La Liberté
Mémoires Gratuits : La Liberté. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresa métaphysique est ce qui est « au-delà de la physique », c’est la volonté de vouloir jeter les fondements de la physique.
Le dernier ouvrage de Descartes est Les passions de l’âme (1646) en latin.
d) Sa vie
Descartes a mené une vie assez agitée, il a passé beaucoup de temps en exil à cause de la censure. Il est parti s’engager à l’armée, a eu des aventures et même une fille hors-mariage. Il est mort d’une pneumonie en Suède en 1650.
e) Son influence
A partir de Descartes, la philosophie a changé de cours, tous les grands philosophes d’après lui ont repris ce qu’il a dit.
2) La méditation quatrième – premier paragraphe
Dans cette méditation, Descartes pose la question de l’existence de la liberté même et celle de la nature de la liberté ; que signifie « être libre » ?
a) Descartes et la religion
Pour Descartes, Dieu est un Dieu créateur auquel on peut accéder par la raison et pas uniquement par la foi. « Dieu peut être démontré avec plus de certitudes qu’une démonstration mathématique. » Pour cela il reprend donc la Bible et essaie de la justifier philosophiquement, rationnellement. Dans Les méditations il démontre l’existence de Dieu à deux reprises ; dans la 3ème méditation et dans la 5ème.
b) Comparaison entre l’homme et Dieu
« Je porte l’image et la ressemblance de Dieu » signifie que Dieu a crée l’homme a son image contrairement aux animaux. Les hommes sont aussi différents des animaux par leur capacité à penser.
Le franc-arbitre ( : libre-arbitre) de l’homme est la qualité qui fait qu’il est « principalement » à l’image de Dieu. L’idée est donc que Dieu n’a pas une plus grande liberté que l’homme. La liberté humaine et divine est infinie. Mais l’entendement humain est limité, contrairement à celui de Dieu.
Dieu est infini.
c) La liberté de pensée et la liberté d’action
Avoir le libre-arbitre est le fait de pouvoir choisir, la liberté de l’esprit est la capacité à choisir.
Le choix de « faire une chose ou ne la faire pas » n’est pas toujours compris dans le sens d’agir mais aussi d’accepter une idée ou non. /!\ La liberté d’action est différente de la liberté intérieure ; on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut faire.
Pour Descartes, la liberté d’action n’est pas l’essentiel de la liberté, même pas la liberté du tout. Comme lui, la plupart des philosophes considèrent la liberté de pensée comme la plus importante des libertés.
Grâce à la liberté intérieure, il y a possibilité de résister à tout. L’homme peut défier la nature par sa simple liberté (par exemple on peut résister aux pires tortures).
D’après Descartes, la liberté totale de Dieu réside en sa puissance : sa liberté d’action. Il est omnipotent. De ce fait on peut penser que Dieu a plus de libertés, ce qui est faux. L’homme et Dieu ont la même liberté de penser et de choisir.
d) L’entendement
L’homme et Dieu sont aussi libres mais si l’on joint à la liberté la connaissance et la puissance (par abus de langage), alors Dieu est plus libre.
Quelqu’un avec des connaissances accroit ses options de choix, en un sens cela le rend plus libre.
e) Les forces extérieures
Descartes dit qu’être libre c’est « faire ou ne pas faire » « accepter ou nier ». Mais c’est aussi agir « sans qu’aucune force extérieure ne nous y contraigne ».
Descartes distingue les deux notions d’entendement (organe de perception interne) et de volonté (c’est la volonté qui est libre). Intérieurement il peut y avoir une force qui nous pousse à faire un choix plutôt qu’un autre, l’entendement, qui influence la volonté « L’entendement propose » , mais cette force ne nous empêche pas d’être puisqu’elle n’est pas extérieure.
f) Le choix dans l’indifférence
Dieu n’hésite jamais, il est donc prévisible alors que l’homme, lui, hésite, il est donc imprévisible. Parfois l’homme fait des choix par indifférence (quand la volonté ne penche pour aucun côté).
