Corrigé 2 institution et réseau

Institutions et réseaux Corrigé 2

3 61S3 CT PA 02 16

61S3 C02 – 1/16

Éléments de corrigé

Devoir en lien avec les modules 1 et 2 de 1re année du cours « Institutions et réseaux ».

 Remarque : Il est indispensable de connaître la définition d’un certain nombre de mots. Ils vous sont

signalés par un astérisque(*) tout au long de ce corrigé. Au besoin, si vous ne connaissez

pas suffisamment ces définitions, référez-vous à votre cours.

Question 1

Présentez le marché français du tourisme médical.

On attend :

• une définition de l’expression « tourisme médical »,

• une présentation des deux facettes du tourisme médical,

• le poids du tourisme médical dans le monde (avec des chiffres-clés),

• une étude comparative avec les pays concernés par le tourisme médical dans le monde,

• une étude comparative avec les pays concernés par le tourisme médical en Europe,

• la présentation de la situation en France.

Définition

Le secteur sanitaire et social n’a pas de frontière ! Il faut désormais une approche européenne voire

internationale pour réguler l’activité sanitaire et sociale. La thématique du « Voyage bistouri en main »

ou « tourisme médical » participe de cette internationalisation du secteur sanitaire et social. Désormais,

tous les ans, plusieurs millions de patients vont se faire soigner à l’étranger.

On entend par tourisme médical le fait de choisir ce qu’un pays offre de plus typiquement efficace et

généreux dans le domaine de la santé. Autrement dit, cela désigne le comportement des patients qui se

déplacent dans un autre pays que celui où ils résident pour se faire soigner à moindre coût ou obtenir

des soins qui n’existent pas dans leur pays d’origine. Le « tourisme médical » a été mis sur le devant de

la scène avec l’adoption le 28 février 2011 de la directive sur les soins transfrontaliers. Le Ministère de

la santé reconnaît qu'il s'agit d'un sujet émergent et que la réflexion sur celui-ci n'est pas aboutie.

Les deux facettes du tourisme médical

C'est un phénomène mondial dont l'importance prend de plus en plus d’ampleur.

 D’une part, nous trouvons des gens riches des pays du sud qui n’ont pas toujours de bons systèmes

de santé et qui n'ont donc pas confiance dans leur système. Leur recours est de rechercher sur Internet

pour trouver dans le monde les services qui peuvent les prendre en charge (avec demande de devis,

billets d’avion, etc).

 D’autre part, pour certaines spécialités pour lesquelles les tarifs en France ne sont pas suffisamment

compétitifs, les Français n’hésitent plus à franchir les frontières pour aller se faire soigner.Le phénomène

aujourd'hui bien installé s'est d’ailleurs amplifié avec l'apparition des vols low-cost. « Le trajet entre à

peine pour 5 à 15 % du budget total », budget total qui comprend le transfert de l'aéroport, l’hôtel près

de la clinique, l’intervention et le retour, assurance comprise.

Profil de ces voyageurs de la santé : ils ont entre 20 et 50 ans, ils ont déjà voyagé, sont ouverts aux

autres cultures et préfèrent payer 660 € pour une correction laser des yeux au « Femtolasik » à Istambul

que 1 240 € à Grenoble.

Spécialités concernées

Les interventions ophtalmologiques sont fréquentes, ainsi que la pose d'implants dentaires et la chirurgie

esthétique. Pour cette dernière intervention, une agence comme Novacorpus l’annonce à 2 920 € à

Istambul, un tarif inférieur