Etude De La Productivité De l'Industrie Américaine, A Travers Le Compte De Surplus
Documents Gratuits : Etude De La Productivité De l'Industrie Américaine, A Travers Le Compte De Surplus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresa méthode de surplus de productivité globale des facteurs pour pouvoir ensuite définir celui d’avantages et de compte de surplus dans une premier partie.
Ensuite ceci nous permettra de d’analyser l’économie américaine à travers cette méthode ainsi définir les principaux bénéficiaires des gains de productivité effectués aux Etats-Unis au cours de la période 1987-2007.
PARTIE 1 : Méthodologie , l’analyse des gains de productivité et de leur répartition à travers le compte de surplus
La méthode de surplus d’activité est une méthode française, apparue au cours des années 1960, éditée par l’ordre des experts comptable et comptables agréés en 1981 suite aux études des revenus et des coûts qui ont été réalisées par le centre d’études et de recherche sur les coûts.
Cette méthode avait pour objet (en vue de) chercher des outils aptes à dépasser les difficultés rencontrées par certain type d’entreprise dans l’appréciation de leur performance avec les méthodes classiques surtout les entreprises d’utilité publique.
Afin de comprendre cette méthode, il convient de définir la notion de productivité pour ensuite expliquer le surplus de productivité globale (1).
Suite à cela, nous pourrons dégager l’ensemble des avantages liées à cette méthode.
1) Définition et mesure du surplus de productivité et son lien avec la productivité globale des facteurs
Claude ALAZARD et Sabine Sépari définissent dans leur ouvrage « Contrôle de Gestion » la productivité comme : « le rapport entre un résultat et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir » (par exemple « production en quantité/matière première en quantité » représente la productivité de matière première c'est-à-dire combien d’unité de matière première à utiliser pour produire une unité de bien).
Il faut signaler à ce niveau que plusieurs facteurs de production peuvent être distingués et nous pouvons à ce titre citer : main d’œuvre, capitaux, matière première…etc.
La méthode de surplus de productivité peut, quant-à elle, être définie comme une technique qui mesure la variation de productivité. Elle représente donc la variation de production sur celle des facteurs qui la contribue. Autrement dit elle caractérise la contribution des facteurs de production à la production de l’entreprise.
Elle permet donc de dresser une carte par laquelle l’entreprise identifie les ressources de surplus et ses emplois.
Deux principes majeurs sont adoptés par la méthode de surplus de productivité.
D’une part, l’analyse de variation doit se faire par rapport à une année de référence, et non par des mesures absolues.
D’autre part, l’élimination de l’incidence d’évolution des prix lors de l’analyse, ainsi la variation est évaluée au prix de la période de référence.
Claude ALAZARD et Sabine Sépari distinguent dans leur ouvrage contrôle de gestion deux étapes dans le processus d’application de la méthode :
Dans un premier temps, il faut s’attacher à la définition des variations :
Soit : ∆ Variation ; Q quantités de produits obtenus, p prix du produit
L’expression comptable d’un produit (quantité de produits* prix du produit) s’écrit :
Pour la période de référence : (Q*p)
Pour la période traitée : (Q+∆Q) (p+∆p)
Ainsi la différence s’écrit : (Q+∆Q) (p+∆p) – (Q*p)
Ou encore = ∆Q*p + Q*∆p+∆Q*∆p
= ∆Q*p + ∆p(Q+∆Q)
= (p1-p0)*p0 + (p1-p0)*Q1
(p1-p0)*p0 représente la variation de quantité valorisée au prix de la période de la référence.
(p1-p0)*Q1 représente la variation de prix pondérée par la quantité de la période traitée.
Dans un second temps, la mise en place de ce processus implique l’identification de productivité et surplus.
Ainsi, le surplus de productivité globale des facteurs (SPG) est la différence entre volume des produits et volume des facteurs.
Autrement dit, il est la différence, entre deux périodes, entre les excédents de quantités produits et les excédents de quantités consommées, ces quantités étant évaluées en coût constants.
SPG = ∑pi(Qi+∆Qi)- ∑fi(Fi+∆Fi)
Et comme ∑p*Q = ∑f*F, il vient :
SPG = ∑p*∆Q - ∑f*∆F
Avec p : prix des produits f : prix des facteurs
Q : quantité des produits F : quantité des facteurs
Les difficultés d’analyse sur les postes de charge et de produit :
Des variables exogènes biaisent la mesure des facteurs de production, en particulier l’inflation et la qualité.
❖ L’inflation : la méthode donne toute sa validité dans un contexte de stabilité des prix. Il ne faudrait pas que l’inflation perturbe l’influence de l’augmentation des prix. Or les données de la comptabilité générale sont enregistrées au coût historique. Il faut donc utiliser des méthodes de réévaluation pour neutraliser l’effet de l’inflation le cas échéant.
❖ La notion de qualité : cette analyse reste quantitative. Elle n’intègre pas de critères qualitatifs que la comptabilité analytique ne contient pas. Il est donc difficile de comparer des produits qui diffèrent sur ces aspects.
2) Définition et mesure des avantages et l’équilibre du compte de surplus.
Le raisonnement sera exposé par rapport aux facteurs. Il se généralise aisément aux produits.
L’ensemble des charges de l’entreprise sont simultanément des coûts pour l’entreprise et des ressources pour certains bénéficiaires : fournisseurs, salariés, apporteurs de capitaux, banques, Etat.
Par « avantage » nous entendons ici « les suppléments de valeurs obtenus, du fait des variations de prix, par les acheteurs des produits de l’entreprise ou par les agents économiques qui lui procurent ses facteurs de production ».
Ainsi une hausse des prix d’un article peut avoir différents impacts en fonction de la qualité de l’article.
Si cet article est un facteur de production pour l’entreprise alors la hausse du prix sera avantageuse pour les fournisseurs mais aura un impact défavorable sur l’entreprise.
A contrario si cet article est un produit fini de l’entreprise alors la hausse du prix sera un avantage pour l’entreprise mais un désavantage pour le client ;
A titre d’exemple, nous pouvons l’appliquer aux frais de personnel de l’application : nous avons obtenu un écart sur prix de 680 000€ et un écart sur quantité de 500 000€.
Les 680 000€ s’analysent en un « avantage » réparti aux salariés (sous la forme d’une augmentation de leurs salaires par exemple) et une « perte de productivité » de 500 000€ due à un allongement du temps de travail, à moins qu’elle ne soit compensée par une augmentation au moins égale de à la valeur produite.
DEMARCHE : afin de comprendre la démarche, il faut…
- calculer d’où vient le surplus c'est-à-dire quels sont les apporteurs,
- puis entre qui il est partagé, c'est-à-dire quels en sont les bénéficiaires.
De la même manière que : (Q+∆Q)(p+∆p) – Q*p = ∆Q*p + ∆p(Q+∆Q)
-On peut écrire : (F+∆F)(f+∆f)-F*f=∆F*f+∆f(F+∆F)
-du fait de l’égalité des comptes de résultats, on obtient :
∆Q*p+∆p(Q+∆Q)= ∆F*f+∆f(F+∆F)
ET
∆Q*p - ∆F*f = -∆p(Q+∆Q) + ∆f(F+∆F)
SPG = ∑ des avantages des acheteurs de produits ou des apporteurs de facteurs
Le surplus mesure globalement l’impact des changements autres
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