Facteurs Historiques Du Refus De l'Adhésion De La Turquie
Note de Recherches : Facteurs Historiques Du Refus De l'Adhésion De La Turquie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrre républicaine destinée à récupérer une grande partie des territoires perdus par le traité de Sèvres. Finalement, le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne revient sur le traité de Sèvres en attribuant toute l’Anatolie et la Thrace orientale à la Turquie ; les minorités grecque et arménienne résiduelles sont chassées, sauf à Istanbul.La République de Turquie (depuis 1923) :la Turquie est devenue une république avec Kemal Atatürk comme premier président. Le sultanat ottoman et le califat furent abolis, et la modernisation, la réforme et l'industrialisation a commencé sous la direction d'Atatürk. Il sécularisé la société turque, en réduisant le rôle dominant de l'Islam et le remplacement de l'arabe à l'alphabet latin pour écrire la langue turque.L'établissement d'un gouvernement militaire en septembre 1980 a arrêté le glissement vers l'anarchie et apporté une certaine amélioration dans l'économie.
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Facteurs identitaires | Culture : La Turquie a une culture très diverse qui est un mélange des éléments des cultures et traditions oghouzes, anatoliennes (arméniennes, grecques, kurdes, lazes...), ottomanes et occidentales, qui a commencé avec l'occidentalisation de l'Empire ottoman et continue encore aujourd'hui. Ce mélange a commencé par la rencontre des Turcs et leur culture avec celles des peuples qui étaient sur le chemin de leur migration d'Asie centrale vers l'ouest.Pendant les premières années de la république, le gouvernement investit beaucoup de ressources dans les beaux-arts, les musées, les théâtres, les opéras et l'architecture. Les différents facteurs historiques jouent un rôle important dans la définition de l'identité turque contemporaine et la culture turque est le produit des efforts pour être « moderne » et occidental avec la nécessité éprouvée de maintenir des valeurs traditionnelles, religieuses et historiques.-------------------------------------------------
Religion et laïcité : La religion de la population est en très large majorité l'islam, avec, en fonction des références, 70 à 85 % musulmans sunnite hanafite et entre 15 et 25 % d'alévis.Le nombre des chrétiens en Turquie ne dépasserait pas à ce jour les deux cent mille, bien que la plus grande ville du pays, Istanbul, soit le siège de deux patriarcats prestigieux Alors que la Constitution turque de 1921 ne mentionnait pas la religion, la loi constitutionnelle du 29 octobre 1923 indique que « la religion de l’État turc est l’islam » ; la Constitution de 1924 proclame pourtant la liberté de conscience et de culte. En 1937, Atatürk proclame ses six principes et modifie les textes : « l’État turc est républicain, nationaliste, populiste, étatiste, laïque et réformateur ». Cela se traduit rapidement par l’accord du droit de vote aux femmes, la fermeture de certains lieux de pèlerinage, l’interdiction des confréries et du port du voile, etc…la Turquie ne s’impose pourtant pas comme un état strictement laïc,dans le sens européen : il n’y a pas de séparation entre la religion et l’État mais plutôt une mise sous tutelle de la religion par l’État.Surface du terrain: 297 591 miles carrés (770 761 km ²); superficie totale: 301 382 miles carrés (780 580 km ²)
Démographie : La Turquie poursuit sa croissance démographique à un taux rapide puisque le taux de fécondité est encore de 2.5 (venant de 3.5 il y a 12 ans) et que le taux de mortalité n’est que de 69 ans (67 ans en 1991). L’augmentation de la population a été de 15 millions en 13 ans, ce qui est considérable. la Turquie devrait ainsi compter environ 85 millions d’habitants dans 15 ans.Langue : La Turquie a une seule langue officielle qui est le turc écrit en alphabet latin. Parmi les autres langues parlées, on trouve notamment l'arabe, le kurde, le laze etc. On dénombre en Turquie une cinquantaine de langues et dialectes différents et neuf alphabets.En raison d'une forte immigration en Allemagne et des rapports historiques entre les deux pays, l'allemand est sans aucun doute la langue occidentale la plus parlée. Certaines sources parlent d'un million de Germanophones sur tout le territoire, suivi de près par l'anglais.Politique intérieur :La Turquie est une république parlementaire. Le président est le chef de l’État et le premier ministre est le chef du gouvernement. Le président, élu par le Parlement jusqu'en 2007, le sera désormais au suffrage universel pour un mandat de cinq ans.Le pouvoir législatif est exercé par la Grande assemblée nationale de Turquie composée de 550 sièges renouvelés tous les quatre ans.Président: Abdullah Gul (2007)Premier ministre: Recep Tayyip Erdogan (2003) |
Facteurs socio-économiques | Avec la dislocation de l’Empire ottoman, à la fin de la Première Guerre mondiale, est né un nouvel État-nation, la République de Turquie. Les premières années du nouveau pays, sur fond de reconstruction et de création d’une économie industrielle moderne, ont été marquées par le nationalisme exacerbé et une autarcie voulue. L’économie, dite d’abord de substitution, a depuis lors connu plusieurs phases d’ouverture pour aboutir à la demande actuelle d’adhésion à l’Union européenne. Apparue vers la fin des années 1950, la migration internationale de travail turque a été un facteur important de cette ouverture, comme l’accès aux capitaux étrangers ou l’accueil du tourisme international. La construction d’un vaste champ migratoire, le maintien de liens privilégiés de l’émigration avec le pays d’origine, semblent être autant d’opportunités économiques pour les migrants eux-mêmes, massivement créateurs d’entreprise dans leurs nouveaux pays de résidence que pour l’économie turque qui pourrait avoir ainsi trouvé des débouchés nouveaux, en particulier vers l’Europe, premier partenaire dans le cadre de l’Union douanière. |
stratégie des acteurs | La diaspora turque « Le terme diaspora désigne la dispersion d'une communauté ethnique ou d'un peuple à travers le monde » en tant qu'acteur économique et politique peut jouer un rôle clé dans la construction de ponts entre la Turquie et l'UE. Pour parvenir à cette formulation, les politiques sur mesure par les deux gouvernements des pays d'accueil et des pays d'origine en fonction des besoins de la diaspora appartenant à différentes générations sont d'une importance cruciale. Les décideurs politiques devraient continuer à prendre en compte l'évolution des caractéristiques sociales, économiques et politiques de la diaspora turque.
L'adhésion de la Turquie à l'Union européenne serait un puissant message politique global et représenterait une étape importante dans l'histoire de l'Europe moderne, en aidant à formuler un concept nouveau et amélioré de «européanité» fondée sur le dialogue interculturel et les valeurs universelles. Il s'agit d'une occasion de renforcer le dialogue interculturel, aider l'UE à embrasser la diversité culturelle, améliorer la cohésion sociale et d'acquérir une place plus importante sur l'agenda politique mondial.
Ce qui semble nécessaire est une forte appropriation
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