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Se dirige-t-on vers une « ubérisation » du marché du travail?

Étude de cas : Se dirige-t-on vers une « ubérisation » du marché du travail?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  27 Avril 2017  •  Étude de cas  •  1 296 Mots (6 Pages)  •  1 233 Vues

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INTRODUCTION AU MONDE DU TRAVAIL

Se dirige-t-on vers une              « ubérisation » du marché du travail?

L'ubérisation ou l'économie collaborative repose sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens (voiture, logement, parking, perceuse, etc.), de services (covoiturage, bricolage, etc.), ou de connaissances (cours d’informatique, communautés d’apprentissage, etc.), avec échange monétaire (vente, location, prestation de service) ou sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation. 

 

L'ubériasontion prend une place de plus en plus importante dans le marché du travail. Les trois secteur les plus concernés sont le Transport , l’Hotellerie et la Distribution. On constate que ce phénomène est très present et le plus en plus dans les secteurs du services pur. Et son influence s'etant comme un peut le constaté dans d'autres secteurs d'activités tel que les télécoms, les assurences, les médias et la banque.

Harris Interactive a mené une étude en Septembre 2016 pour comprendre ce que les français voient venir en termes d’uberisation.  

Ce qui est étonnant c’est qu’à l'heure actuel, il n’existe pas encore de champion de l'Ubérisation. C’est peu être ce qui caractérise ce movement.

On assiste actuelement à un business d'expérience en effet les consommateurs acceptent de payer plus cher sur Amazon par exemple qu’en magasin physique ou sur d’autres sites en ligne car l’expérience d’achat est innovante.

L’Ubérisation de la distribution et du commerce passera par le service à la demande, le service ubérisé.

Il est évident que la distribution a un enjeu d’expérience client face à ce mouvement que se dévelope, et que les services à la demande, les services ubérisés sont une solution a cet enjeu.

Les services à la demande sont 100% variables, il n'y a pas de frais fixes d’implémentation en faisant appel à des talents rémunérés.

Cela est aussi forcément profitables, le paiement à la mission permets de piloter la marge du service et les bénéfices de fidélité.

De plus c'est totalement élastiques avec des millions de talents en France cherchant des revenus complémentaires, l’offre de service est quasiment infinie et peut être assez facilement mobilisée par des plateformes.

Et enfin grace au système d’évaluation par le consommateur, le donneur d’ordre à la garantie de pouvoir s’appuyer uniquement sur des talents compétents.

La plupart des décideurs se plaignent que la génération Y ne serait pas fidèle à l’entreprise.

Cette génération a été élevée dans un contexte de peur du chômage, de licenciements cyniques par des managers cherchant à augmenter le profit par les coûts plutôt que par les revenus.

Il est devenu commun d’indiquer que les métiers de demain ne sont pas encore connus, que une personne changera plus de dix fois d’entreprise dans sa carrière, etc…

Amazon a annoncé tester les semaines de 3 jours pour voir si les gens seraient vraiment moins  productif. Libérant ainsi deux jours pour faire d’autre choses…. Mary Meeker dans son Keynote de 2015 indiquait que les plateformes collaboratives (AirBNB, TaskRabbit, etc…) pouvaient accroitre de 40% les revenus moyens des américains.

Chacun sait que monde de l’emploi en CDI est à bout de souffle car fondé sur la loyauté réciproque mais aussi une forme de subordination, d’emprisonnement réciproque.

Tout le malaise face à des constats pourtant évidents vient du fait qu’il semble insupportable qu’une société développée fragilise les plus faibles.

Mais la première réalité est que les entreprises ne sont pas méchantes et les entrepreneurs ne sont pas là pour faire du mal au gens, mais pour faire du bien à leur clients et ainsi à leur profits. Si il existe un moyen de proposer et de vendre un service de qualité et de donner ainsi du travail aux gens simplement et facilement, les entreprises seront au rendez vous. Si la création de ce service est compliquée, coûteuse et risquée, les entreprises n’iront pas et il restera uniquement les sites de petites annonces. Et donc le travail au noir.

La seconde réalité est que la différence entre ce qu’un consommateur paie pour un service et ce qui revient réellement au talent qui le rends est devenue insoutenable dans le modèle du CDI. Sur 100 € de services facturés pour le travail d’un talent, l’Etat en prends 60, l’entreprise 8 et la personne 32. Si l’entreprise se transforme en association a but non lucratif, l’Etat en prends 60 et le talent 40.

L’Etat français, bien conscient de cet enjeu et souhaitant développer les services aux particuliers, à créé pour cela le statut d’auto-entrepreneur. Dans ce statut, sur 100€ facturés pour le travail d’un talent, ce talent en prends 80 et l’Etat 20 (parfois 5). Cette approche intelligente libère énormément de valeur ajoutée et fait en sorte que le travail libre devient intéressant. Le fait que ce statut soit limité en volume annuel par personne ne fait qu’encourager le modèle hybride fait d’un panaché de revenus de salaires fixe et de revenus libres issus du service à la demande.

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