Les Persans à la découverte de Paris, lettre XXXVI
Commentaire d'oeuvre : Les Persans à la découverte de Paris, lettre XXXVI. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Bēbu Manü • 29 Janvier 2020 • Commentaire d'oeuvre • 1 314 Mots (6 Pages) • 1 205 Vues
LES PERSANS A LA DÉCOUVERTE DE PARIS
CORPUS
LETTRE XXVIII(28) LETTRE XXX(30)
LETTRE XXXVI(36) LETTRE IC(99)
LES LETTRES PERSANES de Montesquieu écrivain philosophe du XVIIème siècle est un roman épistolaire. C’est le récit de deux orientaux venant en Europe donne une vision décalée et ironique de la société française et rend son auteur célèbre.
Dans ces lettres Paris est évoqué autant dans le positif que dans le négatif . Le regard Persans sur des mœurs françaises quotidienne est mise en avant et critiquer.
Nous nous intéresserons tout d’abord a la manière dont Paris est évoqué dans ces lettres , puis nous étudierons l’intérêt du regards des Persans sur Paris , ensuite l’évolution de la compréhension des textes ,finalement nous verrons la cible de la satire des Persans
LETTRE XXXVI(36)
Ce commentaire s’intéresse à la lettre 36, dans laquelle, Usbek écrit à Rhedi pour lui faire part de ses impressions. Il critique les aristocrates devenus courtisans à la cour de Louis XIV qui n’accomplissent pas leurs tâches.
Dans un premier temps, ce commentaire étudie la minceur du sujet de la dispute des courtisans et la disproportion entre le sujet et la querelle. Puis il s’attache au regard moqueur et ironique que Montesquieu porte sur les courtisans.
Dans une première partie, nous allons montrer la disproportion entre le sujet et les réactions des courtisans. En effet, les courtisans conversent sur la réputation d’un poète mort il y a plus de deux milles ans. Ce sujet est peu intéressant, «une dispute la plus mince qui se puisse imaginer» Montesquieu insiste sur la minceur du sujet en y mettant l’adjectif «mince».
De plus, il ne cite pas le nom du poète sur lequel ils discutent, mais le qualifie seulement de «vieux poète» «vieux» nous renvoie au fait que cela n’est pas d’actualité et que les courtisans pourraient discuter d’autres choses que d’Homère. «Depuis deux milles ans, on ignore la Patrie, aussi bien que le temps de sa mort» renforce l’idée que parler du poète est un sujet un peu dépassé. Les courtisans sont d’accord que le poète est un poète excellent mais ils ne savent pas quel mérite lui attribuer : «il n’était question que du plus ou du moins de mérite qu’il fallait lui attribuer». Se disputer pour la valeur que l’on donne à une personne est enfantin, le privatif «que» insiste sur la démesure du sujet.
LETTRE XXX(30)
Dans ce commentaire, nous allons étudier la lettre 30 aussi. Dans cette lettre, Rica met en évidence le fait qu'il a été la cible de tous les regards. La comparaison « comme si j'avais été envoyé du Ciel » est en fait ironique : il permet de mettre l'accent sur la crédulité des parisiens en montrant combien leur comportement est ridicule. Rica est sans cesse l'objet d'une fascination : on peut relever l'anaphore (3 fois) de la conjonction « si » (signifiant « quand ») qui montre que les attitudes des parisiens sont toujours les mêmes.
On regarde le persan Rica. L’intérêt de l’auteur d’en parler est de dénoncer le regard des parisiens face au étrangers qui peut être une fascination ou admiration et qui peut très vite se transformer en critique ou moquerie une fois l’intégration faite comme par exemple quand Rica endosse «l’Habit Européen».L’Ethnocentrisme est ressenti ici par le passage «Ah!Ah! Monsieur est Persan?…..!Comment peut-on être persan,»; Les parisiens le prennent de haut sous forme de critique et de moquerie s’attaquant a sa culture par l’insistance du mot «Persan» (Registre polémique et satirique employé).
LETTRE XXVIII(28)
Nous étudions aussi la lettre 28. Rica raconte sa découverte du monde occidentale et notamment ici du théâtre. Tout d’abord on apprend que le théâtre tient une place importante dans la vie parisienne. C’est un loisir que tout les parisiens côtoient , en effet il exagère même afin de montrer son influence , «Tout le peuple s’assemble» emploi de l’hyperbole. De plus l’expression «Je vis hier...se passe tout les jours sur paris», et l’utilisation du présent de vérité générale laisse penser que l’activité est habituelle. L’auteur met en avant aussi l’intérêt sociale du théâtre à travers cette lettre , «Il y a en bas une troupe de gens debout , qui se moquent de ceux qui sont en haut sur le théâtre, et ces derniers rient à leur tour de ceux qui sont en bas.» cette antithèse entre les riche et les pauvres illustre bien les inégalités entre différentes classes sociales.
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