Grand corps malade cas
Dissertation : Grand corps malade cas. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Alex Bennani • 29 Décembre 2015 • Dissertation • 1 439 Mots (6 Pages) • 1 373 Vues
II/Biographie de l’auteur
Tout d’abord, Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade es un auteur et slammeur français, né le 31 juillet 1977 au Blanc-Mesnil en France, il a vécu son enfance en banlieue. En 1997, il apprend qu’il ne pourra pas remarcher correctement suite à un mauvais plongeon dans une piscine. Après un an de rééducation, il retrouve l’usage de ses jambes. C’est en référence à sa grande taille et à son handicap qu’il a pris le pseudonyme de Grand Corps Malade. Par la suite, en 2007, il est consacré artiste révélation scène de l’année. C’est un artiste connu pour avoir réalisé de nombreux slams comme « midi 20 » et « Roméo kiffe Juliette » et pour avoir popularisé le slam en France.
III/Contexte historique
Quant à son contexte, l’œuvre fut réalisée en 2009, une période où selon l’Insee en d’autres termes l’institut nationale de la statistique et des études économiques, plus de la moitié des français possèdent un diplôme inférieur au bac.
IV/Description et analyse
En ce qui concerne l’œuvre en elle-même, « éducation nationale » est avant tout une chanson engagée car elle défend une cause. Cette chanson, relate l’histoire d’un enfant des quartiers de Seine-Saint Denis appelé Moussa, il étudie dans une école publique et nous décrit la pauvreté de son école et son manque d’équipement, il dit également que à cause de sa situation il aura moins de chance d’avoir son bac et de pouvoir réussir, et qui malgré ces circonstance et ces conditions de travail aime bien sa maîtresse car elle est patiente et à son écoute, on comprend que c’est alors à cause du gouvernement que l’enseignement en France va mal. Ce slam commence avec l’histoire de Moussa puis le chanteur GCM le suit en se lançant sur un discours argumentatif à propos des problèmes de l’éducation nationale. En premier lieu, dans ce clip, on voit deux personnages, différents par l’âge, et issus de classes sociales différentes. Toutefois, ils sont unis par la voix, par leur tenue vestimentaire et par leur discours, de plus GCM a lui aussi vécut en banlieue et a étudié dans une école publique. En second lieu, les couleurs sont sombres, elles symbolisent la tristesse et la désillusion qui contrastent avec les phrases projetés sur un tableau en arrière plan, afin d’être mises en valeur, ce sont les idées à retenir. De plus, on voit un très gros plan sur l’enfant car c’est lui le centre d’intérêt, la chanson est construite à travers son histoire. On remarque aussi que l’image de l’enfant introduit et conclue, en effet il chante au début et à la fin, il encadre la dénonciation et montre donc (par sa structure) un système fermé. D’un autre côté, le début du slam est lyrique et descriptif, puis il va glisser vers un discours engagé chanté par l’adulte, se crée alors une relation cause à conséquence, en effet GCM explique pourquoi l enseignement en France va mal et l’histoire de Moussa en est la conséquence. En troisième lieu, le champ lexical de l’école est omniprésent, on retrouve des mots comme « classe, enseignement, dictée, CM2 …). Il y a aussi des outils de versification, comme les rimes suivies sous la forme AABB et des assonances « Nous on a que des tapis et des cerceaux et la détresse de nos maitresses » (en d’autres termes c’est la répétition d’une consonne au sein d’une phrase). Il y a également une métaphore filée c’est une comparaison, que l’auteur reprend sur plusieurs lignes du jeu d’échecs au système éducatif français, « Au milieu des tours il y a trop de pions dans le jeu d’échec scolaire. Ne laissons pas nos rois devenir fous dans des défaites spectaculaires. » Il compare alors les élèves d’écoles publique à des pions et les tours ainsi que les rois à d’excellents et d’intelligents élèves. De plus, le mot final « cul de sac » est une expression à prendre au sens figuré qui signifie que Moussa n’aura aucun avenir à cause de l’endroit où il vie, c’est-à-dire en banlieue et aussi à cause de sa situation sociale. On remarque aussi une anaphore qui consiste en la répétition de la phrase « l’enseignement en France va mal » au début de chaque strophe, GCM insiste sur le fait que le système éducatif français soit négligé. Enfin, dans son slam, GCM utilise un niveau de langage familier « chiante, cul de sac » pour se rapprocher de son public et alors pouvoir faire passer son message. En outre, les temps dominants ici sont le présent d’énonciation et l’impératif présent, cela signifie qu’à l’heure où ils chantent, on ne porte pas d’attention au système éducatif français, c’est la situation actuelle et il veut alors lutter contre cette situation pour permettre à des enfants comme Moussa d’avoir un avenir « ne laissons pas se creuser le fossé d’un enseignement à deux vitesses ». En dernier lieu, les instruments utilisés sont le piano, on constate que le rythme da la chanson est rapide et on entend également des applaudissements sur des points argumentatifs importants, ce sont donc des sons mélioratifs placés sur des termes stratégiques
V/Visée de l’œuvre
Maintenant je compte répondre à la problématique qui est, je vous le rappelle
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