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Eldorado de Laurent Gaudé

Résumé : Eldorado de Laurent Gaudé. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  28 Mai 2024  •  Résumé  •  2 662 Mots (11 Pages)  •  146 Vues

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«Eldorado» , Laurent Gaudé

I.L’Ombre de Catane.

Le commandant Salvatore Piracci qui patrouille entre son navire, les escales à Lampedusa et son port d’attache à Catane, est alors en permission à Catane.
Un matin alors qu’il se promène au marché il sent une présence, arrivé à son appartement une jeune femme l’observait et celle-ci lui semble familière. Il la fait montée et décide de discuter avec elle afin de retrouver son identité. En lui montrant une brochure d’article à propos de l’interception du navire
Vittoria au large des côtes italiennes en 2004, l’homme la reconnut.
        En effet, deux ans auparavant, avec son équipage ils ont secouru des migrants qui tentaient d’arrivés en Europe.

La femme raconte son histoire, le fait qu’elle ait payé ses billets très chers, que l’équipage du navire les aient abandonnés sans laisser de réserve de nourriture, ni d’eau, que cent quatorze personnes y ont perdu la vie. Mais surtout une chose qui a marqué sa vie et qui l’a en quelque sorte «tuée» est la perte de son enfant malheureusement mort de soif.
Lorsque les hommes du bateau ont pris son fils et l’ont lancé par dessus bort à marqué le début de sa vie de vengeance.

        Effectivement, le marin veut lui donner de l’argent afin de l’aider mais elle ne souhaite de sa part qu’une arme. Cette arme lui servirait à tuer Hussein Marouk qui est pour elle le coupable de drame.
       Finalement, l’homme lui donne son arme et la femme part.

II. Tant que nous serons deux.
     
L’histoire est raconté à la première personne et nous sommes à la place d’un homme. Avec son frère, Jamel, ils s’apprêtent à quitter leur pays (Soudan) pour rejoindre l’Europe.
       Alors, pour la dernière fois avec son frère ils vont dans leur café habituel, puis font le tour de la ville. Ils remettent en question leur décision mais savent que c’est le meilleur choix, alors ils se promettent de toujours être là l’un pour l’autre dans cette nouvelle vie.
       Pour la dernière fois, il se rendent dans l’appartement là où se trouve leur mère seule. Ils posent des dates, fruit qu’ils garderont en souvenir d’ici, puis préparent leurs affaires avant de commencer leur périple.

III. Tempêtes.

Dans la 1er partie du chapitre le commandant reçoit une lettre de la femme qui lui indique qu’elle est partie sur le Sakala (bateau) et que de Beyrouth elle rejoindra Damas pour accomplir son objectif.

Salvatore a pris cette lettre et l’a apporté à Angelo, son ami tenant le bar de la place.

Ensemble ils réfléchissent au sort de la femme et remettent en question leur parcours de vie.

Dans la 2ème partie du chapitre, Salvatore est parti en mer car il a été informé que des émigrants avaient été abandonnés sur des canots. La mer était agitée mais avec son équipage ils ne retrouvent que deux canots. Sur un de ceux-là il y avait un homme qui parlait anglais et le renseigna, puis cet homme dit des paroles au commandant qui le laissèrent bouche-bée. En effet, l’homme qui savait déjà qu’il allait devoir retourner dans son pays était tout de même reconnaissant d’avoir été secouru au lieu de mourir dans la mer en devenant qu’un simple corps pour nourrir les poissons. Le commandant se sens coupable de ne pas avoir réussi à retrouver les autres.

IV. Blessure de frontière.

Alors que les frères passent la frontière avec la Libye, Jamal annonce à Soleiman qu’il ne peut pas continuer. Effectivement, il aurait été contaminer et serait malade, condamné à la mort. Il souhaite juste pouvoir passer la frontière une seule fois et se sentir libre, avant de retourner à la vie que Soleiman pensait avoir abandonnée.  

Pour le «réconforter» Jamal lui a donné son collier de pierres vertes, qu’il portait toujours.

V. Le cimetière de Lampedusa.

Le commandant ne fit que penser à ce qui c’était passé pendant la nuit lorsqu’un de ses marins (Gianni) frappe à la porte de sa cabine. Celui-ci lui annonce qu’ils arrivent bientôt au port et qu’un émigré souhaite lui parler. Cet émigré est l’interprète qui les a aidé, il demande à ce qu’on la cache afin de changer sa vie mais le commandant par principe refuse. Or il ne fit qu’y penser et quand il se décide à changer d’avis et cria à tout le monde de s’arrêter, il est trop tard les émigrants sont déjà entrain de descendre et il croise le regard noir de l’homme qui ressentait de la douleur et de la rancune.

