Compréhension de la communication organisationnelle.
Cours : Compréhension de la communication organisationnelle.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar daie22 • 13 Février 2018 • Cours • 2 424 Mots (10 Pages) • 1 290 Vues
1ère partie (2 pages) – module 1
- Votre compréhension de la communication organisationnelle, de sa spécificité, de ses objets et de ses préoccupations ;
- Votre compréhension des termes « communication » et « organisation »et des manières dont ces termes sont compris par différents auteurs ;
- L’importance qu’occupe la communication au sein d’une organisation, selon vous.
Tout d’abord, si nous voulons comprendre c’est quoi la communication organisationnelle, nous devons définir les termes qui la compose, c’est-à-dire la
« communication », ainsi que l’« organisation ». Tout d’abord, la communication occupe une place immensément grande dans la vie en générale, c’est quelque chose qu’on ne peut pas se passer. En entreprise, une bonne communication est la base pour qu’on atteigne son succès ainsi que les objectifs souhaités. Par la suite, une organisation est plutôt un rassemblement de personnes ayant tous des rôles, statuts, motivations différentes, mais ayant tous un même objectif, le succès dans l’atteinte des objectifs fixés par l’organisation. Ce sont « des individus qui communiquent et qui se doivent de « communiquer » afin de coordonner leurs actions au sein même de l’organisation. » (Bonneville, Grosjean & Lagacé, recueil, p.160) Plusieurs auteurs amène des définitions très intéressante de la communication organisationnelle, tel que « l’organisation est alors vue comme une réalité socialement constituée à travers la communication (Weick 1995, 2001 ; Taylor & Van Every 2000). » Cette manière de voir la communication à amener les organisations à penser différemment et à porter leur attention sur certaines choses.
« C’est donc poser la communication comme une création de sens co-construit intersubjectivement à travers « un tissu de conversation » (Taylor 1988 ; Taylor 1993). » (Bonneville & Grosjean, recueil, p. 169) La communication organisationnelle c’est toutes les formes de communication mis en commun par l’organisation afin d’atteindre une action souhaitée. Comme Taylor (1993) le fait remarquer, l’« organisation » et la « communication » sont indissociables.
Karl Weick à amener une grande contribution au développement du champ de la communication organisationnelle. Il nous amène à penser « qu’on n’évoque pas simplement la communication dans les organisations, mais les organisations dans et par la communication. » (Question 4, module 1, COM5000) Certains avancent même « qu’il ne s’agit plus de communication dans l’organisation mais de communication en organisation. » (Bonneville & Grosjean 2007, recueil p.161) Il existe certains objets de la recherche en communication organisationnelle, telle que les nouvelles technologies d’informations mais également de communication. Comme nous pouvons le voir dans le texte de Parent (2004), il amène également le sujet des relations qu’ils existent entre les supérieurs et les subordonnées ainsi que du « leadership ». Pour certains chercheurs, « la qualité des communications dans et entre les groupes, influence considérablement les performances de l’organisation. » (Bertrand Parent, recueil, ligne 53) C’est évident que les organisations doivent faire face à certaines préoccupations, tel que « des changements technologiques, sociaux, culturels, économiques et politiques ». (Bonneville et Grosjean, recueil, p.167) La communication organisationnelle se démarque des autres disciplines parce que contrairement aux autres, elle aborde beaucoup la dimension de communication, ce qui est important, car c’est l’un des aspects centraux des organisations. Quelle est l’importance de la communication au sein d’une organisation ? Selon moi, pour atteindre le succès souhaité pour notre entreprise, c’est primordial d’avoir une bonne communication autant externe qu’interne. Nous comprenons que la communication comprend deux dimensions soient celles d’externe ainsi qu’interne. La communication externe est celle qui relie l’entreprise ainsi que ses partenaires dans l’environnement, tandis que l’interne c’est plutôt entre les membres de l’organisation. Sans plusieurs personnes à son actif, une organisation ne pourrait tout simplement pas fonctionner et nous devons avoir une bonne communication au sein de l’organisation pour l’amener au succès souhaité. Lorsqu’il n’y a aucune communication entres les membres ou tout simplement une mauvaise communication, cela n’annonce jamais des bonnes nouvelles, ceci va tout simplement mener graduellement l’entreprise à son échec. Selon moi, une bonne communication c’est la clé pour réussir dans absolument tout.
