Plaidoyer sur le paricide

FRANCAIS : Plaidoyer sur le parricide

Mesdames et messieurs les Jurés, bonjour.

Je suis l'avocate de monsieur Georges Louis.

Qui est ce jeune homme ? C'est le jeune menuisier assis à quelques pas de vous, sur le banc des accusés. Vous l'avez remarqué, il n'est pas bien vieux. Monsieur Louis a la vingtaine, tout au plus.

Quelle est la raison de sa présence dans ce box ? Elle est absurde, vous pouvez me croire. Georges

Louis est en effet accusé du parricide de deux nobles,habitant dans la ville voisine de son habitation.

Laissez moi vous exposer les faits.

Bonheur, amour et soutien ne sont évidemment pas les mots adéquats pour désigner l'enfance de Georges. Ce jeune homme a, en effet, été abandonné par ses parents à la naissance. Par souci de réputation et par honte, la maman de mon client l'a lâchement laissé, tel un un vulgaire objet, aux mains d'une nourrice ne l'ayant pas mieux traité. Toute sa jeunesse a-t-il eu l'impression de porter un déshonneur, un sentiment d'abandon. Un jour, on l'appella même « bâtard » !

Il y a deux ans, alors que Georges avait mis cette jeunesse douloureuse derrière lui et avait entreprit une carrière de menuisier, un homme vint chez lui. Il revint plusieurs fois, chaque fois commandait-il des meubles et venait-il avec sa bien-aimée. Un soir durant lequel les deux mondains étaient chez Georges, il eut une révélation. Ces deux nobles s'invitant fréquemment chez le menuisier étaient ses parents, il en était sûr. Il ne ressentit ni haine, ni tristesse. Il étaient juste heureux et se sentait même prêt à leur donner une seconde chance. Malheureusement, son papa et sa maman crachèrent sur l'opportunité de revenir pleinement dans la vie de leur fils et le rejetèrent. Ensuite, la père attaqua son fils en le claquant et en pointant un révolver sur sa tempe. Monsieur Louis, choqué, se défendît et vous retrouvâtes les corps sans vie de ces deux individus dans la Seine.

Mesdames et messieurs les Jurés, j'aimerais premièrement invoquer la légitime défense. Est-il vraiment utile de rappeler que mon client a seulement appliqué l'article 416 du code pénale stipulant je cite : «  Il n'y a ni crime ni délit, lorsque l'homicide, les blessures et les coups étaient commandés par la nécessité actuelle de la légitime défense de soi-même ou d'autrui » Vous êtes donc occupés à accuser Georges d'avoir appliqué la loi en se défendant suite au coups porté par son père et au fait qu'il ait pointé un révolver sur mon client.

Deuxièmement, il me tient à cœur de parler de valeurs.