Le commandant a laissé les choses suivrent leur cours et le regrette après.

Salvatore appris qui était le capitaine de ce bateau et le frappa de toute ses forces affin d’assouvir et calmer sa colère en repensant aux vies gâcher, à l’homme dont il avait refuser de changer sa vie ...

Il se remet en question et conclu que ce qu’il fait le dégoûte, alors que ces hommes cherchent une vie meilleure il les en empêche mais ils reviennent toujours plus forts et déterminés.

Dans la ville Salvatore ne savait pas quoi faire alors il erre dans les rues jusqu’à ce diriger dans un cimetière où des tombes anonymes sont creusées. Celle-ci étaient destinées aux émigrants qui se sont «échoués» sur les plages.

Un homme arriva et dit au commandant que ces hommes-là cherchaient à atteindre l’Eldorado, soit l’endroit où ils auraient vécu une vie confortable et heureuse. Ils le voulaient vraiment, «l’avait au fond des yeux» une richesse que le commandant n’a pas.

VI. Le boiteux

Une fois arrivé à Al-Zuwarah, Soleiman attendit (2j) les passeurs puis parti en camionnette, ils étaient une vingtaine. Les passeurs les font descendre mais les émigrants ne trouvent pas la mer ou le port mais une crique car cela était un cul-de-sac. Les hommes les ont alors insultés et matraqués cependant Soleiman qui a trouvé du courage et un but à son voyage (aider son frère en lui envoyant de l’argent) ne se laisse pas faire et frappe un des hommes. Les autres passeurs le passent à tabac puis partent.

Lorsque Soleiman reprend conscience il remarque que tout le monde est parti sauf un homme, Boubakar, qui lui explique qu’il désire aller à Ghardaïa, en Algérie puis rejoindre le Maroc  et enfin l’Espagne. Soleiman qui se retrouve démuni n’a plus le choix que de continuer son parcours car il ne souhaite pas rentré honteux.

VII. L’homme Eldorado

Salvatore reçoit une convocation afin de le rappeler à l’ordre, il en discute au bar avec Angelo et lui confie qu’il n’ira pas et qu’il prévoit de quitter sa vie. En effet, depuis ce jour de tempête le commandant est convaincu que sa vie ne rime plus à rien de veut tout arrêter.

Salvatore a pris sa décision, décide de partir le soir-même en barque et fait ses adieux à Angelo.

Symboliquement il brûle sa carte d’identité et se sent libre, puis embarque et commence sa traversée. Comme dernière bouée qui le relie à sa vie «passée» il circule près de Lampedusa mais décide ne ne pas s’arrêter.
Il comprend que pour ces émigrants l’Eldorado est l’Europe mais il cherche à voir la lueur qui les anime.
Malgré les difficultés qui l’attendent il souhaite faire parti de ces gens qui ne sont personne.

VIII. Je me perdrai à Ghardaïa

Soleiman et Boubakar on payé afin de faire le chemin vers Ghardaïa en camionnette, celle-ci surchargée fait que Soleiman se trouve sur le toit du véhicule. A côté de lui se trouve Ahmed, un marchand algérien rentrant chez lui qui se vante d’avoir fait bonne affaire. C’est lors d’une pause à la station service que Soleiman décide de s’en prendre à Ahmed, il l’agresse en l’assommant puis le vole de son argent et décide de retourner à la camionnette. Celle-ci finit par partir sans Ahmed et Soleiman réalise que ce qu’il vient de commettre est effroyable et que ce qu’il a fait à cet homme sans doute pas aussi riche qu’il le prétendait est horrible. Il se sent sali, lorsqu’il donne une partie de cet argent à Boubakar et que celui-ci le regarde avec des yeux remplis de tristesse comme s’il avait voulu préserver en Soleiman quelque chose d’innocent mais en vain. Cependant tous les deux savent que cet argent est une nécessité est gardent le silence.

Le groupe arrive finalement à Ghardaïa puis Boubakar décide de chercher un nouveau camion qui pourrait les emmener à Oujda car avec l’argent volé ils peuvent désormais directement partir.

Sur le marché, Soleiman a rencontré quelqu’un à qui il a donné le collier de son frère, cette personne l’a étrangement revigoré et lui a redonner l’envie et l’obstination de se battre pour son avenir.

Pendant ce temps Boubakar a trouvé un camion pour les emmener.

IX. La reine d’Al-Zuwarah

Arrivé en Libye, on retrouve Salvatore aux commissariat se faisant interroger, ils lui posent des questions sur sa vie mais l’ex-commandant ne souhaite pas y répondre sauf à quelques-unes. Il se demande si les policiers ne vont pas le renvoyer en Sicile et si c’est la cas il se dit qu’il erra dans les ruelles en espérant que personne ne le reconnaisse.

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