La liberté selon Karl Marx
Dissertation : La liberté selon Karl Marx. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar valeriecote71 • 26 Octobre 2022 • Dissertation • 1 151 Mots (5 Pages) • 386 Vues
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Mise en situation
Vous recevez l’appel d’un ami qui propose d’organiser chez lui un « souper philosophique ». Il vous demande si vous seriez intéressé à prendre part à cette rencontre amicale. L’idée vous parait originale, et vous acceptez son invitation. Avant de raccrocher, vous lui demandez quelques détails sur le déroulement de la soirée, et votre ami vous explique que, pour participer à cette rencontre, vous devez rédiger un texte argumentatif d’environ 800 mots sur le thème du travail dans la philosophie de Karl Marx. Une fois le repas terminé, vous devrez, comme tous les autres invités, lire votre texte.
Le souper est prévu pour demain ; il n’y a donc plus une minute à perdre !
Tâche
Dans un texte argumentatif totalisant environ 800 mots, vous devez démontrer votre capacité à rédiger, à partir de la question mentionnée et de la mise en situation, les éléments suivants :
- une introduction ;
- une mise en contexte ;
- une caractérisation ;
- une argumentation ;
- une conclusion.
Prenez le temps de réviser votre texte sur le plan de l’argumentation, de l’organisation et de la langue.
Bon travail !
Question
Préparez-vous en rédigeant votre texte à partir de la question suivante : Selon Karl Marx, le travail permet-il à l’homme d’être libre ?
Depuis toujours, il y a une certaine relation de domination et d’abus entre les oppresseurs et les opprimés qui est causée par la hiérarchie social. Il y aura toujours une supériorité ainsi que des privilèges (du pouvoir) de la part des plus riches (les dirigeants, les employeurs, etc.) et des plus forts et une infériorité ainsi que de la soumission de la part des plus pauvres (la main-d’œuvre, les paysans, etc.) et des plus faibles. Aujourd’hui, nous pensons souvent que le fait de travailler nous rend libre de prendre nos propres décisions et de vivre notre propre vie puisque nous avons de l’argent pour subvenir à nos besoins et nos désirs. Le travail permet-il vraiment à l’homme d’être libre? Dans l’objectif d’expliquer le point de vue de Karl Marx sur le travail et la liberté, ce texte mettra en contexte le 19e siècle, une caractérisation de la problématique de l’aliénation et de l’exploitation des travailleurs puis finalement une argumentation qui répondra cette question. Le 19e siècle, l’époque où a vécu Marx, est bien reconnu pour le développement industriel. Dans cette période, la plupart des gens décident de quitter leur campagne natale afin de s’installer en ville pour pouvoir trouver du travail stable pour subvenir à leurs besoins. Ce phénomène d’exode rural est causé par l’expansion croissante de plusieurs usines dans les milieux urbains. L’augmentation importante de main-d’œuvre en ville est une opportunité en or pour les employeurs qui sont en recherche constante de profits. C’est comme cela que l’exploitation des travailleurs s’est installée, les propriétaires d’usines commencent à faire travailler les gens d’arrache pieds dans des conditions épouvantables (les enfants commençaient à travailler à l’âge de cinq ans, les travailleurs travaillaient quatorze heures par jour, sept jours sur sept), tout en leur donnant le moins de rémunération possible. Ces conditions de travail ont été critiqué par plusieurs philosophes de l’époque, dont Karl Marx, ce dernier va créer une philosophie sociale; le marxisme. Le fondateur de cette pensée fera le constat que la société se divise en deux classes sociales soit la bourgeoisie qui possède les moyens de production et le prolétariat ainsi que ceux qui se font exploité par ces derniers : ce qu’il surnomme l’exploitation de l’homme par l’homme. Marx avait également une philosophie de matérialisme historique, elle explique les conditions matérielles, économiques et sociales qui définissent la réalité de l’homme et de son existence. Il caractérise ces deux formes par l’aliénation et l’exploitation des travailleurs. En premier lieu, l’arrivée du capitalisme crée l’aliénation; ce qui est la perte de l’identité par la personne, qui ne s’appartient donc plus : la personne doit se conformer à des exigences qui ne lui permettent pas de s’épanouir. L’une des sources de l’aliénation est le travail parce que le travailleur « doit avant tout produire et contribuer au profit de l’entreprise, parce qu’il est pris dans un travail morcelé et dans lequel il est condamné à répéter les mêmes gestes du matin au soir, l’homme ne peut se réaliser pleinement. » Le travailleur voit ainsi sa force de travail réduite au même titre qu’une marchandise qu’il doit vendre. Donc, le prolétaire perd sa vie à créer des objets qui lui sont étranger et qui ne lui appartiennent pas. C’est ainsi que le travail n’est plus une source de plaisir mais bien une obligation pour survivre puisque l’exploité ne le fait que dans le but d’être payé. L’homme n’est plus un artisan passionné, il est devenu une sorte de robot qui accomplit des tâches répétitives et aliénantes. En second lieu, il y a l’exploitation qui est présente dû à la recherche constante de profit de la part de la bourgeoisie. Les employeurs, pour pouvoir subvenir à leurs besoins premiers, fourniront leur force de travail de façon excessive au profit de l’employeur qui, en échange, donnera une rémunération minime et certainement pas à la hauteur de leur travail. Cette recherche de profit est la base de l’économie capitaliste. C’est la raison pour laquelle le salarié est payé beaucoup moins que la valeur du travail effectué et celle du produit fabriqué. C’est ce que Marx appelle la « plus-value » car le travail sous-payé de l’employer permet de donner un profit considérable a l’employeur. Compte tenu de ce qui précède, il m’est possible de dire que le travail ne permet pas à l’homme d’être libre. Tout d’abord, l’aliénation et l’exploitation fait perdre l’identité de l’individu, donc lui fait perdre sa liberté. En effet, comme le soutient Karl Marx, le système du capitalisme donne du pouvoir aux plus riches et en enlève aux plus pauvres. Ainsi, les plus pauvres, les ouvriers, ne sont plus maitres de leur propre vie, ils doivent se plier à de nombreuses conditions déplorables au travail, ce qui est loin du concept de la liberté. Certes, dans la société d’aujourd’hui, nous avons de meilleures conditions de travail qu’au 19e siècle. N’empêche que lorsque nous sommes un employé, nous n’avons plus le choix de prendre du temps pour soi ou bien à quel moment on veut partir en voyage, nous devons demander une permission à l’employeur. Le travail nous contraint non seulement à accomplir des taches au profit et à la satisfaction (qui sont souvent très élevé pour le salaire payé) du patron mais aussi à un horaire de travail qui est décidé par celui-ci. Le travail est, donc, une embuche à la liberté de l’homme. Pour conclure, selon Karl Marx, il est impossible d’être libre lorsque nous travaillons puisque l’aliénation et l’exploitation du travailleur. Ces éléments lui font perdre son identité et ne lui permet pas d’être pleinement épanouie. |
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