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INFO6400 TP1

TD : INFO6400 TP1. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  3 Novembre 2016  •  TD  •  1 956 Mots (8 Pages)  •  980 Vues

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Rédiger par : Mathieu Cossette

Code d’étudiant : et441194

Date de remise : 21 Février 2016

Nom de la personne tutrice : Serge Corbeil

Titre du document: INFO6400-1-Mathieu-Cossette.doc

  1. Introduction

L’objectif est de rédiger un essai afin d’analyser et de mettre en relation une partie des concepts de la gestion des connaissances que j’ai étudié jusqu’à présent.

La structure de cet essai est présentée de la manière suivante :

  • Question 1: Réflexion sur la société du savoir
  • Question 2: Mise en relation de cycles de gestion des connaissances
  • Question 3: Description d’une situation de gestion des connaissances

  1. Question 1: Réflexion sur la société du savoir 

Quelle est l’origine de la société du savoir? Sa motivation? Qu’elle est en sa raison d’être? Ikujiro Nanaka avait réfléchi à la question. Selon l’article « L’entreprise du savoir créatrice du savoir » publié en 1999. Il précise que : « Dans une société où seule la certitude est l’incertitude, l’unique source d’avantage concurrentiel durable est le savoir ». C’est cette approche qu’utiliseront de nombreuses entreprises japonaises.

Toutefois, pour y arriver, elle devra se réorganiser, mais de quelle façon? Selon Peter Druker, la nouvelle organisation créatrice du savoir « auront pour la plupart moitié moins de niveaux hiérarchiques et devront se doté « d’une structure largement composée de spécialistes. Ceux-ci dirigeront et maitriseront leur propre performance grâce à une information structurée, reçue de leurs collègues, de leurs clients et de leur siège. » Elle doit donc miser sur la stimulation de la création des connaissances auprès les salariés ainsi leur volonté de la partager à travers l’organisation à travers un flux communication de la connaissance du salarié vers les dirigeants afin qu’ils puissent identifier les savoirs ayant de la valeur pour l’organisation.

Pour y arriver, cette organisation doit se doter de différents rôles. La proposition d’Ikujiro Nonaka présenté dans le texte 1.3 étudié dans la cadre du cours semble appropriée :

  • Salarié : Ils sont surnommés « opérationnels »  puisqu’ils connaissent la réalité de chacune des activités quotidienne de leur travail. Leur connaissance est à un niveau de détails qui n’est pas toujours pertinent pour l’organisation. Ils doivent être orientés afin de procéder à la création de savoir significatif
  • Cadre moyen : Ils communiquent les critères du savoir significatif établi  par la direction soit connu et suivi afin de stimuler la création de savoirs ayant de la valeur
  • Équipe : À l’intérieur de chacune des équipes, à partir du cadre collectif le dialogue doit avoir lieu afin de provoquer la réflexion et l’échange d’idée dans un but de créé de nouveaux savoirs
  • Cadre supérieur : Ils détiennent les orientations de l’entreprise afin d’être en mesure d’effectuer une corrélation des connaissances reçues des salariées afin d’y provoquer de nouveaux savoirs
  • Direction : Elle émet les critères d’évaluation du savoir et veille à ce qu’ils soient communiqués à l’ensemble de l’organisation afin de leur permettre de porter jugement sur la valeur de la connaissance

On pourrait dire ainsi que le flux des connaissances se fait à travers les différents rôles cités ci-haut, et ce de manière bidirectionnelle. Selon Nokana, la direction émet les idées qui orientent les activités créatrices, les cadres moyens présentent ce cadre conceptuel aux salariés en donnant ainsi un sens à leurs expériences et à leurs innovations. Une innovation, créée dans ce contexte par les salariés, est véhiculée et expliquée à la haute direction par les cadres moyens.

Tel que le précise Olga Mariño dans le texte 1.1 : « Ce flux du savoir, des connaissances, dès leur création ou explicitation jusqu’à leur intégration dans les pratiques essentielles de l’entreprise, doit être planifié, supporté et aussi en harmonie avec les stratégies de l’organisation. En bref, il doit être géré ». Cette gestion du flux ouvre la porte au « knowledge management » qui tel que le défini Jean-Yves Prax requiert de « Combiner les savoirs et savoir-faire dans les process, produits, organisations pour créer de la valeur »

En conclusion, les entreprises qui réussissent sont celles qui ont su transformer les meilleures connaissances tacites en connaissance explicite et les ont diffusés à travers l’organisation en s’appuyant sur des orientations claires permettant de demeurer concurrentiel dans une société qui change continuellement.

  1. Question 2: Mise en relation de cycles de gestion des connaissances

Bien que plusieurs propositions de cycle de gestion des connaissances soient publiées, nous allons dans le cadre d’une réflexion sur la société du savoir établir la relation entre les étapes d’une des propositions de cycle et les étapes du processus de la spirale du savoir de Nonaka et Takeuchi . Le cycle étudié est celui proposé par Alavi et Leidner (publié en 2001)

Selon ce cycle, les différents processus formant le noyau de la gestion des connaissances sont la création, stockage et récupération, transfert et application.

  • Création des connaissances 

Selon la description proposée dans le texte 1.1 du cours par Olga Mariño: le processus de création de connaissances correspond au développement de nouveaux contenus ou remplacement de contenus existants parmi les connaissances tacites et explicites de l’organisation.

Ainsi, les mécaniques de conversions des connaissances de Nonaka s’appliquent dans leur intégralité considérant que la création peut se faire autant via de l’autoformation que d’échange d’information à travers divers outils collaboratifs (ex : sharepoint,Quickr).

Voici les divers processus qui se produisent dans cette étape du cycle au niveau de la spirale du savoir :

Tacite => tacite : Une connaissance tacite que détient un d’individu peut se voir imité et ainsi le maître transfert son savoir vers « l’élève » qui crée sa propre connaissance tacite

Tacite => Explicite : Cette connaissance tacite acquise peut ainsi être matérialisé sous forme de documentation pour en devenir une connaissance explicite.  

Explicite => Explicite : la connaissance explicite étant désormais accessible dans un système informatique, un nouvel individu peut alors la consulter et la réutiliser afin d’être présenté d’une autre manière comme dans une présentation par exemple. Cette transformation apporte une connaissance explique pour sous un autre forme de connaissance explicite afin de la présenter d’une autre manière. C’est ainsi que le processus se produit spirale du savoir

Explicite => Tacite : Cette nouvelle connaissance explicite permet à l’individu de se l’approprier pour qu’elle devienne une connaissance tacite grâce à l’acquisition de cette dernière.

  • Stockage et récupération 

Le stockage consiste à identifier et conserver les connaissances de manière à ce qu’elle soit utilisable pour celui qui veut y accéder que ce soit sous la forme de rédaction d’un document ou d’une donnée entreposée dans une base de données

Voici les divers processus qui se produisent dans cette étape du cycle au niveau de la spirale du savoir :

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