Etude De Marché Préservatifs
Mémoire : Etude De Marché Préservatifs. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiressécurité (norme EN600 :1996, marquages CE et NF), il n’y a plus aujourd’hui « un » mais « des » préservatifs.
I] La définition du marché des glaces
A] Structure du marché
▪ Marché principal
Le marché du produit est formé par les préservatifs.
▪ Marché des produits substituts
Nous avons pu voir que le mode d’utilisation du préservatif avait beaucoup évolué ces dernières années. En effet, ce dernier n’est plus qu’un simple moyen de contraception car il est également devenu un partenaire de plaisir ; c’est pourquoi il existe autant de variétés à ce jour.
Si le préservatif est acheté en vue d’en faire un moyen de contraception alors les produits substituts concernent la pilule, le stérilet, les spermicides, l’implant contraceptif ou encore la contraception d’urgence.
Si en revanche le préservatif est utilisé comme partenaire de plaisir alors une longue liste de produits substituts apparait. Parmi eux : vibromasseurs, godemichés, boules de geisha…
Si l’on considère le préservatif comme à la fois un moyen de contraception et un partenaire de plaisir alors le marché des produits substituts est l’ensemble des marchés décrits ci-dessus.
▪ Marché générique
Le marché générique se définit comme étant celui des relations sexuelles (que ce soit sous sa forme sanitaire ou ludique).
▪ Marché des produits complémentaires
Le marché des produits complémentaires du préservatif est assez restreint étant donnée la fonction et la présentation relativement basiques de ce dernier. On peut retenir cependant anneaux vibrants, parfums, ou encore lubrifiants de toutes sortes.
B] Segmentation produits du marché
▪ Le cœur du marché : le vrac
- Les préservatifs masculins
- les préservatifs féminins
- les préservatifs sans latex
▪ Le moteur du marché : les préservatifs basiques
Dans ce secteur nous retrouvons le préservatif basique vendu en distributeurs, grandes surfaces, pharmacies et distribué gratuitement lors d’actions préventives notamment.
▪ Le savoir faire du marché : les spécialités
Dans un souci ludique, de confort, de sensation et tout simplement en vue de détacher l’image contraceptive du produit, ces dernières années ont vu apparaitre sur le marché bon nombre de fantaisies dans le domaine. Par exemple ; les préservatifs texturés, parfumés, anatomiques…
▪ L’avenir du marché : le bio
L’écologie apparait aujourd’hui comme le début d’une ère de préoccupations pour notre société. Les actions se multiplient et le marché du préservatif pourrait bien être touché, comme la majorité des produits d’ailleurs.
II) Sens étroit
- Taille du marché et tendance
Le secteur génère un chiffre d’affaire de 23,4 millions d’euros soit 31,5 millions de préservatifs vendus en 2007. Il est marqué par une forte saisonnalité puisque 40 % des ventes sont réalisées lors de la période estivale. Le marché enregistre cependant une forte régression depuis 2 ans, malgré un rebond des ventes en 2003. En 2005, le chiffre d’affaire s’élevait à 47 millions d’euros, c'est-à-dire 55 millions de produits vendus, soit une baisse d’environ 50 %.
- Les parts de marché volume
DUREX ( 39 %
MANIX ( 38 %
INTIMITY ( 15 %
- Quelques part de marché valeur
DUREX ( 45 %
MANIX ( 30,5 %
- Plus grandes parts de marché par groupes
Moins de 35 ans ( 80 %
- Parts de marché par segments
Protection simple ( 47 %
Sensualité ( 30 %
Sensations ( 23 %
III] Sens large
A] Analyse concurrentielle :
➢ Sur le marché du préservatif la concurrence est rude avec pas moins d’une trentaine de marques présentes.
Les trois leaders avec plus de 92 % du marché français sont les sociétés anglaises Durex (également leader mondial) 39 % des ventes, australienne Manix 38% et française Laboratoires Juva (marque Intimy) avec 15%.
Pour les marques il est difficile de se démarquer de la concurrence car les produits en grande partie identiques, les prix ne présentent pas une différence significative importante, le seul moyen est alors l’innovation sur la notion de plaisir et de nouvelles expériences.
➢ La différence de prix est très variable selon les marques et selon les caractéristiques des préservatifs. Par exemple, on peut observer une différence de 0,50 centimes d’euros entre deux produits identiques de marques différentes.
Les prix pour des boites de 12 préservatifs sont de l’ordre de 8 à 9 euros néanmoins certains peuvent atteindre jusqu’à 15 euros ou seulement 5 euros pour la même quantité. Cette différence de prix s’explique par la qualité de la marque qui est plus ou moins reconnue ainsi que de la variété de la gamme du produit. Le lieu de vente est aussi un facteur de ces différences, les pharmacies sont plus chères que les grandes surfaces.
Certaines marques peu connues proposent 12 préservatifs avec un goût ou un effet spécial à seulement 3,95 € comme LUBRIX. On peut aussi trouver dans certains lieux de vente comme sur internet un préservatif à 0,20 centimes d’euro.
Le gouvernement a pris des dispositions auprès des marques pour mettre en application sa politique de prévention. En effet l’Etat veut communiquer les risques de MST (maladies sexuellement transmissibles) et rendre plus facile l’accessibilité aux moyens de contraception.
Pour cela, une marque propose aujourd’hui 5 préservatifs pour 1 euro.
Les utilisateurs avouent « si la boite est plus chère, c’est que la qualité est meilleure » qu’ils ne se fient qu’aux prix et aux marques dans leurs achats. Cela s’explique par un besoin de sécurité et de sureté. Le consommateur préfère mettre un ou deux euros de plus dans son achat pour ne pas avoir de doute lors de l’acte sexuel.
➢ C’est un fait : la peur des maladies fait vendre des préservatifs.
Les marques de préservatifs possèdent un avantage par rapport à certains autres produits.
Même si elles doivent se différencier de la forte concurrence du marché, elles n’ont pas la nécessité de rappeler l’importance et l’utilité de leur produit. De nos jours, le préservatif est bien ancré dans l’esprit des consommateurs, il a une place importante dans la vie de tous les jours.
Profitant d’une publicité constamment présente sur les Grands Médias avec les politiques de prévention contre les MST, les marques doivent néanmoins être présentes communiquer en proposant de nouveaux produits innovants et diversifiés.
Les différentes marques sur la notion la plus importante aujourd’hui : l’innovation.
Au niveau du produit lui-même, le packaging est sans cesse renouvelé par les marques qui ne cessent d’innover surtout sur le préservatif masculin plus a la mode.
Le co-branding se généralise avec des marques comme M&M’s, CHUPA CHUPS ; Louis VITTON ou encore PUMA. Une marque de préservatif préfèrera s’associer avec une autre qui porte les mêmes valeurs telles que le dynamisme, la jeunesse, la puissance, le caractère ou bien le plaisir.
La communication peut se faire à travers les hors médias tels que internet, la PLV avec des stands, des relations presse, des mécénats et parrainages.
➢ Les préservatifs sont fortement représentés dans les lieux de ventes. Le rayon est vaste et bien garnit. Ils sont présents principalement dans les pharmacies, les grandes et moyennes surfaces mais aussi dans les distributeurs dans la rue, dans les boites de nuit et les bars, dans les boutiques de gadgets tendances.
Internet et ses nombreux sites permettent l’accessibilité à ces produits qui sont moins chers et variés. Ces sites de ventes sont en constant développement.
Avec les politiques et les associations, la population française a beaucoup plus l’occasion d’obtenir des moyens de contraception. Des distributions
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