Question de corpus et lecture analytique de Vielle Clameur de Robert Desnos

Question 1

Les marques de la première personne dans ce poème sont: “ma main” (v.1) qui est un déterminât possessif , “ je remettrai” (v.16) , “Je surveillerai” (v.18), “ Je cherche” (v.20), “ Je sais” (v.21) qui sont des pronom personnels et “Mon rêve“ (v.24) qui est un déterminant possessif . Ces passages désignent l’expressions des sentiments de l’auteur et son avis personnel. Cette occurence des attributs de la première personne réfère au registre lyrique et renforcent la présence du poète dans le texte. Ces marques attribuent une subjectivité au poème avec les avis personnels de l’auteur sur la femme évoquée dans l’extrait. D’après lui elle est “belle” (v.5) et “incomparable” (v.8).

Question 2

Dans cet extrait de “ Vielle Clameur” les repères temporels sont : “Et voila que” (v.4), ”Soudain“ (v.9) “En attendant” (v.9), “La nuit” (v.13), et “Quand”(v. 24). Ces repères nous localisent dans le temps et la succession des actions et mouvements.

Question 3

Le champ sémantique de la nuit dans ce poème créé une atmosphère onirique. Il est désignés dans les passages suivants: “ombre” (v.4), “sommeil” (v.8), “bougie” (v. 10), “la gaze” (v. 12), “la nuit”(v.13),“ténébreux” (v. 15), “apparitions nocturnes” (v.16), et “rêve” (v.24). Ces termes créent une limite entre le réel et le surréel de la nuit.

Question 4

Dans les deux derniers vers l’edelweiss est présenté de deux cotés. Le réel ou ” Au flanc de la montagne se flétrit l’edelweiss” (v.23), et l’onirique: “L’edelweiss qui fl eurit dans mon rêve et dans tes mains quand elles s’ouvrent”(v.24). La vision réelle de la fleur est péjorative.

Lecture analytique

“Vielle Clameur” est un poème surréaliste, en vers libres et sans ponctuation écrit par Robert Desnos, paru dans son recueil “Corps et biens” en 1930. Le surréalisme est un mouvement intellectuel littéraire et artistique qui est principalement caractérisée par le refus de toute considéraiton logique, esthétique ou morale et des oppositions traditionnelles entre réel et imaginaire. Cet oeuvre évoque l’amour, la bauté, la nuit et la présence de la femme dans le rêve et lia réalité. Nous pouvons nous demander “Quel image de la femme est proposé dans se poème?”

Pour répondre a cette problématique nous allons, en premier lieu, étudier le jeu sur la présence et l’absence de la belle l’ombre mystérieuse. En second lieu nous étudierons le portrait d’une femme insaisissable que dépeint ce poème.

1er axe

Ce poème se focalise sur une femme mystérieuse et ses moments de présence et absence. Pour l’étude du premier axe nous allons tout d’abord voir l’appariton nocturne inconnue, ensuite la reconnaissance de la femme dans le rêve et finalement sa disparition.

L’action se déroule pendant la nuit dans une ambiance sombre et énigmatique qui nous est démontré avec le champs sémantique de la nuit : “serrure” (v.2) “ombre” (v.2), “chambre” (v.4), “sommeil” (v.8), “bougie” (v.10), “la gaze” (v.12), “rêve” (v.24). L’occurence du mot ombre apparait aussi dans un chiasme avec le mot serrure “La serrure se ferme sur l’ombre et l’ombre met son œil

à la serrure” (v.2/3) qui donne impression d’enfermement de la porte de la chambre et annonce le début du sommeil et l’intrusion de l’onirique dans l’oeuvre.

La présence de la femme est claire