Synthèse, Le Sport Miroir De Notre Société
Dissertation : Synthèse, Le Sport Miroir De Notre Société. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresl’apprentissage de la démocratie. Mais, le sport est également individualiste. Cela permet d’enseigner la persévérance, comme le souligne Haruki Murakami. Persévérer, c’est s’obstiner à finir un marathon, alors que l’on a plus de force par exemple.
La pratique sportive implique directement la notion d’effort énergique et de persévérance. La persévérance permet aux sportifs de progresser.
Le sport, dans sa pratique est loin d’être un exemple parfait. En effet, deux conceptions du sport s’opposent. Tout d’abord, celle de l’accomplissement, puis, celle du dépassement de soi. Dans la conception de l’accomplissement, le finalité du sport n’est plus d’atteindre une performance que l’on s’est volontairement imposé ou de battre des records, comme l’illustre Haruki Murakami, dans l’Auteur en coureur de fond, avec les chiffres qui se succèdent sans pitié sur la montre digitale.
Le sportif recherche l’épanouissement personnel en accord avec le Véda par exemple, comme l’explique François Bégaudeau, dans La politique par le sport. Mais cette approche du sport est assez éloignée de la conception occidentale du sport, où le dépassement de soi ou celui des autres est le moteur essentiel. C’est ce qui tient le coureur dans l’orgueil. Il voit tous les autres coureurs le dépasser les uns après les autres.
Selon Pierre de Coubertin, renoncer serait abdiquer. Cette recherche du dépassement de soi et des autres permet de compenser une inégalité physique, qui est ressentie comme injuste en occident, mais qui est admise en Inde. En effet, comme l’illustre la photographie, les athlètes ne sont pas égaux physiquement, malgré leur préparation.
Ainsi le sport enseigne des valeurs telles que la coopération et la démocratie, et il permet également le dépassement de soi et des autres.
Le sport est également le reflet des idéologies, qui souligne ou attenue les inégalités.
Comme le dit Pierre de Coubertin, le sport incarne des idéaux. En effet, il permet de défendre des valeurs morales et sociales, puisqu’il est le lieu d’un apprentissage dont la conduite idéale serait d’agir de façon désintéressée en évitant tout forme de sanction et d’agir de façon volontaire, dans le cadre d’une équipe de rugby par exemple. Ainsi, le sportif peut démontrer sa capacité à coopérer avec ses coéquipiers, afin de gagner le match. On retrouve cet enseignement par le sport dans La politique par le sport de François Bégaudeau, où il évoque l’importance des sports traditionnels dans un pays conservateur comme l’Inde par exemple.
Dans cet article, François Bégaudeau nous apprend qu’en Inde, le sport conforte les valeurs hindouistes, qui répondent à une réalisation personnelle avant tout. En Inde, le sportif doit s’accomplir dans un état d’esprit pacifique, et ne jamais se dépasser ou dépasser l’autre. Ils doivent abandonner cette idée de concurrence.
Cet accomplissement moral apparaît dans Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, d’Haruki Murakami, où l’auteur met un point d’honneur à aller jusqu’au bout. Il veut franchir la ligne d’arriver quelque soit son temps. Il vivrait l’abandon du marathon comme un échec personnel cuisant.
Ce besoin de persévérer dans l’effort, autre valeur sportive, affirmée ici, a sans doute motivée l’athlète de la photographie, mais au prix d’intenses douleurs.
Le sport est bien un vecteur idéologique, car il a cette capacité à incarner un pays, ses idéaux, ses valeurs et ses mentalités.
Comme nous l’avons précédemment vu, le sport est un outil pédagogique, qui implique le dépassement de soi voir une conduite déraisonnable. En effet les athlètes repoussent leurs limites, jusqu’à avoir des douleurs intenses. Mais, ils se dépassent pour finir la course, car l’abandon serait pour eux un échec personnel cuisant.
De plus, le sport enseigne aux sportifs des valeurs importantes comme la démocratie et la coopération. Il enseigne également la persévérance.
Mais, le sport fait ressortir des inégalités. En effet,
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