Lecture analytique, Paysage de Baudelaire
Commentaire de texte : Lecture analytique, Paysage de Baudelaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Camille Corre • 21 Juin 2017 • Commentaire de texte • 1 140 Mots (5 Pages) • 5 173 Vues
« Paysage », Les Tableaux Parisiens, Baudelaire
Problématiques possibles :
- Dans quelle mesure le poème illustre le titre ?
- Dans quelle mesure Paysage est un poème liminaire ?
- Dans quelle mesure Paysage est-il un art poétique ?
INTRODUCTION
Le poème « Paysage » a été écrit par Charles Baudelaire, il s’inscrit dans la section des Tableaux Parisiens, extrait du recueil Les Fleurs Du Mal(1857), l’écrivain représente la modernité en abordant des thèmes comme la ville ou la mort. Il a également écrit Les Petits poèmes en prose. Ce poème est composé de 2 strophes en alexandrins et rimes plates. « Paysage » est le poème liminaire de la section, il annonce les poèmes des Tableaux Parisiens, il est un fil conducteur entre les poèmes.
Dans ce poème, Baudelaire décrit la ville de Paris.
I. La réalité du paysage parisien
- L’observation du paysage par le poète
- 1er § = le poète observe avec réalisme le monde qu’il voit à travers sa « fenêtre » (v.10) : « les deux mains au menton, du haut de ma mansarde » (v.5) => sa position laisse penser qu’il observe le paysage, la rue dehors du haut de sa mansarde, de l’endroit où il écrit tout en rêvassant : « qui font rêver d’éternité » (v.8)
Champ lexical du paysage urbain : « clochers »(v.3) « bâtir » (v.16) « mansarde » (v.5) « tuyaux » (v.7) « mâts de la cité » (v.7)
- l’observation du poète est au présent => « je veux »
- le poète fait appel à ses sens : vue => il observe et l’ouïe « clochers » « vent » « hymnes » => monde extérieur bruyant
-le paysage observé est vivant et en mouvement une rue vivante référence à l'« Émeute » en 1851 (prise du pouvoir par Napoléon III
-Le poète n'aborde pas que les paysages mais aussi les habitants de la villes comme « les petites vieilles ; les aveugles » tout ces personnages en marge de la société qui ne sont pas des objets poétiques normalement
2) Paris, un lieu industrialisé
- présence de lieux religieux : répétition de « clochers » (v.3 et 7) => analogie car les clochers peuvent représenter l’Église et donc un lieu religieux
- présence de lieux de travail, d’usines :
- « L’atelier qui chante et qui bavarde » (v.6) = métonymie (= représentation d’une usine en plein fonctionnement) MAIS c’est aussi une personnification (= peut évoquer le fait que l’être humain travaille activement au sein de cette usine)
- « les fleuves de charbon » (v.11) = groupe nominal au pluriel => Quantité importante de charbon + associé à « fleuve » => quantité qui ne s’épuise pas et toujours abondante
- « les tuyaux » = détails prosaïques (= détail commun et ordinaire) => montre que Paris est une ville industrielle dans son temps (période où les pays connaissent un essor du progrès et une forte croissance).
=> Paris est une ville qui bouge, une ville qui travaille
II. La transformation du paysage par Baudelaire
1)changement entre la 1ére strophe et la deuxième
-Titre:ensemble des tableaux parisiens puisque Baudelaire décrit Paris tel qu’il le voit, tel qu’il le regrette et le paysage les habitants, paysages urbains (1er poème sur la ville, ville modernes).
-Paysages= premier poème fonctionne comme un incipit ou une scène d’exposition annonce plein de choses même si le poème est unique aborde la forme considéré comme un art poétique= il annonce la suite des autres poèmes, il donne des règles, règles que Baudelaire va suivre comme un programme poétique= ce que le poète compte délivrer comme message
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