Le Marché De La Maison En Bois
Commentaires Composés : Le Marché De La Maison En Bois. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress. Il faudra notamment de «se positionner davantage en phase avec la demande» afin de ne pas être en sous-capacité. L’étude pointe à ce titre que la population de constructeurs est très fragmentée, les opérateurs étant en grande partie «des charpentiers-menuisiers» de taille modeste, construisant des maisons sur-mesure en complément de leur activité principale. Il s’agit alors de produits haut de gamme, alors qu’au même moment explose la demande de gamme intermédiaire qui peine parfois à trouver un opérateur.
Autre facteur à améliorer, la maison bois continue d’afficher un surcoût par rapport à la maison traditionnelle à l’achat. Elle devra aussi affiner son image, car trop souvent perçue par les Français comme «une construction élitiste, peu solide et source de contraintes».
Un marché en mutation
Avec le développement du marché, Xerfi prédit une accentuation de la dualité du marché. «Aux côtés d’un nombre très réduit des constructeurs de maisons traditionnelles qui réaliseront par sous-traitance la majeure partie des constructions, évoluera une multitude d’artisans-réalisateurs qui, freinés par leur taille, resteront dans la majeure partie des cas cantonnés au segment des habitations haut de gamme», indique l’étude. Les répercussions de l’essor du marché seront larges, puisqu’elles toucheront toute la filière bois et les équipementiers situés en amont de la chaîne.
Source : http://www.batiactu.com/edito/le-marche-de-la-maison-bois-croit-en-son-avenir-22825.php
Construire en bois : un geste pour les forêts
Pour lutter contre l’idée reçue que construire en bois fait du mal à nos forêts, les industries françaises de l’ameublement et du bois, ainsi que des fédérations suédoise et finlandaise du bois vont lancer une campagne de communication grand public. Objectif : promouvoir le matériau bois aux multiples usages dans la construction, et surtout vecteur de lutte contre les émissions de CO2.
Les industriels du bois plaident pour une redistribution...
L’Untec et le CNDB à nouveau partenaires
« Je dis OUI au bois pour dire NON au CO2 ! ». C’est avec ce slogan signé Bois.com que le Comité professionnel de développement des industries françaises de l’ameublement et du bois (Codifab), la fédération suédoise des industries forestières (Skogsindustrierna) et la fondation finlandaise pour la forêt (Finnish Forest Foundation) entendent promouvoir le matériau bois auprès du grand public.
Dès le 17 novembre prochain, un spot TV fleurira sur les chaînes de France Télévision, mettant en scène un porte-parole du matériau bois qui explique la relation entre l’utilisation du bois et la réduction du CO2. « Notre objectif est de faire comprendre au grand public, aux décideurs et aux prescripteurs les avantages du bois et des ses dérivés », a commenté Luc Charmasson, vice-président du Codifab. Et surtout ses avantages éco logiques. Ainsi, le bois aurait l’empreinte carbone la plus basse de tous les matériaux de construction, selon les experts présents à la présentation du lancement de cette campagne. Principal atout du bois : la capture et l’emprisonnement du CO2. En effet, 1 m3 de bois équivaut à une tonne de CO2 stocké, donc non émise dans l’atmosphère.
« On ne manque pas de forêt, mais de bois »
Un argument de poids que comptent bien exploiter les promoteurs de la campagne bois.com, qui pointent davantage du doigt les dysfonctionnements du marché du bois en France (cf. article). Ainsi, le Codifab a rappelé que le problème n’était pas le manque de bois en forêt, mais l’offre insuffisante du bois en sortie de forêt qui faisait défaut aux industriels depuis 1 ou 2 ans. Un paradoxe alors que la France est couverte par 15 millions d’hectares de forêts, soit un tiers de son territoire, et que 40.000 ha sont replantés chaque année. Le Comité appelle donc à la « priorisation » du bois afin d’en faire un produit industriel au même titre que les autres matériaux de construction, et demande à l’Etat de réviser sa politique de subventions en matière de bois : arrêt des méga chaudières bois ; limitation du rachat d’électricité fournie par la biomasse pour éviter l’escalade vécue dans le secteur du photovoltaïque notamment. Les professionnels ont également demandé à l'Office national des forêts (ONF) de mettre sur le marché « les volumes nécessaires pour satisfaire la demande ».