On peut donc se demander si le fait d’être indifférent rend plus libre ? Pour Descartes le hasard est la volonté même ; c’est lorsqu’on se décide sans réfléchir. C’est une belle preuve de liberté puisqu’on est pas influencé par l’entendement.
Histoire de l’âne de Buridan :Buridan est un adepte de la liberté d’indifférence. Pour prouver sa théorie il imagine une expérience où un âne est à même distance de deux rations d’avoine. Quel choix va-t-il faire ? D’après Buridan, l’âne ne fera rien, car il n’a aucunes raisons, et son instinct ne le pousse à rien, il est dans une totale indifférence. Donc selon lui, l’âne meurt de faim. Les animaux sont uniquement poussées par leurs instincts, au contraire de l’homme, qui lui, n’a pas besoin de conseils, il peut choisir sans raison : c’est l’acte gratuit.
On se demande alors aussi si être libre signifie être affranchi de l’entendement ? Descartes critique cette hypothèse, car ce serait alors une liberté sauvage, on choisirait n’importe quoi sans raison ou contre toute raison. Descartes parle de la liberté d’indifférence comme « le plus bas degré de la liberté ». Dans La lettre à Mesland, il explique ce qu’il veut dire avec « le plus bas degré de la liberté ».
Descartes explique donc que le fait d’être poussé par l’entendement ne limite pas la liberté, car on peut toujours faire le mauvais choix tout en le sachant. On est donc même plus libre en suivant l’entendement qu’en y résistant.
On peut avoir l’impression d’être gêné lorsque trop de choix s’offrent à nous : c’est l’embarras du choix. Il est bien plus facile de choisir avec une raison, on a alors l’impression d’être plus libre. Ici Descartes se réfère à l’expérience intime, il ne le démontre pas vraiment mais l’affirme.
g) L’entendement : une force intérieure
On peut alors se demander si être libre, c’est être pleinement soi-même ? L’entendement fait partie de nous, c’est une force intérieure. Descartes pense donc que si l’entendement nous pousse à faire quelque chose, c’est nous-mêmes, donc on est libre. On est pas esclave de notre entendement.
En conclusion, s’il faut mettre des degré aux différents niveaux de liberté, c’est avec l’entendement qu’on est le plus libre. Mais alors il faut considérer que Dieu est plus libre que nous puisque son entendement est plus vaste.
h) L’origine des erreurs
Selon Descartes les erreurs ne proviennent pas de Dieu, c’est une rançon parce que l’homme est trop parfait.
Les hommes font des erreurs car leur volonté est plus ample que leur entendement ; l’homme veut plus qu’il ne peut, il évalue mal ses capacités.
Quand on affirme ou nie quelque chose, pour Descartes, c’est une opération de volonté et non une opération intellectuelle. Accepter un raisonnement, même si cela parait intellectuel, c’est choisir d’affirmer ou nier. Donc si l’on ne juge pas, on ne commet jamais d’erreur. L’entendement propose (il voit, comprend), la volonté juge. Ainsi on peut refuser de se rendre à l’évidence ; on comprend quelque chose mais on affirme le contraire. La volonté va beaucoup plus loin que l’entendement.
Donc c’est notre faute, si l’on se trompe. Nos erreurs sont les conséquences de l’infinité de la liberté.
3) Méditation première - Des choses que l’on peut révoquer en doute
a) Les opinions
En philosophie « opinion » est un terme très péjoratif. Du grec doxa : l’opinion commune, le paradoxe et dokein : sembler.
L’opinion est quelque chose qu’on accepté souvent depuis l’enfance et trop vite. On ne peut le justifier. Les opinions naissent du fait que la volonté est plus rapide que l’entendement, on accepte des idées toutes faites.
b) L’enfance, un handicap
L’enfance est vue comme un handicap par Descartes, car enfant, notre volonté est entière alors que l’entendement est limité.
Mais on a tous étés enfants avant d’être homme, et la conséquence en est que notre esprit est encombré d’idées toutes faites, de préjugés car les enfants sont obligés de juger avant de connaitre.
Pour agir on est obligé à
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