Les Droits De l'Enfant
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Enfin, tout en bas du texte, on peut voir le nom de l’auteur, le titre du journal « Le Monde Diplomatique » dont il est extrait ainsi que sa date de parution, juin 2002.
2. Identification des genres, des types et extraction du propos directeur (12 points)
1. Ce document appartient au genre poétique, c’est un poème en vers, qui est du type argumentatif puisque J. Prévert dénonce la chasse à l’enfant.
Le propos directeur du poème est la condition et la violence faite à l’enfant en 1934, le fait qu’il puisse être réduit à un état animal, on peut le traquer, le chasser, il s’appuie sur l’exemple de la mutinerie de Belle-Ile-En-Mer.
2. Ce document appartient au genre non littéraire, c’est un article de presse, il est de type argumentatif et informatif.
Le propos directeur est l’évolution du système de pénalisation pour les adolescents délinquants, l’auteur prend clairement position contre les maisons de redressement, en retraçant leur évolution du XIXe au XXe siècle et en rendant compte de leur inefficacité et regrette que les premières réformes aient été si tardives (1937/1938).
3. Ce document est un article de presse de type informatif, c’est un résumé de téléfilm d’un magasine de programme télé, il informe donc le lecteur de la programmation d’une chaine et de quoi parle le film prévu pour la soirée.
Le propos directeur est le sujet du film Les Vauriens sur la chaîne France 3, il traite du sujet des colonies pénitentiaires de Belle-Ile en se plaçant du point de vue de deux enfants.
3. Sélection d’idées dans un document (14 points)
Dans le document 2, le rapport répression-éducation débute en 1860 lorsque la répression prend le pas sur l’éducation, en effet, c’est la création des premières colonies pénitentiaires, véritables prisons pour mineures, qui soumettent l’enfant par le travail.
Puis fin du XIXe siècle, début du XXe, l’éducation commence à prendre plus de place par le biais de comités de défense des enfants, en 1912 la loi crée le premier tribunal pour enfant sans toutefois supprimer les colonies pénitentiaires. La révolte de 1934, sur Belle-Ile-En-Mer, permettra d’amener à légiférer sur l’assistance éducative et en 1937-1938, l’éducation supplante finalement la répression lorsque des réformes redonnent une place aux délinquants dans le système pédagogique.
Enfin ce n’est qu’une trentaine d’années plus tard, vers 1960, que les établissements pénitentiaires prennent fin ainsi donc que la répression.
4. Comparaison de documents (20 points)
Ces trois documents traitent de la répression de la délinquance. Les documents 1 et 3 se concentrent plus précisément sur l’année 1934, tandis que le document 2 la traite de façon plus large en retraçant son histoire au cours des deux derniers siècles : « en 1860 l’heure n’est plus aux projets d’éducation », « les premières réformes ont lieu en 1937-1938 ».
De plus les trois textes décrivent les conditions de vie de l’enfant au début du XXe siècle. Il est réduit à un animal, selon J. Prévert on le « chasse », c’est une « bête » traquée. De même J. Bourquin écrit que les mineurs délinquants n’ont aucun droit et que l’on peut disposer d’eux comme bon nous semble, ils sont envoyés dans des prisons d’enfants. Le « dressage » par le travail y est très dur et intense. Emmanuelle Bouchez dit du film Les Vauriens que les enfants de l’époque apprennent « l’art de survivre », ce sont de « jeunes forçats ».
On constate également la violence qui se trouve dans ces bagne. Dans le poème de J. Prévert un gardien a « brisé les dents » avec ses clefs d’un enfant, on tire sur ce dernier à l’arme à feu comme pour du gibier, J. Bourquin évoque les « châtiments » et si l’enfant continue à ne pas obéir le « dressage » n’en sera que plus intense, les colons sont féroces, E. Bouchez constate même que « la violence et la maltraitance » pouvaient être mortelles, ils ne vivent plus mais survivent.
Du bagne de Belle-Ile elle écrit qu’il est horrifiant, les enfants étant plongés dans un climat de terreur permanente où la loi du plus fort est de mise.
Enfin les documents rendent compte de la révolte qu’un
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