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Cours sur le discours de métaphysique, de Leibniz

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dra pas dans son Discours de Métaphysique: celui-ci n'a pas l'allure d'un système mais il présente au public l'ensemble de ce qu'il a fait. Leibniz est persuadé que la science pousse la métaphysique en Avant et le titre lui-même en témoigne (DE métaphysique).

Problématique: Comment faire un ensemble d'énoncés sur le renouveau de la métaphysique?

Le Discours se structure en paragraphes, il commence par une présentation du pouvoir de Dieu dans le temps et dans la providence: cette définition puissante propose des degrés de perfections et déjà une théodicée (« diké » : Justice)

Qu'est ce que le Juste de la création divine?

La création dans sa totalité est justifiable. Elle est incluse dans un projet qui ne peut pas être

étranger à la notion de Dieu.

La Monadologie commence par une définition de la Monade et le Discours de Métaphysique commence par une ontologie de la perfection.

But: Savoir en quoi cette création est parfaite métaphysiquement et moralement (paragraphe 1).

Les paragraphes qui suivent vont être explicatifs de cette théodicée qui implique liberté et amour de Dieu (contrairement au Typhon de Platon qui présente un dilemme).

« Diké » : Déesse de la Justice. Elle détermine quels sont les chemins de la vérité.

Théodicée: explique en quoi il y a une Justice de Dieu ( attention: il ne s'agit pas d'un Dieu vengeur)

La Justice dans la création même qu'il – Dieu – propose, dans les degrés de perfection de cette création est la plus souhaitable pour préserver le libre arbitre.

La théodicée entretient un lien direct avec la notion de « plerôsis » = le trop plein, la surabondance. (et sans transition) Il y a des degrés de libertés très fins laissés à l'Homme, qui témoignent de la perfection de Dieu qui a créé quelque chose sa plénitude. Leibniz a conscience de cette plerôsis divine qu'il faut justifier. Il faut dans un même temps expliquer de quel manière le libre-arbitre est préserver chez l'être humain.

Retour à l'analyse du discours de métaphysique

Dans le D de M : nous avons un amour de Dieu proportionnel à ce qui est créé. Leibniz y intègre les éléments logiques des futurs contingents : la création c'est parmi tout les monde possible celui qui est le plus intéressant, parce que qu'il y a une compatibilité entre l'économie des moyens et la plérôsis.

Jusqu'au paragraphe 8 il est question de la production Divine. Il y explique qu'il y a des actions de Dieu et des créatures et revient ainsi au point de départ de ce que sera la Monadologie: Les actions d'une substance sont comprises dans sa notion. Il est question d'inhérence au paragraphe 9: explique la théorie de l'expression (le truc qu'on a vu dans la Monadologie mais je me souviens plus de quel paragraphe...).

« hunk »: morceau individué

« gunk »: substance sans partie, pas de structure atomique, pas de partie propre, distinctive, plus qu'un simple agrégat. (ex: de la mousse à rasé!)

→ Dans la création divine les choses sont incommunicables, elles restent simples, rien ne peut venir de l'extérieur. Dieu n'est pas créateur d'agrégat, il n'a pas laissé les choses se structurer artificiellement.

→ surabondance du créé qui va achever sa perfection.

→ concours qui vise à la différenciation (toutes les substances créées sont uniques). Dieu fixe ce concours. Nous ne pouvons comprendre que l'expression de Dieu en toute chose.

A partir du paragraphe 17 le texte devient polémique: nous ne pouvons pas nous contenter d'aimer, comme le pense Descartes. Chez Leibniz cela correspond à une notion plus difficile.

L'amour filiale est le plus pur (don), c'est une oblation (se priver de quelque chose pour quelqu'un). Mais c'est aussi le cas dans l'amour érotique; tandis que l'amour de dieu est une forme autre. St François d'Assise va expliquer la question de l'amour quand il ira taper la causette à Innocent III : l'abandon des bien conduit à la joie, par conséquence la pauvreté donne la joie

→ toujours dans le même paragraphe Leibniz nous dit que l'amour de Dieu est impossible si on reste dans la conception du monde de Descartes (conservation des forces et productions par Dieu à tout instant).

Pour Leibniz l'explication catholique ne nous rend pas admirateur de la nature car elle ne rend pas compte de la vitesse qu'il faudrait expliquer.

Paragraphe 18: la nature va être transformer par Leibniz qui veut l'animer métaphysiquement par des forces substantielles qui vont se raccorder à sa conception monadique.

→ Dieu n'a pas fait le monde pour nous ( alors qu'il y a un anthropocentrisme de Descartes).

Leibniz tient lieu du principe du meilleur et parle de l' « admirable » structure des animaux qui fait qu'il y a tant d'espèces différentes. Si Dieu était mécaniste il n' y aurait qu'une espèce de félin.

Paragraphe 24 à 28: théorie de la connaissance. Explique ce que sont nos idées.

Paragraphe 30: revient sur la notion de piété avec Judas. Il revient à la question de l'âme et du corps, ainsi que du moi via les perceptions confuses

→ construit tout son système en s'opposant à tous les points du cartésianisme. Dans les trois derniers paragraphes Dieu est présenté comme monarque.

Modification de la raison des décrets:

Écrit les nouveaux essais sur l'entendement humain. Il va réfléchir sur ce que sont les idées en nous à partir partir de la manière dont il rethématise l'entendement.

→ Si nous sommes des substances simples comment se fait-il que nous ayons des idées?

Locke ne comprend pas ce que dit Descartes. Il a une position élucidatoire: expliquer pédagogiquement ce qu'est une idée alors qu'elle est équivoque chez Descartes. Locke va expliquer ce qu'a dit Descartes et Leibniz va réfléchir à ce qu'à dit Locke.

Malebranche: pour comprendre ce que dit Descartes il faut voir les idées en Dieu. Penser comme si Dieu pensait en nous. (intimité avec Dieu)

→ Mais il est inadéquat de dire que nous voyons tout en Dieu.

Quel est le critère qui permet de différencier idées vraies et idées fausses?

Il suffit à Dieu d'être possible en idée pour exister nécessairement, il n'a besoin que de sa possibilité essentielle pour exister actuellement. Définition par l'ascité que propose Descartes mais qu'il n'aime pas beaucoup.

→ Le philosophe ne peut pas toujours trouver de solution.

Pour Descartes on ne peut pas comme Leibniz partir de Dieu. On part d'abord du sens commun.

→ Perception de la richesse du simple chez Descartes: dans la simplicité il y a le plus complexe. Il faut chercher ce que cela nous apporte. Descartes va revenir sur la notion d'ascité que Leibniz

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