Science politique cours
Cours : Science politique cours. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar theol1droit • 12 Décembre 2017 • Cours • 15 233 Mots (61 Pages) • 1 162 Vues
10/09/15
Introduction à la Science Politique
Introduction :
Comment définir la science po ?
Aujourd’hui encore, la définition de la science politique pose question, n’est pas résolu. Pour autant, la science po est vieille de près de 25 siècles, ce qui pourrai nous laisser penser qu’elle devrait présenter aujourd’hui, des traits propres facile à déterminer, facile à présenter de façon clair et précis. Or, il n’en est rien, c’est compliqué encore aujourd’hui de définir cette notion. La science po en tant que discipline universitaire n’existe que depuis 1969.
Depuis 1954, on a vu apparaître de nouveaux enseignements dans les cursus juridiques que l’on appelait sociologie politique ou méthode des sciences sociales.
On va chercher à savoir pourquoi il a fallu attendre une époque si proche pour voir apparaître ces idées ?
I) La naissance récente de la science politique
C’est une science jeune dont le champ d’investigation est difficile à établir, en fait l’objet politique s’est trouvé écartelé entre 3 disciplines différente qui l’ont interprété en leur manière. Ces 3 disciplines sont : la philosophie politique, la sociologie générale et le droit public.
1° La philosophie politique.
La philosophie a été pendant de longs siècles l’approche dominante dans l’analyse du politique. Platon et Aristote accordent à la question politique une place importante. 6ème siècle av Jc, 2 éléments apparaissent : un nouveau régime politique, la fameuse démocratie puis une nouvelle manière d’envisager les phénomènes politiques à travers la philosophie. Platon et Aristote se pose la question du meilleur régime. Dans « la République » de Platon, la philosophie doit se donner pour but de définir la cité idéale et parfaite. Aristote lui, utilise dans « la politique » une méthode plus réaliste en ce sens qui cherche à étudier les régimes de son époque et ceux qui l’ont précédé, il les compare et cherche à dégager de cette comparaison la forme du meilleur régime. Ils inaugurent ainsi une longue tradition de réflexion philosophique (dans l’antiquité) qui s’attache aux fondements normatifs de l’ordre politique. Machiavel 1469-1527, cette politique commence à être pensé par elle-même et pour elle-même, elle se désencastre du religieux, du théologique à travers lesquels elle était pensé.
Dans « Le Prince » , Machiavel définit la politique comme la lutte pour le pouvoir, il écrit en 1513 « La Politique est la somme des moyens nécessaires pour accéder au pouvoir, pour s’y maintenir et pour en user de la manière la plus utile possible ». Qu’est ce qui est bon pour obtenir le pouvoir ? et qu’est ce qui est bon pour le conserver ?
Pendant un long temps, la religion a été envisager comme le moyen qui permettait d’être au pouvoir. Avec Machiavel, la religion n’est plus pensée que comme un moyen parmi d’autre. Machiavel se met au service du prince et de fait il inaugure une tradition importante de la science po qui a été une science de et du gouvernement au service des dominants et visant à rationalisé l’exercice du pouvoir.
Au 17ème s, la philosophie politique renait et elle se développe avec les pensées « Du Contrat Social », ces théories contractualistes vont marquer une rupture avec les pensées sur le pouvoir qui était dominant jusqu'à lors. Le principe de légitimité est ici renversé, ce n’est plus Dieu mais les hommes par le contrat qu’ils passent qu’ils deviennent la source de légitimité, il s’agit d’une révolution symbolique puisque le principe du consentement des individus au pouvoir devient central. On ne se pose pas encore réellement la question de leurs participations au pouvoir. Mais en tout cas, on leurs posent le principe de leur consentement. Au 17ème siècle c’est ni envisagé ni envisageable. (Légitimité)
Au 19ème s, on commence à contester cette orientation philosophique de la politique, les critiques précises que la philosophique politique serait de nature spéculative, elle n’entrainerait que des interrogations purement abstraites et détaché du réel. On considère que la philosophie politique serait également de nature prescriptible, c’est à dire quelle chercherait à légitimer une forme de pouvoir, elle serait la juste pour promettre un avenir meilleur. Cette orientation philosophique est contestée par la naissance des sciences sociales = la sociologie. Ces deux sciences se donnent pour objet l’étude scientifique de la société, ce qualificatif de scientifique entre en opposition avec l’idée de philosophie. Avec ce terme de scientifique, on pense expérimentation qui vient en opposition à l’idée de spéculation qu’on reprochait à la philosophie et avec le terme scientifique on pense interprétation par opposition à l’idée de prescription.
