Cours Mondialisation
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* Les Services
Dans le PIB, les services représentent 60% du PIB (en France 75%). Il devrait donc y avoir 60% des échanges mondiaux qui devraient concernés les services, or ce n’est pas le cas. L’échange de services représente environ 20% des échanges (doc 4 p9). Cela s’explique par la nature des services traditionnels qui nécessite la présence physique des deux contractants. La part la plus importante est le service public. La barrière culturelle est souvent beaucoup plus forte pour les services que pour les marchandises. Cette part des services est destinée à augmenter avec la privatisation de certain monopole public, l’uniformisation culturelle (ex : implantation de la Sorbonne à Dubaï), la montée des NTIC. Elle représentait près de un tiers en 1995, aujourd’hui seulement 25%, tendance donc à la baisse. Le tourisme est compté comme un service.
* La montée des firmes internationales (FMN)
Elle se caractérise par la possession de filiales à l’étranger. Il y a trois types (primaire, secondaire et tertiaire). Les FMN primaires s’installent à l’étranger à la recherche de matières premières. Historiquement se sont les premières, du nord vers le sud. Les FMN secondaires s’installent vers les marchés de consommateurs (années 50-60), du nord vers le nord. Enfin les FMN tertiaires s’implantent en fonction du prix des facteurs de productions. Aujourd’hui les firmes mondiales essaient de concilier les trois logiques. Elles ont une stratégie mondiale du coût et de la conquête des marchés qui les conduisent à s’implanter par exemple dans les maquidaloras mexicaine (frontière USA-Mexique). Ces firmes mondiales contribuent à la division internationale du travail (PIT). Du fait de leur stratégie globale ce développe les échanges de marchandises et services intra-firmes. Cet échange intra-firme représente jusqu’à 70% des échanges de marchandises. Ces échanges intra-firmes ne seront pas forcément aux prix du marché ce qui modifie fortement les flux de devise qui entrent et sortent des différents pays.
* Les flux de capitaux
En investissant dans une filiale on parle d’IDE. Une partie des capitaux qui circulent sont des IDE (environ 5%). Les 95% restant sont des investissements de portefeuille qui correspondent à une logique de placements financiers les plus élevés possibles. Cela conduit au développement d’actifs financiers de plus en plus complexes et donc de plus en plus risqués. Par exemple les sub-primes, des prêts à rendement très élevé qui ont été titrisés. Ces sub-primes vont être introduits dans des produits structurés opaques à haut rendement mais à risques inconnus.
Les échanges sont donc de la forme de marchandises, de services ou de capitaux. Ils se font dans le sens nord-nord et sud-nord. Cette montée des échanges s’explique pour une bonne part par la stratégie des firmes mondiales qui cherchent à minimiser leurs coûts et par la stratégie des banques internationales qui cherchent à maximiser les profits des capitaux qu’ils détiennent, soit en nom propre soit au nom des clients. Les grands acteurs de la mondialisation sont donc les firmes mondiales qu’elles soient industrielles ou bancaires. Le paradoxe c’est que l’on enregistre les échanges au niveau des nations.
B) La mesure et l’enregistrement des échanges internationaux.
* Les différentes balances
Aux frontières passent des flux de marchandises, de services et de capitaux, la contrepartie des ces échanges ce sont des flux monétaires, une exportation de biens ou services se caractérise par une entrée de devises, on a donc regroupé selon leur origine ces différents flux monétaires, calculé les balances. Une balance commerciale qui intègre les flux monétaires liés aux échanges de marchandises, un balance de services, une balance des transferts courants pour les rapatriements des profits ou des salaires d’un pays à un autre et une balance des capitaux ou un compte financier qui enregistre les mouvements de capitaux qui sont soit IDE soit de portefeuille.
