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Les Caractères, fragment 9, La Bruyère : le caractère menteur d'Arrias

Fiche : Les Caractères, fragment 9, La Bruyère : le caractère menteur d'Arrias. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Juin 2024  •  Fiche  •  1 613 Mots (7 Pages)  •  178 Vues

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Les Caractères fragment 9 (La Bruyère)

Problématique :

Comment La Bruyère montre-t-il le caractère menteur d’Arrias au travers d’une mise en scène de son intervention mensongère ?

Découpage :

2 grands moments dans ce texte :

-Arrias en théorie, le caractère d’arrias : C’est une esquisse, un aperçu général

-Arrias en pratique :

- Ligne 86-92 : Intervention exemplaire d’Arrias mise en scène

Ligne 92-99 : Contradiction à l’encontre d’Arrias et défense agacée, un peu colérique de ce dernier

Ligne 99-103 : Chute ridicule d’Arrias. Le récit se termine abruptement et cela rappelle la chute d’Arrias qui tombe de son rang social

Développement

« tout vu, tout lu » : hyperbole insister sur l’exagération : ce parallélisme de construction amène une Ironie de La Bruyère évidente

Formulation qui présenterait l’absolu d’Arrias

Cette phrase : presque une antiphrase : il n’a rien vu en réalité Il veut le faire croire (vouloir). C’est son ambition

Antiphrase Renforcé avec un rythme ternaire

« homme universel »reprise de l’ironie ; un oxymore Un homme qui serait démesuré au monde entier + tournure représentative

Coté divin car C’est Dieu qui sait tout, qui est omniscient et omnipotent

-> on comprend tout de suite que c’est un bonimenteur

Il a perdu l’humilité

« se donne pour tel » : rime avec universel pour insister sur l’opposition et sur l’ironie

On finit la moquerie par l’explication. La Bruyère développe le caractère d’Arrias : « il aime mieux mentir que ».

Il préfère le mensonge que l’incompétence souligné avec comparatif de supériorité

On comprend que ce n’est plus de l’ironie et que Arrias va délibérément du côté du mensonge

Même il « aime mentir » -> donc le fruit d’une réflexion->impardonnable, ça le rend gravement fautif

on passe cette foi à la deuxième partie, donc Arrias en pratique : une petite saynète comique

Changement de « il » en « on » : côté un peu plus inclusif

« repas » moment du partage : on doit lancer un sujet de conversation noble, élevé

« il prend la parole » c’est un changement important : Avant c’était sa description alors que maintenant c’est lui qui parle

+ met en valeur le narcissisme « il prend la parole (…) il s’oriente (…) il discourt (…) il récite (…) il les trouve et il en rit »

il pour montrer qu’il confisque la parole ->renforcé avec une personnification de la parole -> Tonalité ironique

Arrias est comme un usurpateur envers les gens qui sont renseigné

Arrias se donne en spectacle-> dimension théâtrale

Il croit s’élever alors qu’il s’humilie. On ressent de l’agacement du public

« s’oriente dans cette région » : il s’y croit de revivre ce voyage, son pays d’origine : tromperie il y a encore une fois quelque chose de théâtrale, on passe de l’ironie subtile à comique-> Arrias est totalement délirant, il se ridiculise compètement.

« discourt » passe du coq à l’âne : Essaie de montre qu’il attire les femmes pour se mettre en valeur alors qu’il les considère un peu comme des objets

Discussion qui passe en discours et en plus à 4 sujets, il transforme un dialogue en monologue

Ces sujets : en rapport avec les récits de voyages que les gens raffolent

Mais Arrias raconte presque un livre mémorisé : des petites historiettes ->ridicule et anectodique ->côté bourratif, nauséeux

« rit à éclater » : il s’écoute lui-même : il est son premier public, c’est malsain gênant et il s’est réglé son compte tout seul, il s’est fait imploser

Autosatisfaction totale : il est grotesque

Sous-partie 2

« hasarder » car on ose pas trop le contredire : on a peur de sa réaction Cette petite voix qui s’oppose au caractère tonitruant d’Arrias vient contrer les propos d’Arrias avec une conscision stratégique

On vient délicatement pour prouver qu’Arrias dit des choses fausses euphémisme périphrase a tenue euphémistique

« se trouble pas » il veut garder le contrôle et on comprend que ce n’est pas la première fois qu’il ment ; mais il s’emporte,explose

Après le discourt indirect, il se met à parler -> parole rapportée, moment important -> rend le texte plus vivant

Il essaye de retourner la situation, il fait semblant d’être offensé, il se comporte comme un enfant que l’on gronde.

il se justifie lui-même et s’auto-corrige car il aime tellement la vérité; rien que : structure concessive. Il il utilise un processus de véridiction en fondant son discours sur quelqu’un de puissant et de confiance : un ambassadeur en plus Il y a de la proximité : tout raconté par un ami

Rythme ternaire et rimes pou r accréditer Arrias

Beaucoup de tournures restrictives négatives -> défense

Il repart de plus belle après sa brillante défense

Troisième sous partie

Parole rapportée d’un autre invité et

Arrias chute socialement, car c’est Sethon en personne qui l’a stoppé, et qui lui prouvait le contraire -> toute son histoire volant en éclat même c’est le cas depuis qu’il a rit aux éclats

Lui qui pensait être un beau parleur est retombé de plus belle : il est dans le grotesque au lieu du majestueux

Chute très courte qui est liée au coup de théâtre

Les Caractères fragment 9 (La Bruyère)

Problématique :

Comment La Bruyère montre-t-il le caractère menteur d’Arrias au travers d’une mise en scène de son intervention mensongère ?

Découpage :

2 grands moments dans ce texte :

-Arrias en théorie, le caractère d’arrias : C’est une esquisse, un aperçu général

-Arrias en pratique :

- Ligne 86-92 : Intervention exemplaire d’Arrias mise en scène

Ligne 92-99 : Contradiction à l’encontre d’Arrias et défense agacée, un peu colérique de ce dernier

Ligne 99-103 : Chute ridicule d’Arrias. Le récit se termine abruptement et cela rappelle la chute d’Arrias qui tombe de son rang social

Développement

« tout vu, tout lu » : hyperbole insister sur l’exagération : ce parallélisme de construction amène une Ironie de La Bruyère évidente

Formulation qui présenterait l’absolu d’Arrias

Cette phrase : presque

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