Les Doctrines Politiques
Note de Recherches : Les Doctrines Politiques. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnation déjà constitué, il peut apparaître, sur le plan politique, comme le souci prioritaire de défendre l’indépendance et d’affirmer la grandeur de l’État-nation. Ce qui établit nettement la distinction entre patriotisme et nationalisme est que le nationalisme met la nation, constituée en État, au premier rang des valeurs politiques et sociales, ce qui n’est pas obligatoirement le cas dans les diverses expressions du patriotisme. C’est à de telles formulations, centrées autour du concept d’État-nation, que se réfèrent d’ailleurs, plus ou moins explicitement, la quasi-totalité des études historiques ou sociologiques consacrées.
À travers l’expression de tout nationalisme, il semble permis de constater l’existence d’un fonds idéologique commun organisé autour de quatre thèmes principaux:
1. La souveraineté,
2. L’unité,
3. Le passé historique
4. La prétention à l’universalité.
1. Le thème de la souveraineté ne peut évidemment manquer d’être fondamental dans l’idéologie des nationalismes des peuples dominés, luttant pour leur indépendance, puisqu’une telle acquisition, consacrant leur droit à la libre disposition d’eux-mêmes, constitue précisément l’objectif absolu de leur combat. 2. Non moins certainement, tout nationalisme sera unitaire. Il n’est aucun des nationalismes européens ou extra-européens du XIXe et du XXe siècle où ne se trouve exprimée la volonté de défendre et de renforcer la cohésion du groupe national (autant sur les plans, ethnique, social, politique, administratif, linguistique ou parfois religieux). 3. C’est à partir de la requête d’une culture héritée d’un long passé et à partir de titres transmis par l’histoire que les théoriciens des mouvements nationalitaires du siècle dernier ont essayés de défendre, que la revendication de l’indépendance nationale est née. 4. Il n’y a pas de nationalisme qui ne porte en lui la conviction que les richesses morales, intellectuelles, religieuses ou sociales qui lui sont propres ne soient destinées à se répandre bien au-delà des frontières de l’État-nation |
Pour conclure sur le nationalisme, ces mouvements nationaux vont entrainer l’Europe vers la guerre. De nombreux peuples veulent leur indépendance ainsi, les frictions coloniales, la politique de puissance de l’empereur allemand Guillaume II, les guerres balkaniques, la signature des pactes militaires (Triple Alliance et Triple Entente) vont être autant de facteurs déclenchant le premier conflit mondial, il y aura un aboutissement de nationalismes exaspérés. |
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Le libéralisme.
Historiquement, le libéralisme est une doctrine politique, apparue au XIXe siècle, qui réclamait la liberté politique, religieuse, économique, etc., dans l'esprit des principes de 1789.
Le libéralisme politique désigne une forme de régime politique fondé sur la variété des partis politiques, sur la liberté des citoyens de choisir leurs dirigeants et sur la conception d'un État capable d'arbitrer les conflits et de dégager des approbations. L'intérêt général s'exprime essentiellement par le vote dans le cadre d'élections libres.
Le libéralisme économique (capitalisme) considère que la recherche du profit et de l'intérêt personnel constitue le moteur du progrès. Il doit s'accompagner de libertés fondamentales: liberté de vendre et d'acheter des biens, liberté d'entreprendre et liberté de propriété.
Le libéralisme économique et le libéralisme politique sont étroitement liés parce que tous deux s'appuient sur le même principe: les individus sont capables de faire des choix et la compétition entre eux (en fonction de leurs intérêts) constitue le meilleur moteur du développement d'une société. Les élections et les parlements permettent la compétition politique, quant à lui, le marché constitue le lieu de la compétition économique.
S'il peut agir librement, l'homme en tant que premier agent économique peut atteindre cet ordre naturel. Les intérêts de l'individu et de la société sont alors convergents.
Présenté comme loi naturelle, le libéralisme devient alors intouchable, ce qui lui permet d'échapper aux aléas électoraux du jeu démocratique.
Finalement le libéralisme s'oppose au socialisme qui donne à l'État une place excellente; le libéralisme s'oppose également à l'anarchisme et au fascisme.
La démocratie.
La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (souveraineté), sans qu'il y ait de distinctions dues à la naissance, la richesse, la compétence... (Principe d'égalité). En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s'exerçant par l'intermédiaire de représentants désignés lors d'élections au suffrage universel.
Les autres principes et fondements de la démocratie :
* la liberté des individus ;
* la règle de la majorité ;
* l'existence d'une "constitution" et d'une juridiction associée (le Conseil constitutionnel en France) ;
* la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) ;
* la consultation régulière du peuple (élection et référendum) ;
* la pluralité des partis politiques ;
* l'indépendance de la justice.
La démocratie s'oppose aux autres régimes politiques que sont :
* la monarchie absolue (pouvoir aux mains d'un seul homme) ;
* l'aristocratie (pouvoir aux mains des meilleurs) ;
* l'oligarchie (pouvoir aux mains d'un petit nombre de personnes ou de familles) ;
* la théocratie (pouvoir aux mains d'une caste sacerdotale) ;
* l'empire, la dictature et autres régimes totalitaires.
On parle de démocratie économique ou sociale lorsque les droits sociaux, au logement, au travail, à l'éducation... sont garantis.
Le socialisme
Etymologie : du latin "socialisa", sociable, pour la société, lui-même dérivé de "soucis", associé.
Le socialisme est une doctrine politique et économique qui vise, à l'inverse du modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des moyens de production et d'échange et à l'appropriation de ceux-ci par la collectivité.
Les valeurs fondamentales du socialisme sont : l'absence de classes (au moins à ses origines), l'égalité des chances, la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, la lutte contre l'individualisme, l'intérêt général prévalant sur les intérêts particuliers...
Dans la théorie politique marxiste, le socialisme est la période de transition entre l'abolition du capitalisme et l'avènement du communisme avec la disparition de l'Etat. Pendant cette période, la "dictature du prolétariat" s'exerce par l’intermédiaire de l'Etat sur l'ensemble de la société.
Chez les non marxistes, le socialisme est la dénomination générale des doctrines des partis de gauche qui cherchent à rénover l'organisation de la société en vue de la justice sociale.
Les socialismes
Les variantes du socialisme sont nombreuses. Leur caractéristique commune est moins la remise en cause de la propriété privée que la recherche d'une plus grande justice sociale. Ces mouvements s'opposent sur d'autres sujets fondamentaux comme le rôle de l'État, le parlementarisme, la démocratie directe...
* Historiquement, des formes de "socialisme" sont apparues dans l'Antiquité et au Moyen Age (Anabaptisme), mais c'est au XIXe siècle, en réaction aux conséquences sociales et économiques néfastes de la révolution industrielle, qu'est né le socialisme moderne.
* Le socialisme utopique dont le but est de rendre le monde plus heureux (Début du XIXe), avec Fichte, Saint-Simon, Proudhon, Owen...
* Le socialisme scientifique ou marxisme, théorisé par Karl Marx et Friedrich Engels, qui nécessite la lutte des classes et la suppression du capitalisme.
* Le communisme russe (ou bolchevisme) développé par Lénine, avec la suppression de la propriété privée.
* Le socialisme réformiste (par opposition à révolutionnaire) rejetant la
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