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Controverse du gaz de schiste, les verts, quelle position ?

Étude de cas : Controverse du gaz de schiste, les verts, quelle position ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Novembre 2016  •  Étude de cas  •  997 Mots (4 Pages)  •  1 229 Vues

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E.M.C : Débat, controverse sur le gaz de schiste

Sujet : A quelles conditions faut-il autoriser  les forages puis l’exploitation de gaz de schiste pour alléger notre facture énergétique ?  (Une synthèse de vos recherches par groupe me sera rendue, texte dactylographié comportant une présentation de votre ou vos acteur(s), leurs arguments sur la question et une conclusion personnelle sur la question)

Des controverses liées à l’Energie sont de plus en plus fréquentes et de plus violentes dans le monde politique et économique actuel. Celles-ci soulèvent en effet des problèmes importants où il est souvent bien difficile de satisfaire tout le monde. Aujourd’hui, nous nous tournerons vers le débat qu’a provoqué la question de l’exploitation de gaz non conventionnels à l’aide de la fracturation hydraulique. Pour rappel, elle consiste en l’injection sous haute pression d’un mélange composé à près de 95% d’eau, de moins de 5% de sable et d’un cocktail de produits chimiques dont la quantité est inférieure à 1%. Cette analyse ne sera toutefois pas objective puisqu’elle sera traitée exclusivement à travers le prisme des écologiques.

Avant de commencer l’analyse, voici une présentation rapide du mouvement « L’écologie, les verts » afin de mieux comprendre les enjeux. Les Verts défendent des idéaux dits « de l’écologie politique » : on peut considérer qu’ils militent pour que la société progresse vers un développement et un mode de vie plus durable. Pour se faire, ils tentent de palier aux déséquilibres sociaux et environnementaux à travers la politique. (Leur parti est né en 1984 et a été remodelé à maintes reprises depuis).[pic 1]

→« L’écologie est une rébellion de l’esprit critique contre toute forme de pouvoir abusif. »  (Noël Mamère, ancien journaliste et homme politique défendant une écologie politique)

Les principaux arguments contre l’exploitation du gaz de schiste :

La plupart des écologistes sont fermement opposés à l’extraction non-conventionnelle du gaz de schiste. Bien que par moment dans l’excès, diverses études leurs donnent aujourd’hui raison. C’est pourquoi nous allons vous présenter les problèmes liés à cette exploitation.

En premier lieu, argument incontournables pour les Verts, c’est un danger pour l’environnement proche par différents aspects :

La fracturation hydraulique entraîne une énorme consommation d’eau qui peut atteindre  jusqu’à 15 000 m3 par forage (une piscine olympique contient en moyenne 2500 m3 d’eau, il faudrait l’équivalent de huit !).

Or, cette eau est coupée avec une quantité importante d’additifs, qui varient suivant le type de sol à exploiter. On n’en compte pas moins de 2055 différents utilisés par les dix plus grandes entreprises mettant en œuvre cette méthode aux Etats-Unis. Il faut par exemple utiliser des produits bactéricides (pour empêcher la biodégradation de certains produits), des enzymes, des oxydants (pour fluidifier le liquide), de l’acide (pour dissoudre les minéraux), de la soude et bien d’autres additifs. Même si, officiellement, ces eaux usagées sont censées être récupérées à la surface après l’extraction, de multiples risques apparaissent. Un rapport demandé par la Commission de l’énergie et du Commerce américaine indique que 29 produits chimiques utilisés étaient cancérigènes.

Entraînant une pollution importante de l’environnement, l’exploitation de gaz de schiste risque également de poser problème à la population locale. Comme on peut le voir sur la carte, les gisements se situent principalement dans des zones péri-urbaines voire même urbaines.[pic 2]

(Source : Capital.fr : « où se cachent les 100 milliards d’euros du gaz de schiste ? »)

Mais également pour la Terre :

Cette même fracturation fragilise les sols de manière directe, favorisant en autre l’érosion. Toutefois, les dégâts sont principalement causés indirectement :

L’eau usagée est récupérée puis injectée dans d’autres puits de plus de 1500 mètres de profondeur. Comme l’explique George Choy, sismologue au Centre de Surveillance Géologique aux Etats-Unis, cet ajout d’eau n’est pas naturel, il modifie la pression sous les lignes de failles qui entraînent des glissements de terrain. Un grand nombre de médias se sont d’ailleurs servi des chiffres clé de son étude : le nombre de séismes dans l’Oklahoma aurait été multiplié par 300 ! Ces séismes d’une magnitude de 5 maximum (assez pour faire bouger une étagère) pourraient monter jusqu’à 7.

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