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Etude de cas GRETA NORD - ALLIER

Étude de cas : Etude de cas GRETA NORD - ALLIER. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Novembre 2016  •  Étude de cas  •  4 004 Mots (17 Pages)  •  1 240 Vues

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LINARD Valérie                                        Promotion 2016/2017                

DIPLOME D’ETAT

D’Aide Médico - Psychologique

DF5 – ETUDE DE CAS

GRETA NORD - ALLIER


INTRODUCTION

Le but de cette étude de cas va être en premier lieu d’observer le résident choisi afin de bien recueillir les informations sur la personne qui vont me permettre d’orienter ma pratique d’accompagnement en me proposant des axes de travail sur une problématique. Je vais devoir établir une étude clinique, rendre compte et expliquer mon action.

Cette étude va me permettre d’exploiter mes compétences d’AMP : mon sens de l’observation, mon écoute, mon analyse personnelle et ma pratique. Elle va aussi  me permettre de donner mon positionnement professionnel après les différents questionnements.

Je vais commencer en présentant mon lieu de stage, le choix de la personne en la présentant ainsi que les raisons qui m’ont amenées  à la choisir .Je définirais sa vie institutionnelle ainsi que ses capacités et ses besoins. Dans la deuxième partie, je ciblerais la problématique principale, je donnerais mes axes de travail pour y répondre. Je monterais l’accompagnement en accord avec le projet personnalisé et j’en définirais les objectifs. A la fin de ce travail, je ferais une auto critique de mon action avec les réussites et les échecs.

Je conclurais par une réflexion sur ce projet que ce soit pour le résident et pour moi en tant que professionnelle.

PRESENTATION DE LA STRUCTURE

Je suis en stage depuis février 2016 en unité protégée au sein d’un EHPAD. Cette unité accueille quinze résidents hommes et femmes, âgés de soixante dix à quatre vingt quatorze ans atteints de la maladie d’Alzheimer, tous à des stades différents. L’équipe se compose d’un médecin coordinateur, d’une infirmière, d’aides soignantes, aides médico-psychologiques et d’agents de service hospitaliers. Cette unité est conçue pour cette pathologie particulière avec un hall de déambulation tout autour du lieu de vie commun et nous disposons d’un jardin central. Onze résidents ont une chambre particulière avec salle de bain et quatre résidents ont une chambre double.

La politique de l’établissement est axée sur le bien être du résident et le maintien de l’autonomie.  Le personnel assez nombreux nous permet de prendre le temps nécessaire à un accompagnement de qualité.

RAISON DU CHOIX DE LA PERSONNE

Au bout de quelques jours au sein de l’unité, cela m’a parue comme une évidence. Je devais travailler avec Mme B. pour mon DC5. Ayant moins de troubles cognitifs que les autres résidents, sa souffrance et sa difficulté à s’intégrer m’a interpellé. Après en avoir parlé à l’équipe lors de réunion, il a été convenu de mettre en place un projet personnalisé et des techniques de soins plus efficaces afin  de  permettre à Mme B de trouver sa place au sein de l’unité.

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1.PRESENTATION DE LA PERSONNE ACCOMPAGNEE

Mme P. quatre vingt dix ans est une petite femme avec une douceur dans le visage et une apparence fragile. Ce qui m’a touchée en elle, c’est ce regard qui est resté jeune mais qui est d’une immense tristesse. Elle a des cheveux blancs coupés court et porte des lunettes. Elle s’aide avec une canne pour marcher car elle souffre de ses jambes et s’essouffle vite dû à son arythmie cardiaque (trouble qui fait battre le cœur irrégulièrement et de façon désordonné sans que cela soit justifié).Elle est ici car elle souffre de la maladie d’Alzheimer* (trouble neurodégénératif du système nerveux central, qui attaque les cellules jusqu'’à la mort progressive des neurones) entrainant l’amnésie (perte de mémoire) l’apraxie (perte du savoir faire) l’agnosie (perte de la reconnaissance) l’aphasie (trouble du langage) et à l’avancée de la maladie on note un déclin physique et des troubles du comportement. Mme B.ne souffre que d’amnésie et un peu d’agnosie à quelques moments mais elle a conservé le savoir faire, le discours cohérent , ce qui peut expliquer son intolérance envers les autres résidents à des stades plus avancés de la maladie et son problème d’intégration dans cette unité.

