La Corse

002. La CTC à des compétences larges en matière d’équipements, de transports, d’éducations, de formations, tourismes, … La CTC n’a cependant pas de pouvoir législatif.

II. De fortes contraintes naturelles, un retard économique.

1. Un espace littoralisé.

Le territoire Corse est fortement littoralisé. C’est-à-dire que les hommes et les activités sont largement concentrés sur le littoral.

L’opposition mer/montagne est très ancienne. Traditionnellement, la montagne était l’espace le plus attractif alors que les littoraux étaient souvent considéré comme inhospitaliers. Aujourd’hui, les choses se sont inversées à cause du déclin de l’agriculture traditionnel de montagne et du développement du tourisme. Le seul foyer de peuplement relativement important de l’intérieur est Corte et ce dynamisme démographique est largement dût à la décision d’y implanté l’université de Corse.

2. Un espace bipolarisé.

L’espace Corse est dominé par deux villes moyennes (environ 50 000 habitants) : (Venaco et Bucugna) Bastia et Ajaccio. Ajaccio est la capitale administrative (CTC, préfecture etc…) c’est un centre touristique important et c’est l’une des principales zones de commerces et de service de l’île. Bastia est un peu plus dynamique sur le plan économique même si le tourisme y est moins développer. Bastia est le deuxième port de France pour le trafic de passager. En dehors d’Ajaccio et Bastia il n’y a pas de villes importantes même si certaines zones en Balagne et dans l’extrême Sud connaissent une fréquentation estivale très importante.

3. Les activités

L’agriculture occupe 3.7% de la population active (la moyenne national est à environ 2.5%). L’industrie occupe 17.6 % de la population active (la moyenne national est de 20.5%). Les services regroupent presque 80% de la population active (76.8% pour la moyenne national)

La Corse est donc caractérisée par surreprésentation de l’agriculture et des services (notamment ceux liés à l’administration et aux tourismes). Le taux de chômage est d’environ 9% ce qui situe la Corse dans la moyenne national en revanche la Corse à le taux le plus élevé de RMI pour les régions métropolitaines.

Cependant la Corse connait une croissance démographique forte. Ce qui montre qu’elle est un espace attractif (La Corse n’attire pas que les retraités).

III. Les enjeux de l’aménagement

1. La question des transports.

L’un des enjeux majeurs de l’aménagement est la question des transports. En effet, il s’agit d’assurer une continuité territoriale qui permet de limité les handicaps liés à l’insularité et d’assurer l’insertion de la Corse dans l’espace national et européen.

Il s’agit également de lutter contre l’enclavement à l’intérieur de l’île. Cela passe notamment par une modernisation du réseau routier. (Le monde attend avec impatience une déviation pour éviter Venaco, village que nous aimons tous mais que l’on préfère regarder de loin).

Un plan exceptionnel d’investissement (PEI) a entre autre objectif de permettre à la Corse de rattraper son retard en termes d’équipement et d’infrastructure.

2. Tourisme et développement durable.

Un autre enjeu de l’aménagement est de concilier le développement du tourisme et les objectifs de développement durable. Le problème ne se pose pas de la même façon pour la montagne et pour le littoral. Pour la montagne, la mise en valeur touristique passe par la création d’un parc naturel régional qui recouvre actuellement 40% du territoire de l’île. En montagne les touristes sont suffisamment peut nombreux pour que l’impact sur l’environnement reste limité. Sur le littoral en revanche la pression est très forte ce qui conduit à une urbanisation rapide et une artificialisation