Le Monde De La Finance
Commentaires Composés : Le Monde De La Finance. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresue cependant, la banque qui a octroyé le prêt ne conservant plus ses risques, elle devient moins rigoureuse dans leur évaluation. Par conséquent, la quantité de crédits augmente et leur qualité moyenne se dégrade, créant ce qu'on appelle un comportement opportuniste.
La désintermédiation est devenue de plus en plus importante sur les marchés financiers, en grande partie en raison de l'utilisation croissante des valeurs de réunir le capital des marchés financiers, plutôt que des banques. Plus de désintermédiation réduit la quantité d'affaires disponible pour les banques de commerce. Elle également augmente la taille des marchés financiers et produit de plus d'affaires pour des banques d'affaires (donnant un avis sur l'émission de valeurs mobilières) et, indirectement, pour d'autres entreprises d'investissement (courtiers, gestionnaires de fonds, bourses etc.).
Le développement des marchés financiers ayant fait perdre aux établissements bancaires une partie de leur activité traditionnelle (collecte des dépôts et octroi de crédits), ceux-ci vont pouvoir réagir notamment en diminuant les coûts d'intermédiation, par ailleurs ils vont aller eux-mêmes sur les marchés à la fois pour lever des fonds et émettre des titres et pour acheter des titres, enfin ils vont développer toute une nouvelle gamme de services liés au fonctionnement des marchés financiers.
Ce phénomène entraine la « globalisation », conséquence de quatre réalités dont les impacts continueront à se faire sentir pendant longtemps. Elle se repose sur les quatre composantes suivantes « les 4 D » : La déréglementation, la désintermédiation, le décloisonnement des marchés financiers nationaux et enfin le développement des technologies et des communications.
Question 2 :
La monnaie est aussi vieille que les transactions et le commerce. Dès les échanges entre les humains, ceux ont cherché à trouver un intermédiaire dans leurs échanges pour les faciliter.
La monnaie métallique fut frappée pour les premières fois 650 avant JC,. Au XX siècle, elle se dématérialise grâce aux échanges de données informatiques.
C’est dans cette vision du rôle de la monnaie et de son évolution que se situe notre problématique. Ainsi nous aborderons dans notre développement les fonctions de la monnaie, ses formes et ses moyens de diffusion.
I/ Les fonctions de la monnaie
1. La monnaie à 3 fonctions :
–Intermédiaire dans les échanges : elle sert d’intermédiaire entre les échanges, de biens et services. Cela évite les difficultés engendrées par le troc.
–Unité de compte : elle peut mesurer les prix et la valeur des biens échangés.
–Réserve de la valeur : elle conserve la valeur dans le temps, elle peut être conservée sans perte de pouvoir d’achat.
Pour qu'’une monnaie soit acceptée, elle doit posséder ces 3 caractéristiques indissociables et permettre de mettre en œuvre ses fonctions de paiement.
2. La monnaie est un actif liquide
Les actifs d’un patrimoine peuvent être classés selon leur degré de liquidité. Certains actifs sont plus liquides que d’autres.
On dit qu’un actif est liquide lorsque le détenteur de monnaie retrouve sans délai et sans risque la totalité de la valeur de son actif.
Par exemple, selon leur degré de liquidité le billet de banque est plus liquide qu'une action d'une société, et cette dernière plus que la voiture, la maison ... car ces dernières sont des biens plus difficile à vendre (il y a donc un délai pour récupérer son pouvoir d’achat immédiat) et il y a un risque de perte de valeur c'est-à-dire de vendre le bien moins cher que ce que l’on pensait en retirer.
II. Les formes de la monnaie et les moyens de paiement
La monnaie divisionnaire comprend les pièces frappées par l’État ou la Banque Centrale. En économie, une monnaie fiduciaire (du latin fides la confiance) est une monnaie dont l'authenticité est garantie par l'Etat ou la banque centrale. Le support de cette monnaie est le billet de banque.
La monnaie électronique est stockée sur un support, que ce soit un objet à ranger dans sa poche (par exemple carte à puce, carte à piste, fonction intégrée à un téléphone portable, etc.) ou un compte sur internet. Elle est censée être l'équivalent des pièces et billets de la monnaie fiduciaire, sous forme électronique. Donc, elle doit être utilisable directement, sans avoir besoin de donner des instructions à son banquier et sans avoir besoin de prélever les sommes sur un compte bancaire : les unités de monnaie électronique sont transférées directement du porte-monnaie électronique du client à la caisse du commerçant - à condition d'avoir les équipements nécessaires pour cela.
La monnaie "scripturale": il s’agit les sommes détenues sur les comptes bancaires des agents économiques. Pour effectuer un règlement cela nécessitent de donner des instructions à son banquier pour pouvoir transférer la monnaie d’un compte à un autre. Aussi, la monnaie scripturale utilise un jeu d’écriture dans les livres de compte de la banque du débiteur vers celle du créancier. Les moyens de paiement de la monnaie scripturale : le chèque, le virement bancaire, un prélèvement automatique de compte à compte, paiement par carte bleue.
Dans une économie de marché, la monnaie favorise l’activité économique en facilitant les échanges entre les agents économiques. Les fonctions et les formes de monnaie s’appuient sur des instruments de paiement qui se dématérialisent et sur la confiance qu'ont les agents économiques dans le système financier et bancaire qui régule la circulation monétaire.
Question 3 :
* De la Renaissance au XVIIIème siècle
Avec les croisades (les pays chrétiens tentent de libérer Jérusalem des musulmans), les banques connaissent un développement important. Les échanges commerciaux s’accélèrent et les banques y participent en facilitant les achats et les ventes de biens (objets précieux, peaux d’animaux,..), matières premières (céréales, d’épices, métaux,…). À partir du XIe siècle, les banquiers sont principalement des Italiens : la première banque a été créée à Venise en 1151, tandis que la ville de Florence devient une place bancaire de tout premier plan.
Dès le XIIe siècle, le développement du commerce permet aux banques de s’implanter un peu partout en Europe. Les échanges entre l’Europe et l’Orient, l’existence de grandes routes commerciales en Europe du Nord, l’importance des foires de Champagne et de Lyon, facilitent l’utilisation de la lettre de paiement, puis de la lettre de change.
La Renaissance (entre le XIVème et le XVIème siècle) voit la création de grands établissements internationaux : les Fugger en Allemagne, les Médicis, les Alberti ou les Strozzi à Florence, ainsi que plusieurs grandes familles génoises, vénitiennes ou milanaises fondent des banques. Des innovations apparaissent et facilitent les transactions telles que le chèque. Dans le même temps, les établissements bancaires comparables à ceux qui existent aujourd’hui, sont dorénavant capables de recevoir des dépôts et de gérer des comptes. C’est le cas par exemple d’une célèbre banque de Gènes (Italie) comme la Banco di San Giorgio.
Les villes de Londres et d’Amsterdam deviennent au XVIIème siècle des places financières importantes.
* Le XIXème siècle : l’arrivée de la banque moderne
À partir de la fin du XVIIIe siècle, mais surtout au XIXe siècle en pleine révolution industrielle (création de la machine à vapeur, production d’acier, de charbon et de textile en masse,…), l’essor des banques est favorisé par trois facteurs : le développement de la monnaie fiduciaire (c’est-à-dire les billets), puis de la monnaie scripturale (les chèques par exemple), ainsi que l’utilisation de titres (actions) pour financer les entreprises commerciales. Cette période correspond également à la création de grandes banques telles que la Société générale et le Crédit Lyonnais en France, la Deutsche
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