DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

L'Etranger, excipit

Commentaire de texte : L'Etranger, excipit. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  21 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  1 179 Mots (5 Pages)  •  1 329 Vues

Page 1 sur 5

LECTURE ANALYTIQUE : L’ETRANGER, Excipit

« Lui parti » jusqu’à la fin

Intro :

-Albert Camus, 1913 à Mondovi en Algérie et mort en 1960.

-Ecrivain, philosophe, journaliste, nouvelliste et dramaturge.

-Militant engagé dans la Résistance, combats moraux après guerre.

L’étranger publié en 1942, 1 des romans les plus emblématiques de la littérature française du XXème. Etrange et polémique. Meursault, narrateur et pp reçoit un télégramme annonçant la mort de sa mère, il va alors aller a son enterrement puis rencontrer une femme. Il va lui arriver quelques problèmes puis va tuer un arabe, on va ensuite dans la 2ème partie, suivre sa vie à la prison.

Fin de l’œuvre, Meursault prend conscience de ce qui va lui arriver, son jugement.

Comment perçoit-on l’évolution du personnage?

Développement :

  1. La paix retrouvée
  1. Le calme

Passé composer action qui s’est déjà passé, il retrouve enfin le calme et est serein, il est apaisé.

Lui désignation de l’aumônier, c’est l’élément déclencher de sa colère, son départ engendre donc son apaisement.

Il tombe dans une sorte de coma réparateur verbe de doute « je crois que j’ai dormis ». L’apaisement et le sommeil sont liés comme le souligne le rapprochement des termes « paix » et « endormi » « la merveilleuse paix de cet été endormi ».

L’emploi hyperbolique du verbe « se jeter » indique l’épuisement du héros. Ellipse narrative qui suit (il se réveille avec des étoiles sur le visage- périphrase c’est déjà la nuit) met en avant le fait qu’il a dormi longtemps et profondément)

 « Couchette » nom commun qui est un mot plutôt enfantin calme et insouciance d’enfant.

C’est un homme nouveau qui sort de ce sommeil. Il ne craint pas la mort, au contraire, il semble plus vivant que jamais, si l’on en croit l’éveil des sens qui accompagne l’éveil de l’esprit, champ lexical de la sensation : l’ouïe (« des bruits de campagne »), l’odorat (« des odeurs »), le goût (« sel ») et le toucher (« rafraîchissaient »).

  1. Communion avec la nature

Sa première sensation est celle des « étoiles sur le visage » : la cellule autour de lui a disparu, il semble qu’il ne reste que la nature plongée dans la nuit, qui contraste avec l’agressivité du soleil aveuglant dans le chapitre 6.

Le calme de la nature: symbolise du personnage et de la campagne - Champ lexical de la nature: « des bruits de campagne, des odeurs de nuit ».

Déterminant indéfini pluriel « des » + Compléments du nom « campagne » et « nuit »: Impressionnisme, effort de la sensation rendue, idée de paix et de douceur.

Vocabulaire axiologique (qui livre un jugement) mélioratif: verbe « rafraîchir », adjectif « merveilleuse paix » + connotation féerique de ce même adjectif: Meursault se sent bien, il entre en communion avec la nature. Accentué par la métaphore « La merveilleuse paix de cet été entrait en moi comme une marée. ».

La comparaison « comme une marée » met en exergue la fusion des éléments champêtres et maritimes.

  1. Lien avec sa mère

- Meursault entre en communion avec sa mère: « Pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai pensé à maman. »: valeur des locutions adverbiales de temps qui marquent le caractère exceptionnel de cette pensée. Elles marquent un déclic.

La métaphore « près de la mort », Meursault la rejoint et communie avec elle.

L’évocation de sa mère marque aussi une boucle narrative, puisque le roman commençait par l’annonce de sa mort.

Dans cet excipit, Meursault est frappé par la similarité de leur situation : il attend sa mort dans la cellule, tout comme sa mère attendait la fin de sa vie dans l’asile de Marengo, ainsi que le soulignent l’adverbe « aussi » (« Là-bas, là-bas aussi », « Et moi aussi ») et la reprise de la même structure (« prêt(e) à tout revivre »).

Il est certain désormais qu’il a eu raison de ne pas pleurer sur elle (comme le montre l’emphase « Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle ») – ce qui lui avait été reproché lors du procès – car elle a embrassé la vie jusqu’au bout, acceptant l’idée de la mort tout comme il l’accepte lui-même à ce moment.

  1. L’acceptation
  1. La mort

« Je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. »: Cette métaphore met en exergue l’apaisement du héros et l’acceptation de la mort et de ses conséquences.

...

Télécharger au format  txt (7.2 Kb)   pdf (73.4 Kb)   docx (13.4 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com