Jean de la Bruyère, Les Caractères, chapitre IX, « De l’homme »

Jean de la Bruyère, Les Caractère, chapitre IX, « De l’homme »

La Bruyère est un auteur moraliste du 17ème siècle. Il a écrit Les Caractères en 1688, en s'inspirant de l'auteur grec Théophraste, afin de critiquer les mœurs de son temps. Pour ce faire, il critique les comportements humains et amène ainsi, par le biais de la satire, son lecteur à un jugement personnel sur sa propre condition.

Les caractère « Irène » est un portrait type de l’hypocondriaque. Le passage raconte une anecdote située dans un passée fictif, et fait sous forme de dialogue, le portrait d’Irène venue à Epidaure pour consulter le dieu Esculape sur ses maux.

Nous nous demanderons comment La Bruyère procède pour faire réfléchir les hommes sur la condition humaine grâce à ce portrait vivant.

Plan : 1er mouvement : Le récit vivant : le comique de la scène et du dialogue (rencontre théâtralisée)

2ème mouvement : La satire de la société contemporaine de l’auteur et la réflexion morale (l’apologue)

1er mouvement :

Irène --> Prénom qui signifie « paix » ce prénom fait la satire de se personnage.

« grands frais » « tous ses maux » Hyperbole, champ lexical de l’absolu-> exagération et parodie du caractère hypocondriaque des contemporains.

insistent sur la grande quantité de problème de santé qu’a Irène.

Enuméré les maux d’irène et finalement absence de maux véritable.

Réplique entre Irène et l’oracle brèves L’oracle veut achever cette discussion le plus vite possible.

« Épidaure » = sanctuaire du dieu de la médecine

« D’abord », « et », « ajoute », « se transporte », « s’écrie » Ses indications de temps permettent d’établir la chronologie de l’action ce qui rend la scène d’autant plus vivante

« Se transporte », « voit », « consulte » L’énumération des verbes rend le récit dynamique.

Réplique d’Irène réponse du dieu --> Comme souvent au théâtre ou tout est conflit le dialogue se fait rapport de force.

Champ lexical lié à l’alimentation « appétit », « diner », « vin », « indigestion »

Les dieux invitent Irène à « mourir » pour « guérir » pour « abrégée ses jours » • Le seul mal dont souffre Irène est l’hypocondrie, c’est une malade imaginaire pour qui dieu ne peut rien faire. L’image de la destinée humaine que donne La Bruyère