préfère pas parler de mode avec son frère ce dernier d'après lui n'y connaît rien.

Sganarelle continue par citer tous les défauts des tenues qui « respectent » les codes ; les matières font efféminées, ces petits chapeaux rendent ridicules, les souliers font ressemblés les humains à des pigeons avec des plumes sur les pattes, les demi-bas sont comme des liens qui empêchent de marcher... Pour conclure ces tenues sont inconfortables et remplies de mauvais goût.

  • Au contraire son frère préfère se plier aux codes de la mode à cette époque et se fondre dans le décor, voilà ses arguments : pour Ariste, le majorité gagne, pour ne pas choquer il est mieux d'être un homme sage, de suivre les autres,de faire comme tout le monde pour ne pas se retrouver seul contre tous.

TEXTE 7 p. 138 : Madame de Sévigné, Lettres (1691)

Dans cet extrait, Madame de Sévigné parle des effets de la mode à la ville et la cour dans une lettre adressée à son ami M. de Chaulnes, du du nord de la France.

Cette lettre écrite à Grignan le 15 mai 1691, commence par parler du siège du roi, un siège de Namur ( = ville belge aujourd'hui, française à l'époque) qui « a donné plus de peine à Sa Majesté » (L.4).

Elle se poursuit par une énumération des changements du roi qui ont fait beaucoup « de bruit et de désordre à Versailles » (L.9 et 10). Madame de Sévigné, elle aussi est « choquée » par ces changements ; « plus de coiffures élevées jusques aux nues » (L.6), « plus de bourgognes, plus de jardinières » (L.7)... mais malgré tout reste respectueuse envers son ami et termine cette lettre par ces mots : «  je baise très humblement les mains de Votre Excellence » (L.14).

  • Madame de Sévigné dans cette lettre, énonce des arguments issus de source peu certaines et d'observations : elle commence par énoncer tout ce qui a disparu des tenues traditionnelles du roi : « plus de de coiffures élevées jusques aux nus, plus de casques, plus de rayons, plus de bourgognes » (L.7). Elle continue par dire que l'ont fait usage des cheveux de Sa Majesté « comme on faisait il y a dix ans » (L.9), ce qui est tout à fait démodé.

Ensuite elle sait de sources incertaines que M. de Langlée a fait un traité sur ce changement pour l'envoyer dans les provinces, ce changement est l'affaire de tous car il a fait un bruit et un désordre jusqu'à Versailles.

TEXTE 8 p. 139 : Saint-Simon, Mémoires (1739-1750)

Dans cet extraits de Saint-Simon, Lucide rédige le portrait sans concession de la marquise de Charlus, une noble du 18ème siècle obnubilée par la mode.

Lucide critique, ici, la coiffure de la marquise qu'il cite « fort hautes » (L.7).Il raconte une soirée ordinaire qui tombe au désastre pour la pauvre Mme de Charlus, durant cette soirée la perruque de cette dernière fut « tout en feu » (L.10) à cause « d'une bougie voisine » (L.9 et 10). En se voyant ainsi décoiffée, elle accusa l'archevêque et fût prise de honte pendant que tombe la compagnie riait aux éclats de sa tête grise, sale et chenue ( = blanche).

  • Dans Mémoires de Saint-Simon, l'auteur commence par décrire la soirée qui s'annonce.

Il continue ensuite par décrire la catastrophe, qui arrive à Mme de Charlus, sa coiffure se mit à prendre feu. Et, l'auteur raconte comment cette femme obnubilée par sa coiffure et la tendance à porter une commode, se mit verte de honte à injurier toute la compagnie qui se moquait de sa « tête grise, salle et chenue » (L.14).

[pic 2]

REDACTION :

Intro : Les documents proposés à l'analyse sont trois extraits, qui mettent en scène une critique de la mode : L'école des maris de Molière (1661), Lettres de Madame de Sévigné (1691) et enfin Mémoires de Saint-Simon (1739-1750). En quoi ces textes font-ils la satire de la mode ? Nous étudierons particulièrement les arguments utilisés par chaque personnages ainsi que les éléments narratifs permettant de faire la satire de la mode.

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