Géopolitique Du Tourisme Et Gestion De Crise
Commentaires Composés : Géopolitique Du Tourisme Et Gestion De Crise. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires, tentés par l‘indépendance Le retour des inégalités et le marché noir
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Soraya SAIT/Géopolitique du SAIT/Gé tourisme et gestion de crise/EMVOL1
Cuba de Batista à Castro Cuba s‘est présenté comme la destination Caraibes
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+ fort taux de croissance dans les 90‘s (+16%/an) Au sein de l‘espace Caraibe aucune destination n‘a connu ce taux de croissance annuel En même temps l‘économie s‘effondre : -40% pour le PNB durant la décennie 90 Le tourisme défini comme moyen de réorienter tout le sysème économique national
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Avant 1989, Cuba appartenait au bloc de l‘Est
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Sucre et cigares vendus à l‘ex-URSS contre blé et pétrole En 1989, le pays devient orphelin : ne sait plus à qui vendre sa production Il faut donc mener une politique de développement touristique
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Tourisme : industrie de remplacement dans le cadre d‘une politique de reconversion
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Politique définie dans un cadre étatique : Castro met en place le levier du tourisme
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Il crée des outils, des structures touristiques Economie touristique dans le but d‘une intégration régionale : dollariser l‘économie Parallèlement Cuba va localiser les flux de marchandises en provenance des USA à destination des Caraibes Création des grandes alliances économiques (ALENA) : Cuba veut s‘intégrer à la puissance américaine (N, S et Centrale) mais reste communiste
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Les atouts de Cuba
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L‘espace 44 000 Km2 (10% de la France) Archipel de 4 195 îles (Cayos/keys : calcaires, rocailleuses) avec une grande île entourée de petites îles qui forment une barrière La Sierra Maestra : massif montagneux de 1 974 m
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Un concentré de l‘espace caraïbe au niveau climat et paysage 25,5°en moyenne, 1 515 mm de précipitations, 330 j de soleil par an linéaire côtier de 5700 km de côtes mais seulement 5 à 10% de l‘espace exploité touristiquement au Nord de Cuba, une barrière de corail (Reef) au Sud, le récif montagneux : seule la côte N est exploitée touristiquement
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La proximité du marché émetteur Meilleure situation de l‘espace caraïbe : proche du bassin émetteur (à 150 km des côtes de la Floride) Mais les US (hors expatriés) n‘ont pas le droit d‘y aller en raison de la situation politique
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Une nation ancienne Première destination découverte par les européens (liens historiques avec l‘Europe) Au XVIe, création des grandes villes cubaines : La Havane, Santiago de Cuba, Velasquez, Trinidad, Holguin, Cemaguey
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Une nation ancienne, indépendante depuis 1853, fière et consciente de son passé Fin du 19 ème, dépendance vis à vis des USA car le président Batista est manipulé par les US 1956-59 : libération US, entrée dans le communisme avec le Che et Castro Mise en place d‘un nouveau système économique + socialiste, glisse peu à peu vers une économie libérale
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Les contours de la destination cubaine : émergence ou renaissance ? Cuba connaissait le tourisme, il s‘agit d‘une renaissance du tourisme pré 1959 avec Batista (rhum, filles et cigares) et pré-Castro A la Havane, environ 300 000 touristes US (destination canaille, auteurs US comme Hemingway donnent au tourisme un attrait culturel) En 1959-60, Castro arrive au pouvoir : tourisme abandonné et interdit sur le territoire (immoral)
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Fermeture des hôtels, reconversion des prostituées…
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Castro se coupe de la première ressource du pays
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Fermeture touristique totale sauf pour le tourisme médical (thalasso) de la nomenklatura russe Un tourisme opéré et entièrement géré par l‘Etat (90‘s) INTUR SA (1982) : Institut National du Tourisme Cubain (conception, promotion et aménagement touristique) CUBANACAN SA (1987) : holding financière (hôtels, restaurants et haciendas, marinas, centres de plongée, agences nationales de transport, centre de congrès…) Obligation de passer par celle-ci pour s‘implanter touristiquement à Cuba
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Fonctionne avec l‘apport de fonds de sociétés au capital mixte Aujourd‘hui, une centaine de joint-ventures aux avantages suivants :
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Le partenaire étranger Une exclusivité sur le site Embauche de main d‘oeuvre locale Facilités fiscales selon les zones d‘implantation Rapatriement des bénéfices L‘Etat cubain + de taxes d‘aéroports perçues et droits d‘atterrissage, taxes sur les achats Mise en place de droits d‘importation sur les biens et services nécessaires à l‘aménagement touristique (rapporte 1Mds$)
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Aujourd‘hui, le tourisme cubain
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La perle des Caraïbes dépasse les 2 M de visiteurs et profite de : La chute du dollar (Pesos convertible basé sur le cours du dollar US) De l‘assouplissement de certaines règles concernant les transits d‘argent et de personnes via les USA
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Permet aux Cubains expatriés de se rendre dans l‘île D‘une industrie touristique parfaitement rôdée et reconnue comme telle
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Actuellement les + fervents défenseurs de la levée de l‘embargo américain sur Cuba sont… les américains! La TIAA (Travel Industry of America Association) estime que sans l‘embargo sur le régime castriste
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Près d‘1 M de touristes US seraient prêts à se rendre à Cuba chaque année Soit une augmentation de 50% du nbre de visiteurs De quoi modifier le paysage touristique de l‘île et accroître la dépendance vis-à-vis des USA et du dollar
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Si le tourisme ne représente pas la première industrie de Cuba (culture du tabac et de canne à sucre en tête) Les devises apportées par les visiteurs évitent néanmoins au pays de suffoquer par manque de liquidité De +, le tourisme représente une source de revenus + stable et + modélisable que la production de tabac ou de sucre qui est toujours à la merci d‘une chute des cours ou des aléas climato-écologiques Aujourd’hui, la zone des Caraïbes se compose des destinations concurrentes entre elles et Cuba est seule de son côté avec une politique agressive
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Des limites existent à l’expansion touristique de ce type de destinations localisées : Environnementales : sur l’appréciation du produit et sa durée de vie La diversification aux marges du bassin Caraïbes avec des destinations émergeantes comme les pays d’Amérique Centrale : Honduras, Nicaragua, Costa Rica et d’Amérique du sud : Bélize La diversification des produits et de l’offre : de nouveaux types de croisières, des stations luxueuses aux Bahamas, un revirement écologique des Antilles…
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La dépendance de l’île à l’égard du tourisme : d’une dépendance agricole
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