Sco1060 - TN1
Étude de cas : Sco1060 - TN1. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar gob1 • 22 Mars 2023 • Étude de cas • 805 Mots (4 Pages) • 221 Vues
Travail synthèse individuel - 20 points/pondération 20%
Modifications mineures possibles – un courriel sera envoyé le cas échéant
Cas inspiré d’un autre cas théorique (à nommer plus tard ☺)
Marc est votre ami d’enfance. Il vous appelle car vous avez suivi un excellent cours en droit du travail et il aimerait bénéficier de vos conseils. Il occupe un poste stratégique d’assistant contrôleur au sein d’une PME non syndiquée (fabrication d’équipements industriels) comptant plus de 200 employés, située dans un petit village du grand nord québécois. Marc a 40 ans, il est célibataire sans enfant et compte 6 années de service. Il travaille pour un directeur performant qui émet parfois des commentaires blessants. Comme il est très difficile de trouver de la main-d’œuvre dans ce coin de pays, l’entreprise semble tolérer certains problèmes d’attitude du patron de Marc et aussi de quelques autres employés et dirigeants.
Depuis quelques mois, Marc n’a plus aucun plaisir au travail. Au contraire, il trouve de plus en plus pénible de se lever le matin. La source de cet abattement selon Marc : son nouveau patron de qui il relève depuis environ 1 an. Il ne peut plus supporter son attitude. Dès les premières interactions avec son nouveau patron, Marc avait l’impression que son patron était un grossier personnage. Marc a malgré tout accepté de tenter de travailler pour lui. Au fil du temps, la situation s’est envenimée. Le patron de Marc révise constamment le travail de Marc (et de deux autres employées parmi les 8 employés de l’équipe) en se plaignant qu’il commet des erreurs aberrantes, alors que, selon Marc, il ne s’agit que de peccadilles. Avec le temps, le patron s’est montré de plus en plus intolérant à la moindre erreur. Marc a toujours obtenu de bonnes évaluations de rendement. Il lui arrive bel et bien de commettre des erreurs ou des oublis; comme tout le monde, quoi! Marc a déjà tenté d’approcher deux fois le conseiller RH de l’établissement afin qu’il agisse comme médiateur, sans succès. Le conseiller RH prétendait qu’il s’agissait d’un potentiel conflit de personnalité, Marc étant lui-même assez volubile.
Il y a 3 mois, Marc manquait de sommeil et n’avait plus d’appétit. Il a décidé de parler et de s’ouvrir auprès de Marie, une collègue de travail, mais cette dernière lui a répondu que son nouveau patron ne faisait peut-être qu’exercer son droit de gérance. Elle a suggéré que son nouveau patron est peut-être simplement plus sévère que ses précédents, que Marc était peut-être affecté par l’éloignement social et de sa famille, et que le stress éprouvé a peut-être diminué sa concentration, le poussant à commettre plus d’erreurs.
N’étant pas convaincu des commentaires de son amie, Marc décida la semaine suivant sa discussion avec Marie d’aborder de front son malaise avec son patron. Il lui demanda d’être plus respectueux à son égard et moins agressif lorsqu’il lui fait des remarques au sujet de son travail, puisque, de toute façon, il s’agit toujours d’erreurs tout à fait mineures ou banales. Son patron ne supporta pas qu’on lui tienne tête et eut une réaction négative qui se refléta même sur les membres de l’équipe qui étaient mal à l’aise et ne voulaient pas prendre position. Le patron indiqua à Marc que s’il devait à nouveau être aussi arrogant à son égard, il pourrait perdre son emploi.
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