Plaidoyer le vagaond
Dissertation : Plaidoyer le vagaond. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar jeremv46 • 2 Novembre 2015 • Dissertation • 847 Mots (4 Pages) • 3 140 Vues
Plaidoyer : Le vagabond
Messieurs les jurés nous voici réunis dans cette salle pour juger mon client, Jacques Randel, âgé de 27 ans, l’homme que vous voyez assis sur le banc des accusés, est charpentier et a quitté son pays : ville Avaruy dans la Manche pour trouver du travail. Il est bon sujet et vaillant.
De quoi l’accuse-t-on aujourd’hui ? Il est accusé de mendicité, vagabondage, vol et viol.
Laissez-moi vous rappeler les faits tels qu’ils ont été communiqués par les enquêteurs : Jacques Randel part pour chercher du travail mais il n’en trouve pas, après 40jours il en cherche toujours et accoste même le Maire, mais il ne veut pas de mendiant et il se fait arrêter par les gendarmes et se fait renvoyer à 200 mètres du village. Il passe devant une maison et sent une odeur et est complètement affame au point au pis d’une vache, il toque à la porte et frappe a 2 reprises, personne ne vient ouvrir, il voit la fenêtre ouverte et y rentre par la et se sert de pot au feu et il est aussi assoiffé et se saisit de la première bouteille qu’il trouva qui est de l’eau de vie et y boit 2 gorgée et entend la fin de la messe et par instinct, il s’enfuit par la fenêtre et emporte la bouteille et la boit. Avant de s’écrouler, il va rencontrer une servante qu’il lui adresse la parole, Randel la culbute, d’abord elle se débat mais en voyant qu’il n’est pas menaçant elle va se laisser faire. Peu de temps après, il se relève et elle se fâche car ses pots de laits sont renverser. Elle va lui jeter une pierre et il s’enfuit. Il s’endort un peu plus loin contre un arbre et c’est là que les gendarmes vont l’arrêter.
Messieurs les juré s, vous comprendrez très rapidement, aux vues des arguments que je vais a présent énuméré et défendre, que nous ne pouvons considérer mon client, Monsieur Jacques Randel, comme coupable de mendicité vol et viol.
Tout d’abord, messieurs les jurés, le condamné devant vous est accusé de vol de pain, de pot-au-feu et d’eau de vie mais je tiens quand même à vous dire que cette homme cherche depuis 40 jours du travail avec la volonté de nourrir sa famille mais tout le monde lui refusait même le Maire. Il était prêt à accepter tout travail ce qui prouve bien que mon client n’est pas un criminel. Mais il ne savait plus ce qu’il devait faire, et a donc il a agi par instinct de survie ce qui est normal pour tout être humain. A tel point qu’il était si affamé et assoiffé il a voulu aller en prison pour pouvoir manger et boire. En plus à cela, il n’a commis aucune effraction et son acte n’était clairement pas prémédité car il a frappé à 2 reprises et ensuite il a seulement vu la fenêtre qui était ouverte, elle était bien ouverte donc il n’y a aucune effraction au point de vue de la loi.
D’autre part, mon client, Jacques Randel est accusé de viol alors que la servante affirme s’être laissé faire donc elle était bien consentante, comme elle était consentante on ne peut considérer cet acte comme un viol. De plus cette femme va même jeter une pierre a la tête de mon client qui va fuir car il se sent agresser, car par accident le lait s’était renverser mais Jacques Randel n’avait aucun sous dans ses poches et donc il prendre la fuite et va s’endormir contre un arbre car il n’avait aucun endroit où aller et aucune raison de fuir. Certes il était peut-être bien ivre mais il n’avait que ça a boire et il n’a pas l’habitude de boire pourtant ce n’était que de l’eau de vie.
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