* Compétitivité et attractivité d’un pays
Si la balance de base est excédentaire c’est la preuve d’une bonne compétitivité soit par le prix soit hors prix. Les avantages productifs qu’offrent un pays et les intérêts que trouve une entreprise à s’y implanter. C’est donc la balance de base qui sert de calcul. Si elle est excédentaire cela veut sire que l’on est compétitif. Pourtant un excédant peut être aussi un mauvais signe, celui d’une demande intérieur insuffisante (exemple : Chine). L’analyse de la balance de base n’est pas aussi simple que ca. L’attractivité se mesure dans la balance financière à travers les IDE (attractivité productive) mais aussi à travers les investissements de portefeuille (attractivité financière). L’attractivité productive est liée aux coûts des facteurs de production, à la stabilité macro-économique, aux structures et au niveau fiscal (bonne compétitivité = bonne attractivité). Elle est lié à la rentabilité à court terme des capitaux (attractivité financière) : taux d’intérêts, taux de taxations, et aux stratégies des banques (risque de bulles financière comme en Islande). L’examen d’une balance financière doit bien distinguer les IDE et les investissements de portefeuille.
* La compensation des soldes
La balance extérieure (des paiements) est au final toujours équilibrée. Un pays ayant un déficit commercial doit emprunter à l’étranger, il aura une balance excédentaire (Etats-Unis). Un pays qui a un excédent commercial aura une balance déficitaire (Chine). Les pays se servent de ces déficits financiers comme des armes, ils achètent des entreprises à l’étranger ou des secteurs entiers pour une rentabilité financière à court terme, mais à plus long terme il y a un risque de perte de souveraineté de l’état. Pour éviter cela les états, soit seul soit sous impulsion de FMI, peuvent mener des politiques qui visent à réduire le pouvoir d’achat interne ( baisse du taux de change avec augmentation en parallèle des exportations), ou réduire les salaires et cotisations sociales (désinflation compétitive). Ce sont les plans d’ajustements structurels (PAS) qu’impose le FMI (Amérique Latine dans les années 80, Europe de l’est dans les années 90). Le pays peut alors rembourser ces dettes, et comme il a en même temps amélioré sa compétitivité il peut augmenter ces exportations. Cette politique/optique est celle du consensus de Washington.
* Quelques indicateurs
Taux d’ouverture = (25% pour la France)
Taux de couverture= si <1 déficit commercial, si >1 excédent commercial.
Termes de l’échange=,
Avec :
termes de l'échange (période courante (c))
indice de Laspeyres des prix à l'exportation (période courante (c))
indice de Laspeyres des prix à l'importation (période courante (c))
Les principaux importateurs de capitaux sont les Etats-Unis (65%) et exportateurs sont le Japon (15%).
2) Un nouveau paysage mondial.
A) Des économies de plus en plus intégrées.
* Les taux d’ouverture sont croissants
Ils sont croissants car les termes de l’échange augmentent de plus vite que la croissance du PIB. 6% par an pour les échanges contre seulement 2.5% pour le PIB. Une croissance plus dynamique mais aussi plus fragile. Le ralentissement économique des Etats-Unis diminue les débouchés des exportateurs.
* Financière
La globalisation financière est fondée sur le fait que le reste du monde finance les Etats-Unis, qui sont très fortement endettés. Il en est de même pour les entreprises qui se financent de plus en plus sur un marché mondial de capitaux, et il en va de même pour les ménages dont les crédits se retrouvent titrisés dans les portefeuilles que détiennent les banques ou les particuliers. Ceux-ci placent leurs liquidités dans une logique de précaution (fonds de pension). 60% des échanges de capitaux mondiaux sont des prêts d’une banque à une autre banque. Ils servent aussi à spéculer. C’est d’ailleurs selon Arthus, la cause principale de la crise financière (surabondance de liquidités). En effet quand le cour des actions commence à baisser, les banques refusent de se prêter entre elles, on passe donc d’une surabondance de liquidité à une crise de liquidité. Cette globalisation financière est à la fois une cause de dynamisme puisque les entreprises plus facilement mais aussi risque systématique puisque la défaillance d’une banque risque de se transmettre à l’ensemble
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