Le secteur économique des fruits et légumes
Étude de cas : Le secteur économique des fruits et légumes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Shirel Zouzout • 21 Janvier 2023 • Étude de cas • 1 614 Mots (7 Pages) • 347 Vues
Exposé : l’économie des fruits et légumes
Introduction :
Le secteur des fruits et légumes joue un rôle de premier plan car il permet de fournir des aliments frais et nutritifs aux consommateurs du monde entier, en particulier dans les zones urbaines.
Le secteur est une source de revenus pour les producteurs, mais aussi pour les acteurs de la chaîne de valeur, qui font le lien entre agriculteurs et consommateurs.
La production fruitière et légumière peut engendrer d’importants bénéfices par hectare, et ainsi permettre de réduire la pauvreté, à condition de mettre en place les investissements, les capacités et les services adéquats.
-La différence entre un fruit et un légume :
Vous pensez savoir reconnaître un fruit d’un légume ? Vous risquez d’être surpris !
« Techniquement », le fruit est toujours le produit d’une fleur. C’est l’organe comestible des plantes à fleurs qui succède à la fleur et protège les graines, noyaux ou pépins.
Le légume est la partie d’une plante potagère qui se consomme.
Ce peut être le fruit, la graine, la fleur, la tige, le bulbe, la feuille, le tubercule, le germe ou la racine de la plante.
C’est pourquoi nous pouvons dire que tous les fruits sont des légumes, mais que tous les légumes ne sont pas des fruits.
Commerce international
Le commerce international de fruits et légumes frais ne représente qu’environ 7 à 8 pour cent de la production mondiale de nourriture mais il se classe toujours parmi les groupes de produits d’origine végétale et animale à la valeur la plus élevée.
Les exportations déterminent le développement du secteur des fruits et légumes et stimulent aussi la production intérieure et les marchés.
Les exportations augmentent nettement plus rapidement que la production : les échanges mondiaux ont plus que doublé entre 2000 et 2018.
L’Amérique latine, les Caraïbes et l’Asie s’imposent comme étant les plus grandes régions exportatrices :
La production fruitière et légumière y génère d’importantes entrées de devises, donc de l’argent, permettant à de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire d’importer des produits alimentaires ou autres.
La fertilité des terres, les conditions climatiques et la productivité élevée de nombre de ces régions permettent de produire de nombreuses variétés à grande échelle et tout au long de l’année.
Marchés et chaînes de valeur
La hausse des échanges a été permise par les innovations technologiques de distribution et logistique, avec des coûts de transport et délais de livraison réduits. Les produits frais sont désormais disponibles à un prix abordable toute l’année dans de nombreux endroits.
Les investissements des pays importateurs dans les pays producteurs d’une part, et les accords entre les pays, d’autre part, ont contribué à stimuler ces échanges. Les principaux importateurs de produits frais sont l’Union européenne, les États-Unis d’Amérique (également grands exportateurs), la Chine, le Canada, le Japon et la Fédération de Russie.
Le développement du commerce mondial est aussi déterminé par la hausse de la demande provenant des pays à revenu élevé, comme la suisse à de pays en développement comme les caraïbes.
L’augmentation de la consommation s’explique par plusieurs facteurs :
- les gens préfèrent consommer des produits frais sans danger, de bonne qualité et présentés dans des emballages attrayants ; ils ont plus conscience des questions de santé et sont mieux sensibilisés aux avantages nutritionnels des fruits et légumes frais.
Répondre à la demande de santé des consommateurs
Les campagnes de promotion vantant les bénéfices des fruits et légumes riches en nutriments, et la disponibilité de plus en plus grande des produits prêts à consommer stimulent la demande. L’évolution des préférences des consommateurs se traduit alors par une disponibilité accrue tout au long de l’année des produits frais, auparavant considérés comme saisonniers.
-A-t-il assez de fruits et légumes pour nourrir le monde entier ?
La production mondiale de fruits et légumes a augmenté de moitié environ entre 2000 et 2018.
Le monde produit plus de fruits et légumes, mais toujours pas assez.
En 2000, la production mondiale s'élevait à seulement 306 grammes par personne et par jour. En 2017, elle était passée à 390 grammes - mais ce chiffre inclut les portions non comestibles comme le trognon et l'écorce, ainsi que les pertes et les déchets, qui sont souvent très élevés.
L'OMS recommande que les gens mangent au moins 400 grammes de fruits et légumes par jour
Les problèmes de distribution et d'accès signifient que de nombreuses personnes ne peuvent pas obtenir les types ou les quantités d'aliments dont elles ont besoin . Une proportion non négligeable de la récolte est perdue ou gaspillée avant d'arriver dans l'assiette des consommateurs.
En raison du changement climatique et du manque d'eau pour les cultures, il sera difficile de produire suffisamment pour respecter les apports journaliers recommandés par l'OMS.
Et le chiffre de 400 grammes par jour est une moyenne : les quantités réellement recommandées dépendent de facteurs tels que l'âge et le sexe.
Relier les agriculteurs aux marchés intérieurs
Compte tenu de leur caractère hautement périssable et de la concurrence dont ils font l’objet sur les marchés d’exportation, la majorité des fruits et légumes frais sont vendus et consommés au niveau local ou national.
En Afrique, jusqu’à 96 pour cent de la production agricole commercialisée (fruits et légumes compris) est assurée par le marché intérieur, donc ils gardent la plupart de leurs productions pour eux.
liens entre les nombreux acteurs de la chaîne de valeur
Le fruit que vous êtes aller chercher au super marché n’y est pas atterrit par magie !
Saurez vous m’expliquer les étapes dont le fruit a dû passer pour atterrir dans vos mains ?
Je vous propose d’observer ce graphique qui illustre la complexité des liens entre les nombreux acteurs de la chaîne de valeur, ainsi que la manière dont les rapports et les types d’acteurs varient d’un pays à l’autre
Dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, les marchés alimentaires nationaux et régionaux se développent sous l’impulsion de la croissance démographique, donc la croissance de la population, de l’urbanisation, de la hausse des revenus et du développement de la classe moyenne, de la participation accrue des femmes sur les marchés du travail ainsi que de l’évolution des préférences des consommateurs en matière d’alimentation.
Alors que la croissance des revenus donne lieu à de grands changements socio-économiques, elle s’accompagne de transformations notables dans les modes de consommation alimentaire – processus connu sous le nom de « transition nutritionnelle ». Au dernier stade de cette transition, une part plus large est faite à la consommation de fruits et légumes. Donc le plus « riche »
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