Eléments Fondamentaux De La Distribution
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du franchiseur.
ASSOCIEE
Groupements
d’achats
Chaînes
volontaires
Franchises et
concessions
INDEPENDANTE
Grossistes
Détaillants
INTEGREE
Grands magasins
Magasins populaires et
coopératifs
GMS et discounters
GSS
Magasins d’usine
e-commerce
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- Concession : contrat par lequel un commerçant ou un industriel
(concédant) délivre à un nombre limité de commerçants
(concessionnaires) le droit de vendre ses produits.
Le commerce intégré est constitué d’entreprises qui cumulent les fonctions de
gros (assurées par des centrales d’achat) et de détail (points de vente gérés par
des salariés du groupe). Le commerce intégré développe une stratégie
commerciale globale pour l’ensemble de ses points de vente et canaux de
distribution et répond à une logique de développement financier.
- Les grands magasins offrent en centre ville, dans une vaste surface un
large assortiment de produits à dominante non alimentaire. Ce type de
magasins connaît actuellement des difficultés liées à l’importance de leurs
charges de structure et à la concurrence des nouvelles formes de
commerce.
- Les magasins populaires offrent dans de multiples rayons un assortiment
assez large mais peu profond de biens (y compris alimentaires) dans une
gamme de prix assez basse avec un service réduit, le plus souvent en
libre-service. Situés en centre ville, ils connaissent des difficultés depuis
les années 60-70 pour des raisons identiques à celles des grands
magasins.
- GMS : ce sont les grandes et moyennes surfaces (supérettes,
supermarchés et hypermarchés) qui proposent des produits à forte
dominante alimentaire, à prix réduit et en libre-service intégral. Les plus
grands points de ventes sont localisés en périphérie des villes.
- Les hard-discounters proposent en libre-service sur une surface de vente
réduite, un assortiment très court de produits essentiellement alimentaires
à des pris très bas.
- Les GSS sont des grandes surfaces spécialisées dans un domaine
spécifique : bricolage, sport…
- Les magasins d’usines : créés par les producteurs, ils ont pour fonction
d’écouler les stocks de produits directement aux consommateurs à des
prix dits « d ‘usine ».
Le e-commerce repose sur une boutique en ligne accessible via Internet
permettant la commande, un système de paiement sécurisé en ligne et une
infrastructure logistique puissante pouvant assurer les livraisons dans le monde
entier. Le commerce électronique se développe aussi bien sur le marché B to B
(entreprise à entreprise) que sur le marché B to C (entreprise à consommateur).
C’est un puissant outil de segmentation, puisqu’il est possible, à travers le site
web, de s’adresser personnellement à chaque client. Le commerce électronique
va révolutionné l’achat à domicile (les vépécistes ont été les pionniers de la
vente en ligne), bien qu’aujourd’hui la vente interentreprises représente près de
80 % du CA réalisé en ligne. Toutes les formes de commerce traditionnelles
(indépendant, associé ou intégré) l’ont mis en place. Le e-commerce constitue
pour l’instant, une voie complémentaire aux points de ventes et pour certains
commerçants indépendants un moyen de survie.
1.1.5.3. Les évolutions de la distribution
L’appareil de la distribution, longtemps dominé par les fabricants, a
considérablement évolué ces trente dernières années, sous la pression des
changements qui ont marqué la consommation. (Voir « Spécial 40 ans » LSA n°
1609 déc. 1998 et « 2000, l’année de la consolidation LSA n°1699 16 nov. 2000)
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L’apparition des GMS (GSA et GSS)
Les grandes surfaces alimentaires et d’équipement de la maison sont presque toutes
nées pendant les trente glorieuses. Avec l’individualisation des modes de vie, la
pratique du discount gagnera les chaînes d’équipement de la personne dans les
années 80. Avant que les enseignes de produits culturels et de hard-discount ne
prennent le relais.
- 1958 : GOULET TURPIN ouvre EXPRESS MARCHE
- 1960 : CARREFOUR
- 1961 : AUCHAN
- 1967 : STOC
- 1969 : CASTORAMA
- 1972 : CONTINENT
- 1973 : INTERMARCHE
- 1976 : DECATHLON…
Evolution de la réglementation juridique
décret du 24 juin 1958 : promulgué par le général De Gaulle, ce texte interdit le
refus de vente qu’opposaient les industriels aux distributeurs, la fixation de prix
minimum de revente, les majorations discriminatoires de prix, les ententes
entravant la libre concurrence… Ce décret a ouvert la voie à la grande
distribution.
Décret du 16 septembre 1971 imposant un affichage obligatoire du prix des
produits exposés à la vente
La loi Royer du 27 décembre 1973 est un texte général d’orientation du
commerce et de l’artisanat. Réprimant par exemple la publicité trompeuse, elle
est surtout connue comme le texte pilier en matière d’urbanisme commercial. Par
le biais d’autorisations, elle influe sur la localisation des points de vente en
fonction de leur superficie. Toujours en vigueur, elle a été modifiée par la loi
Sapin en 1992 puis par la loi Raffarin en 1996 afin de geler les ouvertures de
grandes surfaces.
La loi Galland du 1er juillet 1996, porte sur la loyauté et l’équilibre des relations
commerciales. Cette loi modifie l’ordonnance Balladur de 1986 : le refus de vente
n’est plus un délit civil, la prohibition de la revente à perte est étendue aux
publicités l’annonçant, la pratique de prix abusivement bas est réprimée. Elle
précise également les délais de paiement, les conditions de référencement et de
déréférencement, etc.
La loi Gayssot (2000), complète la loi Raffarin par la création de SCT (schémas
de cohérence territoriale) prévoyant d’assurer les grands équilibres entre le
développement urbain, la préservation des espaces naturels et
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