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HISTOIRE DE VIE

Mme B. est née le 5avril 1926 à Beaumont(63). Son père était cadre chez Michelin et sa mère couturière. Mme B. avait un frère, Bernard qui est décédé. Elle a jouée du violon très jeune et ce durant de nombreuses années. Sa scolarité s’est effectuée en pension et elle en a beaucoup souffert. Elle a rencontrée son mari à dix sept ans. Ils se sont mariés en 1943. Son mari était agriculteur. Après avoir vécu de nombreuses années chez les parents de son époux, ils achètent une maison à Champagnat en campagne. De leur union va naitre 5 enfants (un garçon et quatre filles). Son mari travaillant beaucoup, Mme B. gère seule ses 5 enfants, elle s’occupe aussi des volailles qu’elle va vendre au marché. De ce fait, Mme B. est une femme indépendante et de caractère. Les époux aiment beaucoup aller au bal pour danser, c’est leur passe temps favori. De plus elle aime beaucoup lire, surtout les belles histoires d’amour et aime écouter du violon. Mme B. a perdu son mari le 18 juillet 2009 et a beaucoup de mal à s’en remettre. La même année elle fait un infarctus. Et en 2011 La maladie d’Alzheimer est diagnostiquée. Elle restera seule chez elle jusqu’en 2013, mais les troubles progressent, elle ne s’alimente plus correctement et se perd dès qu’elle sort..

Elle est admise en Ehp ad en 2013 en service classique sur la demande de ses enfants où elle restera deux ans. Mais à raison de plusieurs fugues et du refus de tout traitement, le placement en unité protégée est indiqué. Elle rejoint donc notre service le 26 janvier 2016.

Toute cette histoire à été relatée pas ses enfants et compléter par elle-même lors de nos entrevues.

*Source LA MALADIE D’ALZHEIMER (dr Judes Poirier)                                        2

VIE INSTITUTIONNELLE

        COMPORTEMENTS

Concernant les temps clés du quotidien, outre sa maladie Mme B. à très peu de troubles. Pour le lever et la toilette, mon accompagnement reste discret. Elle va aux toilettes, se lave, s’habille presque seule. Ce sont plus ses douleurs que sa pathologie qui l’empêche de tout faire sans aide.

Pour le repas, elle est complètement autonome, elle ne souffre pas d’apraxie et reconnait tous les plats. Le souci est qu’elle à très peu d’appétit, elle est très vite dégoutée et il faut veiller à ce qu’elle mange correctement.

Concernant les activités, elle ne veut pas participer. Elle reste prostrée sur sa chaise, les bras et la tête couchés sur la table toute la journée à attendre...

Elle ne souffrait pas d’incontinence quand je suis arrivée en février, mais depuis juillet, il a été décidé aux transmissions avec l’équipe de lui mettre des protections. Personnellement, je pense et Mme B. me l’a confiée, elle n’ose pas nous demander pour les toilettes de peur de nous déranger.

        RELATION AVEC LES AUTRES RESIDENTS

        C’est là que les choses se compliquent...Mme B. ne supporte pas la présence des autres résidents. Elle est très intolérante face à leurs comportements, leurs cris, leurs façons de manger et leurs discours incohérents. Donc, elle s’impatiente très vite et  menace avec sa canne. Elle m’a dit à de nombreuses reprises qu’elle n’à rien à faire ici, qu’elle n’est pas comme eux.

        RELATION AVEC LES PROFESSIONNELS

        Avec  l’équipe, elle reprend son rôle de grand-mère attachante. Elle est conciliante et à toujours peur de « déranger ».Ce qui est paradoxal, c’est que Mme B. est facile et discrète et on pourrait du coup « l’oublier ». A mon sens, c’est elle qui a le plus besoin d’accompagnement, non pas au niveau de l’autonomie mais plutôt dans les dimensions sociales et affectives.

        CAPACITES

        Concernant les capacités motrices, Mme B. à beaucoup de difficultés à se mouvoir. Elle est très vite essoufflée. Elle s’aide d’une canne pour marcher mais à besoin aussi d’une assistance humaine pour la soutenir dans la marche.

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