Jean de la Bruyère, Les Caractères
Synthèse : Jean de la Bruyère, Les Caractères. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar yannadi • 12 Juin 2023 • Synthèse • 625 Mots (3 Pages) • 301 Vues
Oeuvre de Jean de la Bruyère publiée pour la première fois en 1688 et qui appartient au mouvement du classicisme. Un moraliste, est un écrivain qui étudie les mœurs de son époque pour éduquer les individus. C’est l’aboutissement d’un travail de plus de 20 ans compilé en “remarques” sous forme de maximes, des formules qui expriment une règle morale ou une conduite à suivre. L'œuvre s’inscrit dans le classicisme avec l’évocation en filigrane de “l’honnête homme”. Au XVII ème siècle, c’est une figure de l’homme idéal, mesuré et raffiné… qui est très présente dans la littérature de l’époque. De plus, l'œuvre s'inscrit dans la “querelle des Anciens et des Modernes”, débat littéraire et artistique qui prend racine à l’époque à l’Académie française où ses membres se questionnent sur l’avenir de la langue française. La Bruyère est dans le camp des Anciens. Selon lui, il faut s’inspirer des auteurs de l’Antiquité pour aboutir à une écriture idéale. Les Caractères de La Bruyère est une suite des Caractères de Théophraste, auteur grec du IV siècle avant Jésus Christ qui aimait aussi décrire les mœurs et passions de son époque.
L'œuvre de La Bruyère est composée de plusieurs livres, nous nous intéresserons à 5 en particulier. Livre V : De la société et de la Conversation : La Bruyère décrit les qualités requises pour vivre en société en mettant en avant des portraits de contre-exemples, c'est-à-dire des hommes arrogants, impolis, hypocrites. Il montre qu’en société, les hommes ne conversent pas et ne s’écoutent pas vraiment. Ils se contentent d’imposer leur vision du monde.
Livre VI : Des biens de Fortune : il évoque le rôle de l’argent, qui déstabilise l’ordre social. La véritable fortune ne réside pas dans ce qu’on possède puisque, selon ses propres observations, la richesse pécuniaire n’est pas liée au mérite.
Livre VII : De la Ville : La Bruyère décrit la façon dont les hommes se regardent et se comparent sans cesse entre eux, faisant de la société un véritable théâtre où tout le monde se cache derrière un masque, ou un costume, tout en se moquant des autres.
Livre VIII : De la Cour : La Bruyère dénonce l’hypocrisie qui règne dans la cour du roi Louis XIV. Les courtisans sont décrits comme des êtres superficiels, vivant dans une société fermée régie par les lois du hasard et soumise au culte des apparences.
Livre IX : Des Grands : il fait des portraits d'hommes issus de la haute noblesse. Ils n’ont aucun mérite puisqu’ils obtiennent leur privilèges à la naissance et qu’ils se comportent en plus de façon orgueilleuse et vaniteuse
Livre X : Du Souverain ou de la République : La Bruyère s’adresse au roi directement. Il critique le fonctionnement politique de la monarchie absolue qui a des conséquences désastreuses et notamment les guerres. Un souverain doit se comporter comme un berger avec son troupeau (Apologue du berger) montrer la voie, agir avec sagesse et être juste
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