Intro dissertation Montaigne, des Cannibales et des Coches

Montaigne fait l’éloge de ses propres valeurs politiques et humanistes par le biais des Indiens dit « cannibales » dans ses essais. Il est vrai que Montaigne, dans son ouvrage, critique la société européenne opposée à la supériorité de celle des Amérindiens. De plus, cela lui permet aussi de promouvoir ses idées humanistes.

En effet, les Amérindiens sont des peuples encore purs, naïfs et proches de la nature mais cette simplicité que traduit leurs modes de vies révèle une société plus juste et dépourvue de « vices » contrairement aux européens comme l’explique si bien Montaigne dans le chapitre des Cannibales avec notamment l’exemple des Tupinamba. Il dépeint avec ce peuple une organisation communautariste: leur manières de vivre ensemble dans des habitas collectifs (bien que les hommes et les femmes dorment séparément et qu’ils soient regroupés par tribus) ainsi que leur routine où l’homme, la femme et les plus âgées ont chacun un rôle bien définis, respectivement :la chasse, la préparation de l’alimentation ainsi que l’exécution de divers tache et une prêche commune pour ces derniers. Pour eux, chaque tâches a la même importance et l’un dépend -de manière directe ou non- de l’autre. Bien que primitive, c’est une société bien plus solidaire et égalitaire que celle des européen ce que Montaigne ne se garde pas de souligner. Pour terminer ces peuples ont aussi une conception très communautaire et humaniste du partage et de la famille, toute la tribus est une grande famille « les vieillards sont pères à tous les autres », personne n’a de propriété ni d’héritage personnel, toute choses (cela ne concerne pas vraiment tout bien évidemment) est un bien commun.