Fiche de lecture "Le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde
Fiche de lecture : Fiche de lecture "Le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar perrine01 • 27 Juillet 2017 • Fiche de lecture • 1 655 Mots (7 Pages) • 6 410 Vues
Le portrait de Dorian Gray
Cette œuvre fût écrite en 1890 et elle se présente comme un conte philosophique et social, à la fois sombre et fantastique.
Cette œuvre utilise également le mythe d’une jeunesse éternelle.
Dans ce roman, on nous emmène dans la ville de Londres de la fin du XIXème siècle
Il y a plusieurs personnages et scènes
L’un des beaux salons et du milieu de l’art et l’autre des bas-fonds sinistres et angoissants. Dorian Gray, jeune séducteur mondain d’une extraordinaire beauté, candide, a fasciné Basil Hallward, un peintre talentueux qui lui peint le portrait idéal. Après avoir formulé un voeu, c’est le portrait et non le vrai visage de Dorian qui vieillira et surtout portera les traces de ses pêchés On peut conclure que Dorian vend son âme pour garder sa beauté de jeunesse.
Ce roman retrace le lent déclin de Dorian, qui pouvant cacher physiquement, devient un monstre de cynisme, de corruption aux mœurs dévoyés.
Présentation de l’œuvre
Au niveau des deux premiers chapitres, on nous montre la rencontre entre les trois principaux personnages du roman.
Il y’a Basil Hallward, un peintre reconnu et talentueux, qui raconte à Lord Henry Wotton, un homme quelque peu, franc et cynique au premier abord, avec une influence immorale sa rencontre avec le jeune Dorian Gray dont la beauté le perturbe énormément.
Basil idolâtre Dorian, le complimentant. Il correspond parfaitement à l’idéal de beauté et de pureté recherché par le peintre qui en fait par la suite un portrait magnifique.
Dorian deviens sa source d’inspiration.
Dorian entre en scène dans le chapitre suivant. Jeune aristocrate de bonne
famille, beau et innocent.
Beau parleur, Henry dont les discours emphatiques sont souvent contradictoires s’amuse à lui faire part de son hédonisme immoral et l’avertit de sa future décadence, réveillant en lui l’idée de cette jeunesse éternelle et la peur finalement de voir son visage prendre de l’âge, alors que son portrait restera intacte.
Sans le savoir, Le jeune homme scellera un pacte.
Les chapitres suivants comportent le premier méfait de Dorian. Le récit se déroule dans deux lieux.
Le premier lieux sont les salons où Dorian brille par son éclat, puis par la suite, le deuxième lieu sont les quartiers sombres reflétant la pauvreté de Londres, où le jeune Dorian pense voir la perfection physique en une jeune actrice nommée Sibyl Vane. Jeune actrice venant d’un milieu pauvre, dont sa grâce est en totale contradiction avec le milieu où elle vit.
Malheureusement, Sibyl effectue une piètre prestation devant beaucoup de monde et Dorian, narcissique, la rejette.
Cet acte constituera le premier méfait de Dorian dont la colère égocentrique a poussé la jeune actrice à mettre fin à ses jours. Elle voyait en Dorian l’aboutissement d’un rêve, disparaissant.
Il y a alors quelque chose qui se passa sur le tableau, le pacte que Dorian as prononcé, changea le tableau, en un visage abîmé et un sourire cruel.
Cela sera les premières traces de cynismes.
Le peintre, Basil sera le premier à voir le changement morale de Dorian et, demandant par la suite de revoir son œuvre, Dorian refusa, par peur qu’il découvre le pacte.
A cause de ce pacte, cela va mener Dorian dans une paranoïa au moindre regard vers son portrait peint, car finalement, il se rend compte que ce portrait lui révèle sa vrai personnalité, son âme mise à nue. Le jeune homme éprouve également une hautaine satisfaction à la possibilité d’être le seul à pouvoir voir son âme sur son tableau.
Par la suite, le roman procède à une longue transition temporelle. Avant cela, Dorian s’est vu offrir, de la part de Lord Henry, un livre qui vante la recherche des plaisirs de la jeunesse. Ce livre aura dès lors, une très grave influence sur Dorian, ainsi que son évolution psychique mais également psychologique.
La suite du roman se projette vingt ans plus tard : l’auteur fait un raccourci sur les nombreux crimes et délits commis par Dorian, qui finalement, aidera à simplement décrire l’apprentissage artistique du jeune homme.
Il y’a plusieurs scènes, dont la première scène marque les retrouvailles de Dorian qui possède une mauvaise réputation, avec Basil. Le peintre ne comprend pas pourquoi cette évolution néfaste ne marque pas le visage du jeune homme.
Il lui demande, orgueilleux de lui dévoiler son âme, mais, pris de folie, Dorian le tua.
Plus tard dans le roman, un chapitre montre le nouveau caractère de Dorian, ce jeune homme qui viens d’être déposséder de sa candeur et de sa timidité.
Il s’adonne à des chantages pervers, fréquente des lieux obscurs et sera proche des fumeries d’Opium.
Le jeune homme possède une âme de plus en plus noire et corrompue.
A la fin du roman fantastique, la scène se roule dans la propriété du jeune homme avec d’autres convives. La fin du roman se déroule à Selby Royal, sa propriété où il a convié d’autres convives, des hommes qui affectes une suprême élégance dans leur toilette, leurs manières et leurs goûts.
De là, Dorian s’angoisse de son avenir à cause de sa conscience qui lui relates plusieurs faits, et sombre davantage dans la folie.
Il se sent comme maudit avec tout ce qu’il se passe. Il décide de mettre un terme à tout cela en lacérant son portrait.
Il meurt par la suite, et le portrait recouvre son visage d’autrefois, naturel, candide, timide.
Analyse de la folie
Dorian, apparait au début de l’histoire comme un jeune homme candide et timide, mais nous nous apercevons au fur et à mesure de sa discussion avec lord Henry, avec ses discours flatteurs, qu’il n’est que narcissisme.
Il est d’une nature égocentrique également. Il cite « je suis jaloux de tout ce dont la beauté ne meurt pas, je suis jaloux
du portrait que tu as peint de moi (…), un jour, il me ridiculisera ».
C’est comme si il savait que, son âme aussi noire, est composée de quelque chose d’encore plus sombre, que psychologiquement il n’est pas si doux que ça, et qu’il lui suffit d’une seule chose dérangeante pour le chamboulé à tout jamais.
On sent la haine dans cette phrase, mais n’imaginons pas la folie qui se cache derrière ce personnage angélique.
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