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L'élevage des bovins de race pure. Comment évoluer vers des systèmes d'élevage productifs, modernes et rentables

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Par   •  26 Novembre 2019  •  Analyse sectorielle  •  1 834 Mots (8 Pages)  •  536 Vues

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RESUME DU PROJET

Au Maroc, l'augmentation de la production de lait de vache est d'une impérieuse nécessité pour faire face à une demande en croissance, en raison de l'explosion démographique et du changement des habitudes alimentaires. Face à cette situation, les pouvoirs publics ont adopté une série de mesures groupées dans un « Plan laitier » visant à promouvoir l'essor de la filière bovine. Ainsi, d'ambitieux programmes d'importation de génisses.

Pour répondre à cette demande, notre entreprise compte d'évoluer vers des systèmes d'élevage productifs, modernes et rentables.

ORIGINE DU PROJET

La région de Béni Mellal-Khénifra contribue fortement à l’agriculture nationale. Des grandes cultures aux produits du terroir, sa diversité environnementale lui permet d’avoir une agriculture très variée.

L'élevage des bovins de race pure se développe de plus en plus au Maroc, utilisant des méthodes modernes et des moyens technologiques avancés. Cependant, le circuit de commercialisation demeure archaïque.

Dans notre cas, à coté de la race Holstein, la Montbéliarde est visiblement la deuxième vache laitière de race pure importée au Maroc. La race est aujourd’hui présente dans de nombreuses régions nord, centre et sud, et son effectif a beaucoup progressé grâce à l’importation des génisses depuis la réouverture des frontières en 2007.

LES OBJECTIFS DU PROJET

Le développement de la production laitière figure parmi les priorités du Ministère de l'Agriculture, du développement Rural et des Pêches Maritimes, et ce pour faire face à la demande croissante en lait et ses dérivés. L'objectif recherché est d'assurer à une ration alimentaire nutritionnellement équilibrée notamment en protéines d'origine animale ; les normes recommandées pour le lait sont de 90 litres /habitant/an, contre une consommation actuelle de 40 litres/habitant/an. Pour relever ce défi dans le cadre d'une économie ouverte à la compétition du marché extérieur, la conduite des systèmes animaux doit connaître une transformation profonde dans le sens d'une optimisation de l'utilisation de l'ensemble des facteurs de production.

La présente étude qui vise l'installation d'un élevage de 15 vaches laitières, se propose de mettre en relief les coûts financiers d'un élevage de race pure exploité dans des conditions rationnelles.

STADE D’AVANCEMENT DU PROJET

Décrire ce qui a été fait et ce qui reste à faire sur le projet.

Planning de lancement.

Lister éventuellement les financements déjà acquis.

3 - étude de marché

HYPOTHESES ET METHODE D’ETUDE DE MARCHE

Etude métier :

La région Béni Mellal-Khénifra dispose d’importantes ressources naturelles caractérisées par leur diversité. Les ressources en eau représentent 10% du potentiel national mobilisé et permettent l’irrigation de 18% de la superficie irriguée à l’échelon national.

La région de Béni Mellal-Khénifra est une grande région d’élevage. L’effectif du cheptel est estimé 2 millions de têtes dont 1,08 million à Béni Mellal et 959.000 à Azilal. On y compte plus de 190.000 têtes de bovins (132.835 à Béni Mellal et 49.175 à Azilal). La prédisposition de la région, ajoutée au savoir-faire ancestral des éleveurs en ont fait un grand fournisseur national de produits laitiers.

En tant qu’étable d’élevage, les produits seront la vente du lait et des veaux, et pour avoir un produit de qualité au niveau des critères protéines, matières grasses et un degré moindre de calcium. La montbéliarde est surtout prisée pour son caractère mixte viande/lait, mais aussi pour son lait riche en protéines, très demandé par l’industrie du fromage (Copag, Safilait et Centrale Danone le leader marocain).

Un élevage adapté aux besoins des veaux et des génisses est essentiel pour obtenir de futures vaches laitières en bonne santé, productives et de bonne longévité.

Le cheptel à acquérir pour la production laitière est constitué de vaches de race Montbéliarde achetées comme génisses pleines. Tous les produits mâles seront vendus avant 6 mois d'âge, l'effectif des vaches sera maintenu stable. Les génisses nées sur l'exploitation connaîtront trois destinations :

- Les génisses de première catégorie seront gardées pour le renouvellement des vaches réformées ;

- Les génisses réformées (10%) seront vendues pour l'abattage ;

- Les autres seront vendues comme génisses pleines à d'autres élevages (plus de 2 ans d'âges).

La reproduction sera assurée essentiellement par l'insémination artificielle, relayée en cas de besoin par l'utilisation d'un géniteur acheté et renouvelé tous les deux ans. La production laitière moyenne par vache démarre à 5000 litres par an et atteint 6000 litres au delà de la 4ème année.

Etude concurrentiel :

La filière laitière au Maroc compte près de 300 000 producteurs laitiers, dont 90% de petite taille (moins de 10 vaches). La consommation des produits laitiers au Maroc reste toujours en dessous de la norme OMS. Le contrat-programme de développement de la filière a tablé sur une production de 4 milliards de litres en 2020, soit une hausse de 1,55 milliards de litres par rapport à 2015 et un chiffre d’affaires de 23 milliards de dirhams.

Le nombre de centres de collecte de lait a atteint 2.800 en 2017, avec une capacité globale de collecte dépassant les 2,5 millions de litres de lait par jour. Cette collecte porte sur 64% de la production laitière estimée à 2,4 milliards de litres par an. Seulement, le niveau de consommation reste en dessous de 10 points par rapport à la norme de l’Organisation mondiale de la santé. Il frôle les 60 litres par habitant et par an. Pour ce faire, l’encadrement et l’intégration des petits et moyens éleveurs dans une chaine de valeur performante restent primordiaux pour atteindre ces objectifs ambitieux.

La production laitière nationale a atteint 2,25 millions de litres en 2016, contre 2,45 millions de litres un an auparavant. Elle a connu un accroissement de 39% entre 2008, année de démarrage du plan Maroc Vert, et 2016. L’amont est dominé par des élevages extensifs (environ 3 vaches par élevage). Selon les statistiques de la Fimalait, plus de 90% des agriculteurs ont de petits élevages (-10 vaches) et produisent 70% de la collecte. Le reste, soit moins de 10%, est constitué d’élevages modernes. Le circuit informel absorbe entre 20 et 30% de la production. Le marché fait face à une surproduction ouvrant la voie à l'exportation de produits laitiers

APPROCHE GENERALE DU MARCHE

En dix ans, la filière laitière a connu deux niveaux de croissance. C'est ce que fait ressortir une récente note du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Après une phase de croissance d’abord prudente ensuite soutenue entre 2007 et 2014, l’activité laitière a progressé, de nouveau, à un rythme modéré entre 2014 et 2017, indique le document.

La filière laitière au Maroc assure la sécurité alimentaire du pays en produisant 96% des besoins nationaux en lait et dérivés. Malgré ses performances, elle se heurte à des défis,

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