En résumé, la communication organisationnelle est un ensemble de moyen mis en commun pour atteindre les objectifs souhaités par l’entreprise. Comme nous allons le voir dans la deuxième partie du travail, il existe différentes approches montrant tous des conceptions de la communication organisationnelle différentes.
2eme partie (3 à 4 pages) – module 2
- Les conceptions de la communication organisationnelle véhiculées par l’approche ;
- Les concepts utilisés et leurs définitions ;
- Les propositions théoriques mises de l’avant ;
- Votre propre compréhension de l’importance ou de l’utilité de cette approche pour une organisation
L’approche classique et la communication formelle
Selon le philosophe britannique Adam Smith, la division du travail est un élément crucial à prendre en considération, afin d’amener l’organisation à un tout autre niveau. Il voit dans la répartition du travail, une innovation très grande pour les organisations. Qu’est-ce que la division du travail ? Ce que nous pouvons comprendre en lisant le texte « De la main invisible à l’organisation rationnelle du travail », c’est que pour Adam Smith, la division du travail amène les travailleurs à se spécialiser dans une tâche, ce qui accroît l’efficacité et la productivité dans l’organisation. Nous pouvons également voir que les principes de base du management traditionnel selon Smith, sont la concurrence ainsi que le marché libre. Donc, « la course à la satisfaction de l’intérêt personnel met en effet tout le monde en compétition. » (Aktouf (2012), p.15) Et lorsque chacun cherche à améliorer ses gains, ceci amène une augmentation de la concurrence « et ainsi à participer aux gains de la société, gagnante ultime de cet affrontement des égoïsmes
individuels. » (Aktouf (2012), p.15) Smith avait certaines vertus qu’il voyait en divisant les tâches et en allant spécialiser d’avantages chaque employé. En résumé, ces vertus sont : « l’accélération de la production et le gain de temps », « l’augmentation des habiletés » et « l’amélioration de la capacité à innover. » (Aktouf (2012), p.17) Malgré certaines conséquences que la division du travail peut apporter, nous retenons que cette technique est « retenue comme ce qui permet de produire plus et plus vite tout en faisant faire le plus possible d’argent rapide. »
Il existe trois autres figures très marquantes pour cette approche classique, c’est-à-dire Taylor, Fayol ainsi que Weber. Tout d’abord, parlons de Taylor qui a mis en place le « Taylorisme », qui est une forme de division du travail. Il a élaboré des principes d’organisation scientifique du travail parce que « ses observations préliminaires le conduisent à relever l’importance des pertes et l’inefficacité qu’il attribue à la flânerie naturelle des ouvriers de même qu’à la prévalence d’un système inadéquat de règles et de rétribution qui favorise une flânerie systématique de la part des travailleurs afin de protéger leurs acquis. » (Module 2, semaine 2, question 4) Selon Taylor, lorsque nous avons une meilleure connaissance des tâches, ceci est hautement plus profitable autant pour l’employeur que pour l’employer. En effet, pour l’organisation ceci permet une meilleure efficacité et pour les employés, c’est plus profitable lorsqu’il y a une redistribution équitable des gains. L’organisation scientifique du travail a une conception du travailleur ainsi que de l’être humain, c’est-à-dire qu’il considère le travailleur comme étant un individu paresseux et égoïste dans la conception de son système basé sur la surveillance ainsi que de la formation des travailleurs. Par la suite, Fayol élabore les bases de la pensée de la gestion. L’un des mérites le plus grand dans la conception de la communication organisationnelle de Fayol est de montrer l’importance de la fonction administrative dans l’organisation, une fonction qui a été négligé jusqu’à présent. « Il désigne les activités propres à la gestion sous forme d’une série impératif : 1) Prévoir 2) Organiser 3) Commander 4) Coordonner 5) Contrôler. » Encore aujourd’hui, nous utilisons son fondement de la pensée de la gestion ainsi que les activités du gestionnaire. Pour finir, dans le modèle de Weber, on peut y voir une conception de la communication formelle basée beaucoup sur l’écrit. « Les activités de communication y sont régulées par des documents dictant la conduite des uns et des autres. » (Module 2, semaine 2, question 3 texte Weber)
« Weber associe l’organisation à un système
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