La filière bois emploie environ 400.000 personnes en France. Le secteur de l'industrie du bois emploie 10 fois plus de personnes que le secteur du bois de chauffage, ont rappelé les professionnels du secteur.
Source : http://www.batiactu.com/edito/construire-en-bois---un-geste-pour-les-forets-27333.php
Négoce
Devant la pénurie de bois et l’augmentation des prix qui en découlent, les industriels du bois estiment qu’il est urgent de «rationaliser l’utilisation» de cette matière première. En ligne de mire, le bois de chauffage, vu par ces industriels comme un concurrent direct, puisant dans des ressources de moins en moins disponibles. Explications.
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Les industriels du bois tirent la sonnette d’alarme. Plus d’un an après le discours du président de la République à Urmatt, plaidant pour la production de 12 millions de m3 supplémentaires à l’horizon 2012, plusieurs organisations se sont réunies pour signaler leur inquiétude. «A la suite d’arrêts momentanés de leurs usines faute d’approvisionnement, les fabricants européens de panneaux de process ont décidé d’une journée de mobilisation afin d’alerter les pouvoir publics», indiquait vendredi l’Union des industriels des panneaux de process (UIPP). A l’heure actuelle, le secteur de la construction représente 50% des besoins de bois en France. La filière bois représente 40 milliards de chiffre d’affaires, et exporte la moitié de sa production vers des pays dont la demande augmente constamment.
L’UIPP explique que la pénurie de matières premières fait grimper les prix et oblige les industriels à aller se ravitailler de plus en plus loin des usines. De plus, l’augmentation des prix est dommageable pour l’utilisation du bois dans la construction, le matériau étant «en concurrence directe avec le béton et le métal». Pour ces industriels, l’heure est à la «rationalisation de l’utilisation du bois». Surtout, précise Laurent de Sutter, président de l’UIPP, «nous ne voulons pas que l’on subventionne le circuit court qui va de la forêt à la chaudière». En d’autres termes, les industriels voient d’un mauvais œil la multiplication, via le Grenelle de l’environnement, des subventions pour le chauffage au bois, alors qu’ils peinent à trouver assez de matière première pour la construction ou la fabrication de meubles et prônent l’utilisation de bois en fin de vie pour la conception de pellets (granulés de bois servant au chauffage).
«On a surestimé la ressource mobilisable»
Bien sûr, ces arguments auraient pu être avancés un an plus tôt, lorsque Nicolas Sarkozy a annoncé que sur les 23% d’énergie renouvelable produite par la France d’ici à 2020, 23% devrait provenir de la biomasse forestière. «On a surestimé la ressource mobilisable, et on n’a pas su regarder ce qui se faisait autour de nous, en Europe», admet Laurent De Sutter. «Il faut remettre à plat tout ce qui est subventionné et savoir que notre filière stocke le CO2. Et le bois, en fin de vie, peut être transformé en énergie». La surestimation, c’est aussi d’avoir pris en compte les rémanents, ces résidus de branches ou de troncs mal coupés abandonnés en forêt. S’ils sont comptabilisables en théorie, leur exploitation s’avère en réalité très couteuse au niveau économique, mais aussi écologique, d’après l’UIPP. De plus, tous les types de bois ne sont pas voués à n’importe quel usage.
Utiliser le bois énergie intelligemment
Pour Laurent Denormandie, président de la Fédération nationale du bois, «le bois énergie, c’est une chance pour la filière à condition que les choses soient faites intelligemment. Car si l’on doit parcourir 400 km pour l’acheminer vers la chaudière, c’est un non-sens». Mais pour l’heure, devant l’urgence de la situation pour les industriels, ces derniers ont du mal à accepter la montée en puissance du chauffage au bois, qui, en utilisant du bois «neuf», vient directement piocher dans leurs matières premières. Autre argument des industriels, le bois matériau est un puits de carbone, son utilisation dans la construction est donc aussi vertueuse que celle des pellets pour le chauffage.
«L’offre de bois n’est pas suffisante, il faudrait donc privilégier les industries qui existent déjà avant de chambouler le marché», estime Luc Charmasson, président de l’Union des industries du bois. «Nous n’avons pas fait suffisamment d’efforts pour valoriser les déchets sur les chantiers», reconnait-il cependant. Une autre solution à explorer pour la transformation en chauffage du bois en fin de vie ?
Les acteurs de l’industrie du bois demandent que soit nommé un médiateur interministériel
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