VENI, VIDI, VIXI, Victor Hugo
Commentaire de texte : VENI, VIDI, VIXI, Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Zaida Leal Castejón • 16 Juin 2017 • Commentaire de texte • 536 Mots (3 Pages) • 10 197 Vues
VENI, VIDI, VIXI
« Veni, vidi, vixi » est un poème qui fut écrire par Victor Hugo. Ce poète a appartenu au mouvement littéraire du Romantisme. « Veni, vidi, vixi » fait partie du « Livre 4 » du recueil Les Contemplations. Cette œuvre possède deux parties opposées. La première partie parle de la joie de la jeunesse. En revanche, la deuxième partie parle des thèmes comme la perte d´êtres aimé, la mort, la souffrance de vivre… Ce poème constitue un parfait exemple du dégoût de vivre d´une personne et de son désir de mourir à cause de toute cette souffrance vécue. Nous évoquerons dans un premier temps tous les raisons que la voix poétique donne à Dieu pour ensuite aborder cette pétition à celui-ci de mourir.
Pour commencer, nous allons voir toutes les justifications que la voix poétique donne à Dieu pour après lui demander la mort. Dans une grand partie du poème il se produit la répétition de la conjonction « puisque » que nous introduit ces justifications « puisque je ris à peine aux enfants qui m´entourent / puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs / puisque l´espoir serein dans mon âme est vaincu… ». Ces justifications et tout le poème est rempli d´un sentiment de tristesse et de solitude très profonde à cause de tous les douleurs que la voix poétique sent. La plus profonde de ces peines est provoquée par la mort de sa fille. La perte de cet être aimé est la raison pour laquelle le « je » poétique souhait mourir et se justifie à Dieu « Ô ma fille ! J´aspire à l´ombre où tu reposes ». Cette exclamation rhétorique nous montre un moment de désespoir très fort et de déchirure intérieure. Nous pouvons dire qu´il est mort en vie « puisque mon cœur est mort » et qu´il est captif dans un état de dépression parce qu´il vit dans une obscurité continue même si le couleur des fleurs du printemps ne rassie un peu de cette tristesse « Puisqu´au printemps quand Dieu met la nature en fête, j´assiste, esprit sans joie, à ce splendide amour ». Cette idée d´obscurité de la vie est renfoncée par le mot « ombre » dans l´exemple que nous venons de nommer. Comme nous pouvons voir, les strophes 4,5,6 conforment une énumération fait par la voix poétique de toutes les difficultés qu´elle a essayé de supporter « j´ai porté mon chaînon de la chaîne éternelle» C´est-à-dire, elle accepte son destin comme bonne croyante, car elle sait que Dieu envoie ces difficultés et qu´elle doit les « accepter » et les dépasser avec résignation «je n´ai pas refusé ma tâche sur la terre / j ´ai vécu souriant, toujours adouci / j ´ai fait ce que j´ai pu ; j´ai servi, j´ai veillé et j´ai vu bien souvent qu´on riait de ma peine ». Mais la conjonction « maintenant » nous marque un changement qui se produit sur la pensée de la voix poétique : il est fatigué de lutter contre tous les preuves que Dieu met dans son chemin et il considère que le moment de mourir est arrivé pour reposer éternellement avec sa fille.
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