Lecture Analytique Des Essais "Des Cannibales" De Montaigne

a nature.

*Il est en désaccord avec la définition du barbare des Occidentaux : « Ce qui n’est pas de son usage ». Pour lui, Les barbares sont juste différents.

A la ligne 1, il donne son opinion : Il ne voit pas de barbarie dans ce qu’on lui a rapporté.

D’une part, il est même admiratif vis-à-vis d’eux : son expression montre la surprise : « chose étonnante ».

Il reconnait aussi leurs valeurs guerrières : « Fermeté » « Déroute ; Effroi »

D’autre part, il justifie leur cannibalisme : « bien traités » ; « Commodités » ;

C’est une coutume, qui « représente une extrême vengeance ».

2- Il critique alors le comportement des portugais.

On remarque en effet un registre ironique dans son premier paragraphe : énumération du mot « parfait », pour montrer qu’au final, les portugais ne valent pas mieux :

En comparant les deux attitudes face aux prisonniers, il dénonce les portugais :

Cela en utilisant le détail de leur façon de tuer : ils les torturent, ce qui explique cette « extrême vengeance » des sauvages.

Montaigne a en fait détourné les paroles des portugais contre eux : ce sont eux les véritables barbares : « déchirer par tourment et par gênes un corps encore plein de sentiments, le faire rôtir par le menu, le faire mordre et meurtrir aux chiens et aux pourceaux. »

Conclusion : Montaigne semble décrire les sauvages de manière objective ; enfaite, il n’en est rien. Par le biais de cette description, il montre que le sauvage n’est pas aussi sauvage qu’on le pense, et que le véritable barbare est « l’homme civilisé ».

Dans ce texte, on voit apparaître cette idée que le sauvage vit en harmonie avec la nature. Ils s’agît du mythe du bon sauvage, qu’on retrouvera au XVIIIème siècle à travers des textes comme celui de Diderot : Supplément au voyage de Bougainville.