Analyse de situations ou activites rencontrees (ugcs médecine)
Dissertation : Analyse de situations ou activites rencontrees (ugcs médecine). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Mehdi78114 • 17 Octobre 2019 • Dissertation • 1 408 Mots (6 Pages) • 1 056 Vues
ANALYSE DE SITUATIONS OU ACTIVITES RENCONTREES (UGCS médecine)
1. Présentation de la situation ou de l’activité vécue
Ma situation se déroule dans un établissement public de santé spécialisé dans la prévention et la prise en charge de la maladie mentale, la gériatrie, la médecine physique et réadaptation et le médico-social. Le service dans lequel j’ai été affecté pour effectuer mon deuxième stage en tant qu’étudiant en soins infirmier, est un service de court séjour en médecine gériatrique aigüe. Au sein de service ce relais jours et nuits, une équipe pluridisciplinaire, composé de professionnelles de santés tel que, des médecins gériatre, des infirmières, des aides-soignantes, des ASH (agents de services hospitalier), des kinésithérapeutes, des diététiciennes, chargés d’assurer la bonne prise en charge, le confort et la sécurité des malades.
Nous sommes le vendredi de ma première semaine de stage, il est environ 15h. Je suis en compagnie d’une des aides-soignantes de mon aile du service à laquelle je suis affecté et comme pour habitudes, nous démarrons notre tour des chambres afin de prendre les températures des patients. Au moment d’entrer dans la chambre de Mme P j’aperçois une dame en difficulté le corps penché sur la barrière du lit, le bras droit pendant a moitié bloqué par le poids de son corps et dans l’impossibilité de se redressée seul. Accompagné de l’aide-soignante nous l’aidons à se redresser afin qu’elle puisse bénéficier d’une position des plus confortable. Madame P souffre de douleur chronique articulaires et est entrée dans l’unité pour cause, une altération de l’état générale, chute, et asthénie d’autant plus que depuis son arrivé elle se plaint régulièrement de position inconfortable. Mme P m’avait personnellement interpeller plusieurs fois au cours de la semaine pour réclamer un nouveau matelas plus confortable. J’ai essayé plusieurs fois de transmettre cette information aux infirmières, mais ma demande n’a pas eu de retour jusqu’à maintenant. L’infirmière jugeait que cela ne changerait pas grand-chose et que c’était psychologique et qu’il ne fallait pas que je me préoccupe de cela.
Après l’avoir donc repositionné la patiente nous dit qu’elle a toujours mal et que ça ne change pas grand-chose, elle rajoute qu’elle n’a pas dormis de la nuit que rien ne la soulage. L’aide-soignante décide de la laissé tel quel dans son lit et lui dit qu’elle ne peut rien faire de plus pour le moment. A notre sortis de la chambre, nous retournons dans le poste de soin pour retrouver l’infirmière. Je ressasse alors le problème de Mme P cherchant encore à lui trouver une solution afin que son état s’améliore et qu’elle puisse soulager sa douleur et ses gènes. L’infirmière me dit qu’elle le transmettra au médecin et qu’il ne fallait pas que je m’attarde sur ce problème car quoi qu’on fasse cette patiente continuera à se plaindre. Je reprends alors mon travail avec ce sentiment d’insatisfaction et d’impuissance face à une telle situation. Le fait de ne pouvoir rien faire ou encore rien proposer sur le moment me renvois a une position de stagiaire à la pratique limité et pleine d’interrogations.
Quelques minutes plus tard, Mme P nous appelle à l’aide de la sonnette d’alarme de sa chambre. Je retourne donc la voir en compagnie de l’aide-soignante. La patiente nous demande de nouveaux de l’aide pour la redresser, car elle s’était encore mise dans une position inconfortable, elle n’arrive pas du tout à se maintenir confortablement, elle bouge involontairement et ne dispose d’aucune force musculaire. Elle craint vraiment que sa nuit se passe mal et montre un caractère très anxieux. Madame P devient vite agacée et fatiguée, elle est à bout de force ce qui peut se comprendre en vue de l’état actuel. Je me tourne vers l’aide-soignante qui elle aussi me semble fatigué et lassé par la situation qui devient sans cesse répétitive. Ne pouvant pas changer le lit, ou le matelas et après avoir essayé différentes positions, je la sens se retrouver dans une impasse. Je lui propose alors de lui mettre une couverture pliée au niveau du dos et de rajouter deux oreillers de chaque côté des barrières afin de la maintenir équilibrée. A ma grande satisfaction la patiente et l’aide-soignante acceptèrent ma proposition. Nous mettons alors la disposition de la couverture et des oreillers comme convenue et Mme P se sentit de suite plus à l’aise et laissant même ressortir un sourire en signe de soulagement. Elle me remercia pour cette idée et d’avoir pris en compte son mal, et au moment de remettre sa couverture elle attrapa ma main et me dis « merci monsieur l’étudiant, mon sauveur ». Je repars avec cette fois ci le sentiment totalement changer, plus fière de ce que ma contribution a pu apporter. Je repasse vingt minutes après l’air de rien et là je retrouve Mme P profondément endormie.
2. Le questionnement
Après ce soin je me suis posé plusieurs questions de type :
• Pourquoi le lit du patient n’avait pas été changé, car visiblement il semblait usé ?
• Pourquoi l’aide-soignante n’a-t-elle pas cherché davantage à trouver une solution afin d’aider le patient ?
• Pourquoi ont-elles tout de suite pensées que la gêne de la patiente était psychologique et non réelle ?
• Qu’est-ce que l’on pourrait faire pour
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