2° La sociologie générale
Les principaux fondateurs de la sociologie sont Auguste Comte et Emile Durkheim.
Le 19ème s est imprégné d’une croyance en l’a toute puissance de la science que l’on désigne sous le nom de positivisme. Le but de Durkheim était « d’organiser la multitude des disciplines particulières » à l’intérieur d’une science sociale unifiée et réglée sur les principes méthodologiques des sciences réputées exactes. Par ailleurs, Comte invente le terme de sociologie mais il entend comme « une physique sociale », il cherche lui aussi à reprendre les principes et les méthodes des sciences de la nature pour les appliquer à l’étude de la société. La sociologie peut prétendre à l’objectivité et elle doit en dégager les lois du fonctionnement social. Il existe des faits sociaux qui sont entendu comme des manières d’agir, de penser, de sentir et qui sont « extérieur à l’individu et qui sont douées d’un pouvoir de coercition (pouvoir de contraindre) en vertu duquel il s’impose à lui ». En conséquence, la société est une entité autonome et ce n’est pas une addition d’individu. Selon Durkheim, ce n’est pas les individus qui font la société mais c’est la société qui fait les individus. Durkheim invite ainsi à étudier les faits sociaux comme des choses, ce qui suppose d’écarter le sens commun, d’écarter les préjugés qui sont des obstacles à la bonne connaissance de la société. Ce qui fait que le sociologue, même s’il est pris dans la société qu’il étudie, doit absolument conserver une position d’extériorité par rapport à la position qu’il observe. Pour Durkheim, « le rôle du sociologue est d’exprimer le réel et non de le juger », il ne doit pas se préoccuper « de savoir si les vérités qu’il découvrent sont agréables ou déconcertantes, s’il est bon que les rapports qu’il établit reste ce qu’il sont ou si il vaudrait mieux qu’il fusse autrement ». Qu’en est-il du lien entre la sociologie et la politique ?
Contre toute attente, on peut relever une forme d’indifférence relative de la sociologie par rapport au politique. On constate que les objets d’études privilégiés de la sociologie appartiennent davantage à la société civile qui est l’ordre politique. Principaux ouvrages de Durkheim : « La Division du Travail Social », « le Suicide », « les Formes Elémentaires de la Vie Religieuse ».
En outre, l’intérêt manifesté par Durkheim pour les questions de l’Etat, de la démocratie ou encore du socialisme, ne s’est jamais intégré de manière explicite à une réflexion d’ensemble sur l’activité politique contrairement à ce qu’a pu développer Weber en Allemagne.
Ce qui fait qu’en France, l’objet politique se trouve coincé entre d’une part une réflexion explicitement politique mais purement spéculative entre la nature du régime idéal et d’autre part une réflexion explicitement scientifique sur la vie sociale mais qui exclut de son champ d’étude les catégories centrales du politique.
3° Le droit public
Il a été pour une large part recueilli par les Fac de droit, en conséquence pendant longtemps, la connaissance du phénomène politique s’est confondue avec le droit public et surtout avec le droit administratif et constitutionnel. Cela a entrainé une vision essentiellement normative du politique, c’est à dire que l’Etat est conçu
Comme un système de normes et de règles régissant de manière contraignantes la conduite des individus et des groupes. Cela a donc donner une vision essentiellement institutionnaliste du politique. C’est à dire que le politique est réduit aux instances juridiquement habiliter a éditer des normes impersonnelles et générales.
Il existe un lien entre l’emprise du droit public et l’autonomisation de
La science politique. Il faut d’abord admettre que tout une
Généralisation de juriste a d’abord contribuer à l’essor de la discipline de la science politique. George Burdeau, Jean Jacques Chevallier, Maurice Duverger sont des constitutionnalistes. Le droit se divise en 2 branches : le droit public et le droit privé.
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