Vendeur de rêves: La publicité
Synthèse : Vendeur de rêves: La publicité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar MORIN822 • 5 Décembre 2021 • Synthèse • 1 065 Mots (5 Pages) • 560 Vues
MORIN CULTURE GÉNÉRALE 1 BTS CI
Clément
Synthèse : « Vendeurs de rêves »
_ D’après le célèbre publicitaire américain, Leo Burnett : « Une bonne publicité ne transmet pas seulement de l’information. Elle pénètre l’esprit du public avec des désirs et des croyances. » La publicité est une méthode de communication omniprésente dans tous les médias, qui consiste aux entreprises à promouvoir leurs produits elle peut être considérée comme un facteur qui conduit au rêve et au désir chez les consommateurs. La société de consommation renvoi à l’idée d’un système économique et social fondé sur la création et la stimulation systématique d’un désir de profiter des biens de consommation et de services dans des proportions plus importantes.
Les documents du corpus revendiquent les effets de la publicité et de la société de consommation sur la population et ses rapports avec le rêve.
Nous allons étudier dans un premier temps, l’extrait issu d’un livre qui se nomme « Communication, de Michèle Jouve publié en 2000.
Ensuite, nous évoquerons un deuxième document dont la source est sortie d’un extrait d’un roman de Fréderic Beigbeder qui se nomme : « 99 francs »réalisé également en 2000.
Et enfin on étudiera un dernier document qui est, à l’instar du deuxième document un roman écrit par Georges Pérec, qui s’intitule : « Les Choses » et qui a été publié en 1965.
Dès lors, est-ce que le rêve des consommateurs qui est provoqué par la publicité dépend de la société de consommation ?
Il est vrai qu’au premier abord, rêver peut rendre les consommateurs aveugles et inconscients. C’est ce que Fréderic Beigbeder revendique grâce à son passé quand il travaillait en tant que publicitaire.
Néanmoins, nous verrons que la société de consommation qui permet de vendre du rêve, est aussi capable de dissuader les consommateurs d’acheter à tout va. C’est ce que suggère Georges Pérec au travers de son roman.
_ Fréderic Beigbeder dénigre une de ses expériences professionnelles, publicitaire, il veut surtout faire prendre conscience aux lecteurs que la publicité qui provoque le rêve est seulement le reflet de ce que souhaite et désir les consommateurs à l’avenir. C’est d’ailleurs se qu’évoque Michèle Jouve dans le premier document du corpus, en dénonçant la projection dans l’avenir.
Par exemple : le fait de se projeter dans le futur va permettre aux consommateurs de s’imaginer les biens qu’ils pourront acquérir pour se satisfaire. Fréderic Beigbeder va s’appuyer sur sa perception du concept du métier de publicitaire, notamment en soulignant que cette profession permet de faire fantasmer ce que les consommateurs veulent obtenir. Il y a donc un rapport entre l’extrait du livre de Michèle Jouve et du roman de Fréderic Beigbeder. Les deux auteurs partagent leur opinion concernant cet aspect du rêve.
Quand Fréderic Beigbeder dénonce sa profession il se qualifie un peu comme un imposteur, qui avait pour rôle d’engendrer la dépendance de la population sur la société de consommation car le but du publicitaire c’est de pouvoir vendre du rêve à des gens tout en les amenant à consommer toujours plus.
_ Dans le roman « Les Choses », l’auteur montre un couple, qui est en quête de jouissance dans la consommation et le matérialisme au cours des années 1960. D’après Georges Pérec le problème vient de l’amplitude de leurs désirs démesurés qui va jusqu’à les paralyser. Georges Pérec manifeste à travers son roman qu’il suffit parfois de voire les choses en grand pour décourager les consommateurs de parvenir à leur souhait en termes de biens. En revanche, c’est contradictoire par rapport à une référence que Fréderic Beigbeder va mettre en avant : « la déception post-achat ».
Georges Pérec insinue et sous-entend que les deux héros de l’œuvre n’osent plus acheter ce qu’ils désirent, car il y a un retour à la réalité qui freine le couple. Ils rêvent tellement de parvenir à concrétiser des projets pour leur appartement qu’il en oublie à commettre les actions nécessaires.
Alors que la dissonance post-achat qui est définie comme une situation d’inconfort psychologique, va permettre au client d’acheter des produits de manière excessive pour qu’il puisse se rassurer et qu’il évite de culpabiliser sur le choix de ses achats. Donc on est sur une conception différente entre les deux romans du corpus, qui est due à un écart générationnel, parce que le roman de Fréderic Beigbeder a été écrit en 2000 alors que l’ouvrage de George Pérec a été publié pour la première fois en 1965. De ce fait, le contexte s’oppose en fonction de l’ancienneté des romans.
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