Cours d’économie politique
Cours : Cours d’économie politique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Naf Cena • 6 Mars 2019 • Cours • 1 009 Mots (5 Pages) • 619 Vues
I - De l’économie politique à une science économique
L’économie date de l’époque grec car on y trouve des traces de réflexion économique au IVe siècle avant J-C. À cette époque on définit l’économie comme la gestion du domaine du citoyen. Aristote va ensuite ajouter la politique à l’économie afin de considérer la nation entière. Au XVIIIe, en Angleterre, Adam Smith va reprendre la définition d’Aristote. Il va cependant, à l’aide d’économistes, définir l’économie comme étant une science des richesses, et il va définir comment se forment, se distribuent et se consomment les richesses. L’économie est alors définie par son objet qu’est la richesse. La définition de l’économie va évoluer en suivant l’évolution des civilisations et de la société, et elle va donc se modifier à plusieurs reprises. Au XVIIIe les richesses sont le matériel engendré par l’activité humaine. Aujourd’hui cela pourrait être par exemple par l’industrie, les objets manufacturés, … Cependant dans sa définition de l’économie, A. Smith oublie les services du secteur tertiaire (banques, transport...). On a donc une nouvelle évolution de la définition de l’économie à partir de la fin du XVIIIe, début XIXe qui va quant à elle englober les richesses mais aussi les services : l’économie est donc une science des échanges marchands. C’est à partir de cette époque que vient les ‘’marchés’’, les ‘’prix’’, comment ils se forment, pourquoi tel ou tel objet est plus ou moins cher ? ... Au temps des classiques on parlait de la valeur des choses, la théorie de la valeur. Mais après on va parler de qu’est-ce ça coute, c’est la théorie des prix. Léon Walras est une économiste français né dans les année 1970. Il appartient à l’économie néo-classique qui vont centrer économie sur une analyse des marchés. Ce sont les fondateurs de la micro-économie. Cependant avec cette dernière définition, on oublie encore quelque chose dans la vision de l’économie : l’économie de la redistribution (ex : impôts, remboursement des médicaments...). Ce mouvement de revenu échappe et prend de plus en plus de place dans la société : ce sont les échanges non-marchand. En effet la société évolue de plus en plus jusqu’à devoir s’intéresser au secteur non-marchand et cela va poser problème au niveau de l’économie qui n’avait jusqu’à lors pas pris en compte cela jusqu’à lors. L’économie va donc devenir une science des choix efficaces car on va commencer à s’intéresser au comportement. Maurice Allais, qui est le 1er prix Nobel d’économie française cite : « L’économie est la science de l’efficacité, or tandis que les moyens sont rares du fait de la primo graphie ou de l’avarice de la nature, les besoins quant à eux sont illimités et en ce sens l’économie est la science qui étudie les choix qui permettront de satisfaire le plus grand nombre de besoins dans un univers de rareté. » Avec cette nouvelle définition on rentre dans les sciences comportementales avec la notion de besoin, de moyen (ex : besoin intellectuel, argent, …) et de rareté. L’économie est un peu une science de l’alternative car c’est la science qui va expliquer pourquoi on fait tel choix plutôt qu’un autre. Pourquoi on n’arrive pas à satisfaire actuellement tous nos besoins contrairement à avant ? Car les besoins relatifs ont changé depuis le Moyen-Age, contrairement aux besoins physiologiques. Les besoins relatifs sont ceux qui nous permettent d’améliorer notre bien-être et qui nous permettent à chacun de s’inscrire dans son époque. La société ayant évolué, cela à créer plus de richesses et donc plus de besoins qui sont aujourd’hui inassouvissable : on ne peut tous les satisfaire. On va donc réaliser des choix afin de tirer le plus de résultats possibles car nos moyens sont limités, contrairement aux besoins. On est donc confronté à un choix économique car on confronte contraintes, moyens et besoins. L’économie
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