Question sur corpus: Le jeu de la nature et des lieurs dans le récit
Mémoire : Question sur corpus: Le jeu de la nature et des lieurs dans le récit. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresj'ai crispé ma main sur le revolver. »
Alors que dans le texte La Condition humaine, la scène se passe à l'intérieur et la nuit. Malraux créé donc un contraste entre la lumière de l'extérieur (« La seule lumière venait du building voisin », « rectangle de lumière ») et l'obscurité de la pièce (« un corps moins visible qu'une ombre », « dans cette nuit ») qui est accentué par l'antithèse: « cette nuit écrasée d'angoisse n'était que clarté». Mais aussi un contraste entre le silence dans la pièce (« stupéfait du silence qui continuait à l'entourer ») avec le bruit extérieur (« Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois », « vague de vacarme »). L'évocation du bruit et du jeu de lumière s'oppose donc avec l'atmosphère oppressante de la chambre et accentue les pensées morbides du personnage (« Il savait qu'il le tuerait », « sous son sacrifice à la révolution », « le poignard lui répugnait moins »). Néanmoins, la mousseline rend la scène moins virulente puisqu'elle fait interroger le meurtrier sur son acte (« tenterait-il de lever la moustiquaire? ») et protège d'une certaine manière la victime en créant un mur virtuel entre les deux personnages (« Il se retrouva en face de la tache molle de la mousseline »).
Ainsi, les trois auteurs s'inspirent de la nature et du lieux pour influencer leur scène de crime et leur personnage.
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